Gribol

L'ESA surveille activement l'astéroïde géocroiseur 2024 YR4

Messages recommandés

Il y a 22 heures, symaski62 a dit :

16/2/2025 = 2.2%

 

18/0/20245 = 2.6%

 

19/02/2025 = 3.1%

 

 

20/2/2025 =   1.5%   

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Mince ça baisse... Avec un peu de chance il fera mauvais ce jour là et on ne verra rien comme d'habitude... :/

  • Haha 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Hum : j'ose espérer que personne ne m'a pris au premier degré ;)

On verra en novembre 2032 si on doit se préparer à mourir (beaucoup auront fait des crises cardiaques d'ici-là en lisant les torche-culs dont c'est le fond de commerce de surfer sur les peurs irrationnelles... 9_9)

Il est étonnant de songer qu'à une époque pas si lointaine - la faim aidant - des chasseurs que j'ai connu ne se posaient même pas la question de savoir si leur proie pouvait les tuer : leur courte espérance de vie prouvait que oui, mais ne pas affronter sa peur avec courage aurait été encore bien plus mortel, et à coup sûr !

Aussi l'appréciation d'un risque est un truc éminemment subjectif, ou en tout cas relatif, de même que la prise en compte de sa probabilité (qui elle est pourtant objective).

Donc ce qui est terrifiant ou inadmissible pour les uns est tenu pour négligeable ou acceptable par les autres.

Nous ne sommes pas tous prêts à prendre les mêmes risques, d'où l'éternel et irréconciliable débat entre ceux qui les prennent pour vivre plus intensément (ou comme dans mon exemple vivre tout court) et ceux qui cherchent à les minimiser dans l'espoir de maximiser leur longévité.

Mourir de vieillesse est devenu pour beaucoup un projet ; on peut se demander s'il y a tant de quoi faire rêver les foules quand on voit dans quel état la plupart finissent...

 

Modifié par Alain MOREAU
  • J'aime 6

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

D'ailleurs, toi qui vis sous les tropiques, tu dois savoir qu'il y a plus de morts par chute de noix de coco que par morsure de requin. Pourtant je ne connais personne qui ait peur des cocotiers...

  • J'aime 2
  • J'adore 2
  • Haha 4

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Qui s'y trop frotte s'y tropique c'est bien connu xD

(et les poissons-pierres font plus de victimes que celles qui tombent du ciel ! 9_9)

  • Haha 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

ALERTE !!!!..

Il est urgent d'attendre : ne prenez pas encore un billet pour la Lune :|..

 

D’après des calculs d’un scientifique, l’astéroïde YR4 aurait 0,3 % de chance d’entrer collision avec la Lune. Une chance plus mince que celle de toucher la Terre, mais tout de même présente.

La Nasa surveille l’astéroïde 2024 YR4 de près. Selon les estimations actualisées le 18 février 2025, la probabilité d’un impact de l’astéroïde avec la Terre est montée jusqu’à 3,1 %. Théoriquement : car, dès ce 20 février, la probabilité est déjà retombée à 1,5 %.

 

https://www.numerama.com/sciences/1908573-et-si-lasteroide-yr4-frappait-la-lune-plutot-que-la-terre.html

 

Si un impact de l’astéroïde avec la Terre pourrait potentiellement détruire une ville, l’impact sur la Lune serait d’une puissance 343 fois plus importante que l’explosion de Hiroshima. Il causerait un énorme cratère mesurant probablement entre 500 à 2000 mètres de diamètre. David Rankin précise, auprès de New Scientist : « Il est possible que cela éjecte du matériel qui pourrait frapper la Terre, mais je doute fortement que cela cause une menace majeure. »

  • J'aime 1
  • Confus 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ho puty ont a pas le cul sortie des ronces.... :(:D

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

 

il y a 2 minutes, grelots a dit :

Ho puty ont a pas le cul sortie des ronces.... :(:D

 

Câââlme -_-.....

 

Quel est le risque réel que l’astéroïde YR4 s’écrase sur la Terre ?

D’après les chiffres du CNEOS, le Centre d’étude des objets géocroiseurs, l’astéroïde a désormais une probabilité cumulative d’impact de 3,1 %. Pour aller plus loin que la simple donnée brute, le site du CNEOS propose de présenter l’information autrement. On peut donc y lire qu’il y a : « une chance sur 32 d’avoir un impact et 96,9 % de chance que l’astéroïde manque la Terre ». De quoi avoir quelques sueurs froides… en théorie.

