bon ciel

ariane 6 Un lanceur de pointe pour l’Europe

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Le propulseur du second étage (VINCI) n'a pas fonctionné comme prévu :

 

EDIT : voir en les explications de Vauffy en dessous !

Modifié par jackbauer 2
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il y a 9 minutes, jackbauer 2 a dit :

Le propulseur du second étage (VINCI) n'a pas fonctionné comme prévu : tous les petits satellites de ce vol inaugural sont perdus...

Bonjour, pourtant tous les articles dispo ce matin (sur le web..) sont unanimes et tout a bien fonctionné, y compris VINCI, et les satellites de vol inaugural sont en orbite. Alors, ce sont des Fakes médiatiques ?

Merci de nous en dire plus.

 

 

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Me suis référé à l’article sur le site de Ciel et Espace…

à vérifier : une partie a pu être déployée correctement ?

Modifié par jackbauer

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Lors d’une conférence de presse, l’Agence spatiale européenne est revenue sur ce premier lancement d’Ariane 6. Les dirigeants de l’ESA, d’Arianegroup, d’Arianespace et du CNES étaient d’accord pour parler d’un succès sur toute la ligne.

« Les 18 premières minutes sont suffisantes pour dire que c’est un succès », affirme même Stéphane Israël, CEO d’Arianespace. Si on monte à 56 minutes, on a le second allumage du moteur Vinci, là aussi une belle réussite et une première pour Ariane. C’est une des nouvelles raisons d’être d’Ariane 6 par rapport à la 5.

La séparation des trois conteneurs s’est déroulée correctement, mais ensuite les choses se sont compliquées. Entre le deuxième et le troisième allumage de l’APU, la fusée n’a pas réagi correctement : « nous ne savons pas pourquoi l’APU s’est arrêté » prématurément, indique Martin Sion, président exécutif Arianegroup.

Conséquence, le moteur Vinci ne s’est pas allumé pour son troisième rodéo. Dommage pour un « système absolument unique au monde », présenté comme l'une des forces d’Ariane 6.

La passivation a toutefois fonctionné correctement. C’est la solution de replis puisqu’une désintégration dans l’atmosphère était prévue. Mais puisque la fusée ne répondait pas correctement, le plan B a été actionné.

En conséquence, les deux derniers passagers n’ont pas été libérés pour ne pas faire de débris supplémentaire en orbite. Il s’agit de la capsule Nyx Bikini de The Exploration Company et de la SpaceCase SC-X01 d’Arianegroup. The Exploration Company est donc le seul passager externe à faire les frais de la défaillance de l’APU.

L’heure est désormais à l’analyse des données. Le prochain vol d’Ariane 6 (le premier commercial) reste programmé pour la fin d’année. Il devrait avoir lieu en décembre, précise Stéphane Israël.

 

Source: https://next.ink/143326/ariane-6-va-passer-lepreuve-du-feu-suivez-en-direct-le-premier-lancement-avec-deja-un-retard/

 

Modifié par JPMasviel
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il y a 50 minutes, JPMasviel a dit :

Entre le deuxième et le troisième allumage de l’APU, la fusée n’a pas réagi correctement : « nous ne savons pas pourquoi l’APU s’est arrêté » prématurément, indique Martin Sion, président exécutif Arianegroup.

 

Quelques précisions sur l'APU (Auxiliary power unit/Groupe Auxiliaire de Puissance), je cite l'Agence : un "système absolument unique au monde, une première mondiale"

 

Lors du vol inaugural de la fusée européenne Ariane 6, une anomalie s'est produite, entraînant l'échec du déploiement de deux des charges utiles de la mission.

Un peu plus d'une heure après le début du vol, trois séparations de charges utiles ont été effectuées avec succès en l'espace de neuf secondes. Une quatrième et dernière séparation de la charge utile devait se produire près de quatre heures après le décollage, à la suite d'une combustion de désorbitation qui mettrait l'étage supérieur de la fusée sur la trajectoire d'une combustion dans l'atmosphère terrestre. Les deux charges utiles étaient de petites capsules de rentrée qui ne pouvaient pas effectuer leur propre combustion de désorbitation, d'où la séquence de déploiement inhabituelle.

Juste avant les deux heures de la mission, il est apparu que l'étage supérieur de la fusée s'était écarté du profil de mission prévu et n'avait pas réussi à prendre de l'altitude. Les commentateurs radiodiffusés de l'ESA ont confirmé l'écart, évoquant un problème lié à la deuxième mise sous tension de l'unité de puissance auxiliaire (APU).

 

L'APU est utilisé pour pressuriser les réservoirs de l'étage supérieur de la fusée afin de permettre le redémarrage des moteurs Vinci en orbite et d'assurer une alimentation régulière en carburant. En outre, l'APU fournit une petite quantité de poussée, contribuant à la maniabilité et à la précision de la fusée pendant sa mission.

