jackbauer 2

ASTRONAUTIQUE : l'actualité du lancement spatial

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Bon. Tout le monde s'en fout, mais une Falcon9 a lancé une capsule Dragon pour pouvoir récupérer les deux astronautes coincés dans l'ISS depuis des mois… 

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SpaceX vient de lancer 3 Falcon 9 en l'espace de 13h ! Les plus belles photos étaient pour celle des Starlink :

 

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Est-ce que je me trompe ou en fait l'équipe Crew-9 va redescendre avec leur capsule Dragon déjà à post sur l'ISS, avec les 2 "rescapés" S.Williams et B.Wilmore, mais ne faisait qu'attendre l'équipe Crew-10, pour passer le relai, et ne prendra pas leur capsule Endurance?

En tous cas il doit toujours y avoir une capsule CrewDragon ou Soyuz pour évacuer l'équipage en cas d'urgence...

Nicolas

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Ce 17 mars, la fusée Electron de Rocket Lab a mis en orbite cinq nanosatellites de la constellation « Internet of Things » de la start-up tricolore Kinéis. Objectif : « connecter n'importe quel objet depuis n'importe où dans le monde ».

https://www.clubic.com/actualite-557583-cette-constellation-de-nanosatellites-francaise-est-enfin-complete-mais-a-quoi-sert-elle.html

La mission High Five, opérée par un lanceur Electron, a eu lieu depuis le site de lancement de Rocket Lab en Nouvelle-Zélande. Après un peu plus d'une heure de vol, la fusée a placé sa charge utile en orbite circulaire à une altitude précise de 650 kilomètres. Il s'agissait du cinquième lancement opéré par la firme pour le compte de Kinéis en moins d'un an, lui permettant de compléter sa constellation de 25 nanosatellites.

Un système pour collecter et transmettre des données

Issue d'un acteur historique du spatial français, CLS (Collecte Localisation Satellites), Kinéis a préparé sa constellation pendant plusieurs années. Ses nanosatellites, pesant 28 kilos chacun, sont équipés du système Argos. Ils vont permettre de connecter des objets partout dans le monde, y compris dans les zones reculées sans couverture terrestre.

Le système vise à collecter et transmettre des données de toute nature à l'échelle mondiale, avec une latence inférieure à 15 minutes entre les passages successifs de satellites. « Ces données constituent un outil d'aide à la décision qui permet d'optimiser les activités tout en réduisant les risques, grâce à trois fonctions essentielles : le suivi, la surveillance et l'alerte », indique Kinéis.

Ses usages sont nombreux, allant de la prévention des catastrophes naturelles à l'agriculture en passant par le suivi des transports, la surveillance des infrastructures et les activités maritimes.

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Enfin ! Les malheureux astronautes qui été bloqués dans l'ISS depuis des mois sont enfin revenus sur Terre ! La capsule de SpaceX les a déposés en douceur à la surface de l'océan... La porte s'ouvre et une bouffée d'air marin vient caresser leurs narines... :)

 

 

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Quelle joie, j'imagine, ils doivent éprouver après tout ce temps confiné dans.... mais... :o

 

AH MON DIEU ! QUELLE HORREUR ! C'EST TERRIFIANT !! :o:o

 

 

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:(

 

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Ils n'auront donc touché que l'eau de la terre.....c'est ballot !

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MaiaSpace signe son premier contrat commercial

https://air-cosmos.com/article/maiaspace-signe-son-premier-contrat-commercial-70061

La startup qui développe le premier mini-lanceur récupérable européen va se voir confier dès 2027 l’envoi sur orbite basse de plusieurs véhicules de la startup française Exotrail, spécialiste de la logistique spatiale.

A l’approche des trois ans de MaiaSpace

Le premier contrat de lancement commercial de la startup MaiaSpace, la filiale d’ArianeGroup qui développe le premier mini-lanceur récupérable européen, intervient moins de trois ans après sa création (qui date remonte à avril 2022), et quelques mois après avoir obtenu l’autorisation d’exploiter l’ancien pas de tir Soyouz du Centre spatial guyanais.

L’accord été officiellement annoncé le 20 mars, au moment où la startup allemande Isar Aerospace acheminait son microlanceur Spectrum sur un pas de tir de la base norvégienne d’Andoya – pour un vol inaugural ce 24 mars ?

 

Plusieurs SpaceVan à déployer

Ce premier contrat décroché par MaiaSpace concerne le déploiement sur orbite basse de plusieurs véhicules de transfert orbital (dits « tugs » ou OTV – Orbital Transfer Vehicle) de la startup française Exotrail, fondée en 2017 et spécialiste de la logistique spatiale pour micro et petits satellites.

Appelés SpaceVan, ces OTV peuvent embarquer des charges utiles de 1 à 400 kg, et proposent d’assurer « le dernier kilomètre ».

Le premier prototype, SpaceVan 001, avait connu son baptême du feu en novembre 2023 avec la mission mutualisée Transporter 9 de SpaceX, puis avait largué son premier passager le 28 février suivant.