 

En pratique :

Pierre Henriquet relativise ces chiffres. Pourquoi ? Le médiateur scientifique, plus connu sous le pseudo d’@Astropierre sur les réseaux sociaux, nous explique : « Ce chiffre ne représente pas vraiment le risque que la Terre soit impactée par ce petit astéroïde, mais est plutôt une mesure de l’imprécision que l’on a pour l’instant sur sa trajectoire. Actuellement, la Terre se trouve à l’intérieur de la zone d’incertitude de sa trajectoire. Comme cette incertitude est grande, la portion que la Terre occupe sur cette grande plage d’incertitude est petite. Cela mène à un pourcentage petit (on a commencé vers 1 %). Ce 1 % ne signifie pas que nous avons 1 % de chance de nous faire frapper par l’astéroïde, mais que 1 % de la zone d’incertitude est occupée par la Terre. »

 

https://www.numerama.com/sciences/1908013-la-probabilite-que-lasteroide-yr4-touche-la-terre-na-jamais-ete-aussi-haute-mais-quest-ce-que-ca-veut-dire.html

 

 

  • Merci 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Tiens ça me fait penser à ce sketch...

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 56 minutes, vaufrègesI3 a dit :

Ce 1 % ne signifie pas que nous avons 1 % de chance de nous faire frapper par l’astéroïde, mais que 1 % de la zone d’incertitude est occupée par la Terre

 

J'avoue ne pas capter la subtilité. Si on connaît le plan de l'orbite avec précision, que la position de l'astéroïde sur ce plan à un moment donné est connue avec une certaine marge d'erreur qui nous indique qu'il sera entre les positions X  et Y (mais on ne sait pas où précisément entre X et Y), et que la Terre occupe 1% de la région entre X et Y, on a bien 1% de chances de se faire percuter. Est-ce qu'il y a un truc hyper subtile qui m'échappe ou bien on essaie d'élargir les cloaques de drosophile au point de dire n'importe quoi ?

 

La seule explication à laquelle je peux penser c'est que la zone d'incertitude n'est pas homogène (genre, probabilité plus forte près d'un point central, et qui va en diminuant quand on s'écarte de ce point) mais je ne crois pas que ce soit le problème ici.

 

Quelqu'un pour éclairer ma lanterne ?

 

JF

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 4 heures, Alain MOREAU a dit :

préparer à mourir

Mince, fait chier... Je risque de ne profiter que de 3 ans de retraite 

  • Haha 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour les 50 premières secondes 😀

 

Modifié par morbli

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Concernant les fluctuations sur la probabilité d'impact :

 

 

2024 YR4.JPG

 

EDIT : Elle vient tout juste de passer à 2,8%

On attend avec impatience les mesures du JWST en mars et mai...

 

Modifié par 404-Not found
  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 35 minutes, 404-Not found a dit :

EDIT : Elle vient tout juste de passer à 2,8%

 

C'est pas plutôt 0.28% ? (Probabilité de 2.8e-3)

 

Là où je suis d'accord avec AstroPierre c'est que la probabilité a de grande chances de continuer à baisser jusqu'à atteindre zéro. C'est un peu comme si on joue au lotto. Avant le tirage, on a une certaine probabilité de gagner (en simplifiant : 1 divisé par le nombre de combinaisons possibles - en réalité c'est plus que ça car l'ordre des numéro ne compte pas, donc chaque ticket contient en fait plusieurs combinaisons). Après le tirage du premier numéro, si on a ce numéro dans notre grille, la proba de gagner monte. Le deuxième numéro est tiré, il n'est pas dans notre grille, notre probabilité de gagner retombe à zéro. C'est le scénario le plus probable pour notre astéroïde.

 

JF

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

 

il y a 44 minutes, jfleouf a dit :

la Terre occupe 1% de la région entre X et Y, on a bien 1% de chances de se faire percuter. Est-ce qu'il y a un truc hyper subtile qui m'échappe

 

Je pense qu'il s'agit ici simplement d'insister sur l'IMPRÉCISION des données, le 1% n'ayant rien d'absolu..

À mesure que les observations de cet objet permettent de réévaluer son orbite, la zone de passage probable se rétrécit. Or, si la Terre figure toujours dans cette zone, elle y occupe une place plus importante et, donc, la probabilité de collision augmente mécaniquement. C'est imparable.. Sauf que, en corollaire, lorsque la zone définie par les marges se rétrécit, de nouvelles données plus précises et correctrices de trajectoire peuvent donc aussi rapidement éjecter la Terre de cette zone

C'est l'incertitude.. dans l'incertitude -_-..

