Bonjour à tous.
Il y a quelques jours j'ai voulu faire des tests de filtres sur le cratère Clavius, le résultat n'est pas extra les conditions étaient relativement mauvaises, la lune assez basse bref...
Mais je me suis retrouvé avec 3 fichiers empilés traités, visuellement identiques avec pour chacun 500 images gardées sur des SER de 20 000 images.
J'ai aligné les 3 fichiers avec Photoshop et fusionné les calques pour réduire le bruit (objet dynamique -> empilement -> moyenne) , ça m'a permis de pousser un peu plus l'accentuation ensuite sur ce fichier final et de gagner une quantité de détails pas si négligeable.
Même principe qu'une dérotation sur Jupiter sauf que la lune on pourrait filmer beaucoup plus longtemps. Donc est-ce que c'est une méthode qui a du sens techniquement?
Ou bien est-ce que dans l'absolu, faire un gros SER de 60 000 images et un stack de 1500 (ou 500?) retenues aurait donné le même résultat?
Est-ce qu'on a une idée du nombre d'images "maxi" empilées à partir duquel en poussant le traitement on a de toutes manière le même niveau de bruit?
Merci pour vos avis
Il vaut mieux faire digérer 3 films en même temps par AS, pour une seule image de sortie, que combiner a posteriori les 3 sorties, parce qu'il est tout à fait possible que le plus beau trou de turbulence soit sur un seul des films (auquel cas on va combiner une très bonne image avec deux moins bonnes).
Pour info, ici ce sont des stacks de 150 brutes pour chaque tuile : http://www.astrophoto.fr/moon_2016august_prodibi.html
Puis masque flou simple et un chouia de réduction de bruit.
Certains diront que le radote (j'assume ), mais plus on met de focale plus il faut augmenter le gain, ce qui donne des brutes plus bruitées, donc il faut en empiler plus, donc en prendre de moins bonnes dans le paquet. D'où l'intérêt de ne pas suréchantillonner mais de travailler à une valeur nécessaire et suffisante, et en particulier diminuer sa focale si les conditions ne sont pas bonnes