Deux heures et cinquante minutes après le début du vol, l'ESA a conclu son émission sur la mission en indiquant clairement qu'une dernière mise à feu de désorbitation n'avait pas été effectuée avec succès.

 

Lors de la conférence de presse qui a suivi le lancement, Martin Sion, PDG d'ArianeGroup, a révélé que l'APU s'était d'abord mis en marche avant de s'arrêter brusquement. Sans l'APU, la fusée n'a pas pu redémarrer son moteur Vinci une seconde fois pour effectuer une mise en orbite. Sion a ajouté que la passivation de l'étage avait été déclenchée avec succès. La passivation consiste à retirer l'énergie stockée dans un véhicule afin de réduire le risque de libération d'énergie élevée (explosions ou fragmentations, par exemple) susceptible de produire des débris orbitaux indésirables.

/../

L’étage supérieur est désormais chargé de mettre en orbite la charge utile, propulsée par le tout nouveau moteur Vinci redémarrable, alimenté par 30 tonnes d’oxygène liquide et d’hydrogène liquide refroidis cryogéniquement.

L’unité de propulsion auxiliaire (APU), un élément crucial de l’étage supérieur, est un petit système qui joue un rôle essentiel en pressurisant les réservoirs de carburant pendant le vol et en fournissant une poussée supplémentaire à la demande.

L'étage supérieur pourra tirer jusqu'à quatre fois, déposant plusieurs passagers sur différentes orbites au cours du même vol, puis se désorbiter de l'atmosphère terrestre à la fin de sa mission, pour s'assurer qu'il ne devienne pas un débris spatial.

 

Dans un billet datant de novembre 2021, ArianeGroup a déclaré qu'un exemple de la polyvalence de l'APU était "sa capacité à désorbiter l'étage à la fin d'une mission conformément au droit spatial européen en le propulsant vers la Terre, de sorte qu'il brûle lors de son entrée dans l'atmosphère". Malgré cela, M. Sion ne semble pas penser que l'échec de la désorbitation de l'étage supérieur de la mission soit si important que cela.

"Ce qui est clair, c'est qu'il y a beaucoup d'étages supérieurs qui sont encore en orbite et qui mettent plusieurs années à revenir, en fonction de l'orbite. Ce n'est donc pas une situation unique". Il a ajouté : "C'est une situation qui ne crée pas plus de risques que ce qui se passe avec la grande majorité des lanceurs".

M. Sion a tenté de minimiser l'impact de l'anomalie en déclarant qu'elle s'était produite au cours d'une "phase de démonstration" de la mission. Selon le PDG d'ArianeGroup, cette phase de la mission visait à examiner le comportement de l'étage supérieur en microgravité et le fonctionnement des différents systèmes dans cet environnement.

 

Quelle est la prochaine étape pour Ariane 6 ?
Selon l'ESA, les données des différentes stations au sol concernant les performances de l'étage supérieur devront d'abord être rassemblées avant qu'une analyse des données puisse commencer. Ce processus devrait prendre quelques jours, et l'analyse ultérieure visant à déterminer ce qui est arrivé à l'APU prendra entre une et deux semaines.

Bien que l'on ne comprenne pas encore ce qui est arrivé à l'APU lors du vol inaugural, Stéphane Israël, PDG d'Arianespace, a confirmé que l'enquête n'aurait aucun impact sur le premier lancement opérationnel de la fusée, qui devrait avoir lieu avant la fin de l'année 2024.

 

"Nous sommes parfaitement sur la bonne voie pour effectuer le deuxième lancement cette année", a déclaré Stéphane Israël. "Cela n'a aucune conséquence sur les prochains lancements".

C'est sans doute en partie vrai. ArianeGroup a prouvé qu'Ariane 6 pouvait mener à bien un profil de mission standard. Cela a permis à la société d'aller de l'avant avec le prochain vol de la fusée, qui devrait transporter un satellite espion français en orbite. Cependant, la fusée pourrait continuer à ne pas être en mesure d'effectuer une combustion de désorbitation tant que le problème de l'APU n'aura pas été entièrement résolu.

 

Source principale : 

https://europeanspaceflight.com/ariane-6-anomaly-will-have-no-consequence-on-upcoming-missions/

 

Remarques : Le moteur Vinci fournit la vitesse supplémentaire nécessaire pour placer les satellites en orbite. Bien que l’industrie spatiale ait été largement restructurée ces dernières années, l’essentiel de l’activité n’a pas changé : la poussée des moteurs est la clé.

Vinci représente la dernière génération de moteurs d'étage supérieur cryogéniques. Il est conçu pour être simple à construire et simple à utiliser. Sa principale nouveauté réside dans sa capacité de multi-allumage : Vinci peut être ré-allumé jusqu'à trois fois pour placer plusieurs charges utiles sur des orbites différentes selon les exigences de la mission. Cela donnera à Ariane 6 la capacité de déployer par exemple des constellations de microsatellites.