 

La trajectoire précise de l'astéroïde étant influencée par de nombreux facteurs qui ne peuvent pas, à cette distance, tous être anticipés précisément. C'est compliqué..

Voir pour exemple ci-dessous un article sur l'astéroïde "Bénou" :  

Ils évoquent entre autres une force non gravitationnelle clé agissant sur Bénou, connue sous le nom d'effet Yarkovsky.

 

https://www.nationalgeographic.fr/espace/cet-asteroide-est-lun-des-plus-susceptibles-de-frapper-la-terre

 

Je cite :

L'équipe a également utilisé les données OSIRIS-REx pour estimer une force non gravitationnelle clé agissant sur Bénou, connue sous le nom d'effet Yarkovsky. Alors que la lumière du Soleil réchauffe la surface de Bénou, la surface de l'astéroïde réémet de l'énergie en se refroidissant. Parce que Bénou tourne, le résultat net est une poussée subtile agissant sur l'astéroïde.

L'équipe de Farnocchia est désormais en mesure de fournir une estimation précise de la façon dont l'effet Yarkovsky modifie l'orbite de Bénou au fil du temps. Lors d'un point de presse de la NASA le 11 août dernier, Farnocchia a noté que cette force était équivalente au poids de trois raisins sur Terre, ce qui est suffisant pour faire dériver Bénou d'environ 285 mètres par an.

 

UN SYSTÈME SOLAIRE TOURBILLONNANT

La nouvelle étude révèle qu'en 2135, Bénou se trouvera à environ 198 000 kilomètres de la surface de la Terre, à plus ou moins 9 650 kilomètres, des chiffres beaucoup plus précis que les estimations précédentes. Même si cette découverte exclut de nombreux trous de serrure spatiaux précédemment identifiés, d'autres - et des futures trajectoires de collision - relèvent toujours de la marge d'erreur. À partir de là, l'équipe a pu réviser ses estimations du risque de collision.

L'incertitude persistante sur la future trajectoire de la roche spatiale n'est pas liée à l'astéroïde lui-même, ni même aux données d'OSIRIS-REx. Elle est liée au reste du système solaire.

Lorsque Farnocchia et ses collègues ont effectué leurs simulations, ils ont dû tenir compte de nombreux facteurs, notamment la façon dont la lumière du Soleil chauffe Bénou et la façon dont des centaines d'autres objets du système solaire, même très éloignés comme Pluton, exercent leur gravité sur l'astéroïde. Le problème, c'est que les chercheurs ont dû estimer les masses de la plupart des objets d'un groupe clé, les 343 plus gros corps de la ceinture d'astéroïdes.

« C'est incroyable pour moi que d'autres astéroïdes puissent avoir une quelconque influence », déclare Lauretta. Une fois que les autres sources d'erreur sont suffisamment réduites, « ces effets apparaissent et vous êtes juste impressionné ».

  • J'aime 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 49 minutes, jfleouf a dit :

C'est pas plutôt 0.28% ? (Probabilité de 2.8e-3)

 

Oui autant pour moi ^_^

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 7 heures, Alain MOREAU a dit :

Qui s'y trop frotte s'y tropique c'est bien connu xD

 

Il y a les milieux trop pico ici c'est juste un peu pico

  • Haha 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 20 heures, symaski62 a dit :
Le 19/02/2025 à 13:06, symaski62 a dit :

16/2/2025 = 2.2%

 

18/0/20245 = 2.6%

 

19/02/2025 = 3.1%

 

 

20/2/2025 =   1.5%

 

 

21/02/2025 =  0.28%   3 à 1  ^^

 

image.png.a6794daa1481cc2d2da0e931b8f8c5c7.png

 

GkS1C7MW8AAEyYv?format=jpg&name=large

Modifié par symaski62
  • J'aime 4

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Après DART et HERA, SpaceX lancera NEO Surveyor en 2027 pour observer les objets potentiellement dangereux

 

 

000jjj.jpeg

  • J'aime 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 20/02/2025 à 16:51, bricodob300 a dit :

Je risque de ne profiter que de 3 ans de retraite 

la probabilité est certainement plus grande de faire une année de travail en plus que de prendre ce caillou sur la figure :D

  • J'aime 1
  • Haha 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Article du 25/02 : https://www.eso.org/public/news/eso2505/

La probabilité est tombée à 0.001%.