Les premiers lancements du SpaceVan assurés par MaiaSpace doivent intervenir en 2027.

Selon le communiqué de presse de MaiaSpace, l’accord stratégique avec Exotrail, qui « ouvre la voie à une collaboration à long terme », est « le fruit de plusieurs mois de discussions constructives, aboutissant à un partenariat bénéfique qui renforce l’écosystème spatial européen. »

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Evènement dans l'histoire de l'astronautique européenne, puisque pour la 1ère fois une fusée commerciale était lancée depuis le sol de notre continent, en Norvège.

La société privée allemande Isar Aerospace lançait pour la 1ère fois sa fusée Spectrum depuis une base en Norvège.

Vol de courte durée malheureusement : au bout d'une vingtaine de secondes elle a piqué du nez avant de s'écraser sur le sol...

 

vidéo de la chute :

https://x.com/spacecoastwest/status/1906297425062428674

 

 

 

 

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Il y a 3 heures, jackbauer 2 a dit :

 

Vol de courte durée malheureusement : au bout d'une vingtaine de secondes elle a piqué du nez avant de s'écraser sur le sol...

 Non non , ça pollue pas !!!!:(

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N'est-il pas étonnant que le président autrichien de l'ESA se félicite de la montée en puissance (hum) de la société allemande Isar malgré cet échec? Dans la perspective de succéder à Ariane 6....

Ariane Group, entreprise multinationale européenne devrait-elle en tirer d'ores et déjà toutes les conséquences notamment en ce qui concerne la protection de son savoir-faire et ses projets post-ariane 6?

L'ESA est-elle dans le cheminement de la NASA après avoir imposé une vision stratégique d'une très grande magnitude? (c'est bien ça)

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Après six jours de reports liés à des vents violents en altitude, la startup allemande Isar Aerospace (fondée en 2018 à Ottobrunn, près de Munich) a réalisé le 30 mars le premier essai en vol de Spectrum (Spectre), son microlanceur bi-étages, mis en œuvre depuis le port spatial d’Andoya, sur l’île norvégienne du même nom située au-dessus du cercle polaire arctique.

La mission, intitulée « Going full Spectrum » (Passer au Spectre complet) et destinée à l’orbite héliosynchrone, n’embarquait aucune charge utile.

Le décollage est intervenu à 10 h 30 UTC, les neuf moteurs Aquila à propane et oxygène liquides du premier étage s’allumant correctement, mais l’essai a tourné court : au bout d'une vingtaine de secondes, le lanceur a commencé à se retourner, avant de retomber lentement et terminer sa course dans l’eau, où il a explosé.

Même si la séquence (retransmise en direct sur internet) a été impressionnante, pouvant laisser croire à un défaut de sauvegarde, Isar Aerospace assure que son lanceur « a plongé dans l'eau de manière contrôlée » et que, grâce à ses procédures de sécurité strictes et à celles du port spatial, « la sécurité de l'ensemble du personnel impliqué [sur cet essai] a été garantie à tout moment ».

https://air-cosmos.com/article/impressionnante-explosion-en-vol-du-microlanceur-allemand-spectrum-70080

Enthousiasme et satisfaction malgré tout

Cette tentative de lancement orbital ratée reste malgré tout une première depuis le continent européen, à la grande satisfaction d’Isar Aerospace qui considère avoir atteint ses objectifs : « Notre premier vol d'essai a répondu à toutes nos attentes, avec un grand succès, s’est félicité Daniel Metzler, président et co-fondateur de la société. Nous avons eu un décollage propre, 30 secondes de vol et avons même pu valider notre système de terminaison de vol. »

Selon le communiqué de presse suivant, le vol, bien qu’incomplet, « a permis à l'entreprise d'accumuler une quantité importante de données de vol et d'expérience à exploiter lors de futures missions ».

Modifié par bon ciel

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Il y a 4 heures, bon ciel a dit :

Isar Aerospace assure que son lanceur « a plongé dans l'eau de manière contrôlée » et que, grâce à ses procédures de sécurité strictes et à celles du port spatial, « la sécurité de l'ensemble du personnel impliqué [sur cet essai] a été garantie à tout moment ».

 

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vu de haut ....et glou et glou ;)

 

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C’est quoi, Spectrum ?

https://www.journaldugeek.com/2025/03/31/spectrum-ce-quil-faut-retenir-du-premier-lancement-orbital-depuis-leurope-de-louest/

Spectrum est un lanceur de très petit calibre, capable d’emporter une tonne de charge utile en orbite terrestre basse. Pour référence, c’est environ 10 fois moins qu’Ariane 62, la version à deux boosters de la vedette européenne.

Elle n’a donc pas vocation à déployer des engins lourds tels que des télescopes. À la place, elle se concentre sur les lancements de petits satellites individuels, qui peuvent ainsi être déployés directement sur une orbite très précise avec une grande flexibilité et dans des délais relativement courts.