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Il y a 5 heures, vaufrègesI3 a dit :

donnera à Ariane 6 la capacité de déployer par exemple des constellations de microsatellites.

 

Bonjour, n'est ce pas le système PEZ? Faut parler à MUSK?

 

 

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C'est pas tout ça mais on qualifie ça comment, semi-échec, semi-réussite ?

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Bonjour, j'ai vu mieux surtout avec des explosions absolument gigantesques! ;- )

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Il y a 6 heures, michelR a dit :

C'est pas tout ça mais on qualifie ça comment, semi-échec, semi-réussite ?

il faut bien dissocier le décollage de la fusée  (100% de réussite ) , du problème de l'APU/Vinci qui ne devrait pas impacter les prochaines missions

https://www.journaldugeek.com/2024/07/09/ariane-6-a-decolle-et-toute-leurope-peut-recommencer-a-rever/

Le Vinci répond présent

Après cette première phase de poussée, le Vinci s’est éteint pour la première fois et a laissé Ariane 6 passer en mode balistique jusqu’à ce qu’elle atteigne l’apogée de son orbite. Pendant ce temps, c’est une unité de propulsion auxiliaire (APU) qui a pris le relais.

Contrairement au Vinci, son rôle n’est pas de modifier significativement la trajectoire du véhicule. Mais elle reste extrêmement importante. En premier lieu, elle est chargée de produire de très courtes accélérations afin de plaquer les ergols liquides au fond de leurs réservoirs. Cela permet d’éviter qu’ils ne s’évaporent en touchant les parois les plus chaudes. Accessoirement, cela permet aussi de guider les propergols vers la chambre du Vinci en prévision de son deuxième allumage. En parallèle, l’APU a aussi la responsabilité de prélever des ergols pour pressurer l’étage supérieur avec des gaz nettement moins onéreux que l’hélium.

À 56 minutes et 30 secondes, le Vinci s’est allumé pour la deuxième fois sous un tonnerre d’applaudissements. Une réaction logique sachant que la polyvalence d’Ariane 6 dépend largement de sa capacité à se remettre en marche ; il s’agissait donc d’une étape très importante. L’objectif de cette deuxième phase de poussée beaucoup plus courte (seulement 22 secondes) était de circulariser l’orbite, c’est-à-dire de passer d’une trajectoire suborbitale qui finirait par retomber sur Terre à une belle orbite circulaire stable. Là encore, le Vinci a répondu aux attentes, avec une poussée nominale et parfaitement stable.

Une fois le Vinci à nouveau éteint, le véhicule a commencé la phase de déploiement des différents passagers. Les premiers engins à être éjectés ont été les 8 cubesats, répartis dans quatre conteneurs. Tous ont été éjectés avec succès du plateau, lesté pour l’occasion afin de simuler la charge utile d’un lancement plus ambitieux. Cette armada va désormais accomplir des missions diverses et variées qui iront du suivi des inondations à la détection des sursauts gamma en passant par le monitoring de la faune, ou encore des tests d’équipements de télécommunications (très intéressant  pour le futur ;)lien)

La fusée a ensuite abordé une nouvelle phase balistique, en attendant le moment idéal pour réaliser la prochaine manœuvre. Celle-ci aura pour objectif de positionner l’étage supérieur d’Ariane 6 sur une orbite radicalement différente où elle va libérer une seconde vague d’appareils. Cinq autres appareils resteront fixés à la fusée jusqu’à la fin de la mission pour capturer des données. L’étage va ensuite commencer à se diriger vers la surface après avoir libéré deux petites capsules de rentrée atmosphérique, conçues pour protéger leur contenu des températures infernales générées par le retour dans l’atmosphère après un séjour en orbite.

Malheureusement, l’ultime phase du déploiement de la charge utile a tourné au vinaigre. La dernière phase balistique a été bien plus longue que prévu, et la retransmission en direct a finalement été interrompue avant la dernière mise à feu du moteur Vinci. Les deux derniers passagers, à savoir les capsules de rentrée atmosphérique, n’ont pas pu être déployées.

L’ESA n’a pour l’instant pas communiqué sur les raisons de cette fin abrupte, et s’est contentée d’invoquer une “anomalie“. La piste la plus évidente concerne le moteur Vinci; il est possible qu’il n’ait pas réussi à se remettre en marche pour sa dernière phase de poussée. Il faudra attendre des précisions des équipes techniques qui sont déjà en train d’analyser la montagne de données collectée lors du vol.

 

le prochain client  :  fin de l’année un satellite pour le compte du Ministère la Défense français

  • Merci 4

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Le 10/07/2024 à 09:52, christian_d a dit :

Bonjour, pourtant tous les articles dispo ce matin (sur le web..) sont unanimes et tout a bien fonctionné, y compris VINCI, et les satellites de vol inaugural sont en orbite. Alors, ce sont des Fakes médiatiques ?

Faut pas croire tout ce que tu lis sur internent :) 

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