 

Traduction automatique de l'introduction de l'article :

De nouvelles observations de l'astéroïde 2024 YR4 réalisées avec le Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO) et d'autres installations dans le monde ont permis d'exclure la possibilité d'un impact de l'astéroïde avec notre planète. L'astéroïde a fait l'objet d'une surveillance étroite au cours des deux derniers mois, car ses chances d'entrer en collision avec la Terre en 2032 ont atteint environ 3 %, soit la probabilité d'impact la plus élevée jamais atteinte pour un astéroïde de taille importante. Après les dernières observations, les probabilités d'impact sont tombées à près de zéro.

 

Traduction du passage sur la probabilité :

Les nouvelles observations du VLT, associées aux données d'autres observatoires, ont permis aux astronomes de contraindre suffisamment l'orbite pour exclure tout impact avec la Terre en 2032. « Le faisceau plus étroit s'éloigne maintenant de la Terre », précise M. Hainaut. À l'heure où nous écrivons ces lignes, la probabilité d'impact rapportée par le centre de coordination des objets géocroiseurs de l'ESA est d'environ 0,001 % et l'astéroïde ne figure plus sur la liste des risques de l'ESA.

 


Marc

 

  • J'aime 2
  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci @symaski62 

 

Ca serait incroyable d'avoiir un impact lunaire: l'énergie impliquée serait proche d'une grosse bombe H, de quoi avoir un beau spectacle :) 

Mais d'ici  2032 l'orbite de l'asteroïde doit encore être fort raffinée, et il est plutôt peu probable qu'un impact aie lieu.

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



  • Contenu similaire

    • Par artemis
      Bonjour,
       
      Bon, je l'ai joué petit joueur, j'ai programmé ce soir l'occultation de TYC1897-00411-1 par [2546]Libitina.... Rang de 100 et probabilité  à 100% sur mon site
      Pas besoin de démonter les spectros (mon HR est déjà reparti sur une Be), j'ai utilisé une ASI178 MM sur le DK 350 en BIN4, expo 100ms, horodatage par Timebox II, Ce setup est très léger, cela me va bien !!
       
      Voila la belle courbe tout juste sortie de Tangra, l'extinction de l'étoile était magnifique à l'écran :

       

       
      Il me reste à voir pour la mise en forme des rapports et la soumission sur Occult Watchers...
       
      Xavier
    • Par symaski62
      https://x.com/NASASolarSystem/status/1901664770274767050
       
      https://eyes.nasa.gov/apps/solar-system/#/sc_lucy/distance?to=52246_donaldjohanso
       
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucy_(sonde_spatiale)
       

    • Par 6fab
      Bonjour,
      ça me fascinait de voir que de "simples" images d'étoiles qui disparaissent permettaient de reconstituer la géométrie des astéroïdes, après un test avec un simple objectif photo j'ai constaté que ce n'était pas hors de portée, alors la sortie de la Timebox II m'a poussé à faire le grand saut dans la discipline.
      J'ai équipé mon fidèle cassegrain Kepler 150mm muni d'un réducteur de focale en bout de ma caméra bâton QHY178M et j'ai appris à me servir de Sharpcap qui pilote via ASCOM ma vieille monture CG5GT.
      Après trois essais infructueux : un ratage car trop ambitieux sur la magnitude de l'étoile (mag 15, ça ne passe pas sur mon télescope avec un temps de pose décent), deux observations négatives mais c'est utile alors j'ai transmis à la base SODIS, enfin le 10 mars était prévue via occultwatcher une occultation de UCAC4 460-017827 de magnitude 12.8 par (175300) 2005 LD44 à 21h 05min 44s.
      Le télescope n'est pas en poste fixe dans le jardin mais des encoches permettent d'éviter de refaire la mise en station, l'astrométrie de sharpcap fonctionne bien et m'a permis de retrouver l'étoile sans problème.

       
      Les nuages ont été sympa sur ce coup en me laissant tranquille le temps de l'occultation !
      La timebox a mis le PC à l'heure rapidement et la capture de la vidéo a été lancé 2 minutes avant l'évènement prévu et arrêtée 2 minutes après.
      Je n'avais pas beaucoup d'espoir d'avoir un positif car j'était loin de la centralité et même en dehors de la bande à 1 sigma, la probabilité annoncée était inférieure à 8% :

      Je n'ai rien vu pendant l'acquisition mais lors de l'analyse dans Tangra j'ai eu la surprise d'avoir une occultation :

       
      J'ai essayé d'analyser la courbe dans AOTA (qui est quand même un peu complexe pour le novice comme moi !) :

       
      J'ai sorti ça, que j'ai envoyé sur SODIS.
       