 

La mise à feu, première étape critique de tout lancement, s’est globalement bien déroulée. La fusée a réussi à décoller sans problème, validant ainsi l’objectif principal de sa mission

Malheureusement, cette grande première a tourné au vinaigre en moins d’une minute. 18 secondes à peine après le décollage, les opérateurs ont perdu le contrôle de la fusée. Ils ont donc été forcés de déclencher le protocole d’arrêt d’urgence, précipitant l’engin vers la surface. Le vol s’est donc conclu avec une explosion spectaculaire, mettant fin à tout espoir d’atteindre l’orbite du premier coup.

L’entreprise n’a pas officiellement communiqué sur la nature des dysfonctionnements qui ont précipité Spectrum vers la surface.

En observant les images de près, on constate toutefois que le système de contrôle vectoriel (ou TVC, l’ensemble d’éléments logiciels et mécaniques qui permettent de contrôler l’angle de poussée des moteurs) s’est mis à osciller rapidement d’un côté à l’autre peu avant le crash.

Cela suggère que le problème a émergé soit du côté du système de contrôle, soit du système de propulsion. Spectrum étant doté de 9 moteurs individuels, la défaillance d’une ou plusieurs unités aurait aisément pu générer une asymétrie trop importante dans la poussée, au-delà des capacités de correction du TVC. Dans tous les cas, il faudra attendre la fin de l’enquête interne d’Isar pour en savoir plus.

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Un concurrent chinois de Starlink, nommé SpaceSail ou « Qianfan » (Constellation des Mille Voiles), prévoit de lancer des services Internet par satellite dans plus de 30 pays, avec l’Afrique du Sud potentiellement incluse dans cette expansion. L’entreprise prévoit d’atteindre 648 satellites en orbite d’ici 2025 et envisage une constellation totale de 1 296 satellites.

 

Déjà cinq vols pour le (principal) Starlink chinois

Alors que la constellation internet de SpaceX a dépassé les 6 000 satellites sur orbite et compte plus d’un million d’abonnés, ce ne sont pas moins de quatre projets similaires qui sont en cours de développement dans l’Empire du Milieu. 18 satellites ont été mis en orbite avec la longue marcha 8 le 11 mars

https://air-cosmos.com/article/deja-cinq-vols-pour-le-principal-starlink-chinois-70096

 

Genesat (Gesi Aéronautique), le principal contractant du projet, a signé un contrat pour la deuxième phase de son usine de fabrication de satellites dans le district de Songjiang à Shanghai, qui sera capable de produire 150 satellites de taille de 1 000 kg par an, et 300 satellites inférieurs à 500 kg, avec un cycle de production d'un satellite par jour.

L'annonce a été faite lors de la Conférence de Shanghai sur la promotion de l'investissement mondial.

Le deuxième projet d'usine de la société prévoit d'investir 1,2 milliard de yuan. Après l'achèvement du projet, il disposera d'une ligne de production de pulsation par satellite au niveau du tonnage, et la capacité de production sera rétrocompatible avec la production par lots de satellites. Le nom général du schéma est G60 Spacesail.

Le projet a été lancé en 2024 en tant que rival avec la constellation de satellites Starlink installée par SpaceX, et prévoit de comprendre plus de 15 000 satellites à la fin du projet.

Sur la base de la couverture de la télévision centrale des médias chinois en Chine, la Chine a prévu de lancer et d'établir 648 satellites d'ici la fin de 2025 dans le cadre des 1 296 satellites de la première phase de la construction de la constellation, avec la méga- constellation complète de satellites multimédia à large bande en place d'ici 2030.

https://news.satnews.com/2025/04/01/chinas-thousand-sails-satellite-plan-at-phase-2/

 

fini la poule aux œufs d'ors pour musk.

Modifié par bon ciel

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La réalité est qu’aujourd’hui, voler avec SpaceX peut revenir très cher : les deux vols réservés in extremis par la Commission européenne en 2023, pour déployer plusieurs satellites Galileo l’année dernière, ont coûté près de 200 millions de dollars.

Avec 28 vols réservés par l’US Space Force pour 5,9 milliards de dollars, cela représente une moyenne de 210 M$ par lancement, bien au-dessus des prix de base, quel que soit le lanceur (Falcon 9 ou Falcon Heavy). Notons tout de même que le lancement d’un satellite militaire nécessite plus de moyens qu'à l'habitude car il peut nécessiter de meilleures performances de la fusée ainsi que des standards de sécurité très élevés. C’est le cas de ce contrat géant entre l’USSF et SpaceX, tout comme pour les vols Vulcan réservés chez ULA, qui sont d’ailleurs plus coûteux que SpaceX (autour de 285 M$ par lancement). " tire de futura science

 

On est très loin des chiffres de bases annoncé par musk. Comme quoi ariane 6 à de l avenir et sera rentable à terme.😀

Modifié par bon ciel

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