      Apparemment, j'ai été un peu seul sur cette occultation alors je ne sais pas si cela va faire avancer des paramètres sur cet objet mais c'était plaisant !
       
      Bon ciel,
      Fabien
    • Par RIGEL33
      Les occultations d’étoiles par les astéroïdes est une discipline des sciences participatives à laquelle j’aimerai beaucoup m’adonner plus régulièrement. Cependant, les deux premières tentatives, Eurybate et 1998WO6, se sont soldées par des échecs dus à de mauvaises conditions météo.
      Certains astropotes de mon association AG33 sont déjà plus expérimentés que moi et j’espère en apprendre à leur contact.
       
      Voilà que Joël repère l’alerte sur l’astéroïde (1127) Mimi qui doit occulter une étoile de magnitude 13 dans la constellation des Gémeaux le jeudi 26 février 2025. Il est partant, ainsi que Denis et moi. Mais aucun de nous trois n’étant très aguerris, nous glanons des infos. On remarque que la centralité de l’occultation passe tout à côté de la Ferme de l’Argenté à Allons. On connait bien les propriétaires. On pourra leur demander de nous accueillir si besoin.
       
      Joël obtient par mail une position (chord ou corde) par l’astronome professionnel qui organise la collaboration. Il doit être à 40 km à l’ouest de la centralité avec une marge d’erreur de 500 m. On oublie donc Allons. Grâce à Google Earth, Denis calcule plusieurs positions possibles au dessus de Langon : soit le Domaine de Malagar, soit le Moulin de Cussol. Nous connaissons bien ces deux sites. Je relève les valeurs sur la carte de GaïaMoons et les envoie à Joël.
      Au final, ce sera le moulin de Cussol sur les hauteurs de Langon en Gironde.
       




       


       
      Nous nous installons au pied du moulin. A ce moment-là, le ciel est bien dégagé au nord et à l’est.
       



       
      Mais quand nous sommes enfin prêts, les nuages reviennent en force.
       



       
      Chara, notre chienne, décide d’aller explorer les environs. Une promeneuse passe par là… la chienne, la voyant de dos, pense me reconnaitre et la suit. A presque 16 ans, elle devient dure de la feuille et il me faut courir pour la rattraper et lui faire comprendre son erreur. C’est toute essoufflée que je retrouve les garçons quelques minutes après.
      Il ne fait pas chaud et un petit vent glacial souffle doucement. Peut-être sera-t-il notre allié quand il s’agira de nettoyer le ciel ?
       
      Le temps de manger un pique-nique à l’abri du coffre de la voiture et, effectivement, le vent dégage le ciel, révélant les étoiles.  
       



       
      Alors que Joël et Denis peaufinent la mise en station et vérifient que les logiciels marchent bien, je m’amuse à imager quelques constellations circumpolaires.
       

      .


       

      .
       
      Mais l’heure s’avance et je rejoins mes camarades pour voir la manœuvre opéré par Joël.
      Stupeur, un logiciel ne marche pas comme il devrait. Joël appelle LostFred. Ce dernier est en vacances mais est aussi au courant de notre tentative et reste disponible. Il reconnait le problème : il suffisait de cocher le mode « Administrateur » pour que ça fonctionne. Et nous revoilà livrés à nous-mêmes devant l’ordinateur de Joël.
       



       
      On arrive ensemble à repérer dans le champ céleste l’étoile de magnitude 12,9 qui doit être occultée.
      Joël la centre sur son écran grâce au système de « Plate Solving » mettant en œuvre une comparaison du champ pris par la caméra avec une base de données stellaire embarquée sur le PC.
      Le Logiciel gère ce système en pilotant la monture de façon à positionner les coordonnées de l’étoile concernée au centre de l’écran.
      La synchronisation de l’ordinateur par rapport à une horloge de référence doit être au plus près de sa valeur pour l’ensemble des observateurs permettant ainsi d’effectuer par le calcul l’étude de l’occultation.
      Un grand merci à Fred Denjean pour son développement d’une Time Box basée sur la synchronisation du PC dans un premier temps via des serveurs NTP puis par la réception des signaux horaires GPS.
       
      Un coup d’œil au ciel pour remarquer qu’il reste parfaitement dégagé… parfait !
       



       
      Ensuite viennent les réglages concernant la vitesse acquisition. Il faudrait être à 200 ms et nous sommes beaucoup trop haut dans la valeur. Joël nous dit que s’il diminue, les étoiles s’effacent. Je lui propose de diminuer progressivement et d’attendre que les étoiles réapparaissent… ça marche !
      Un coup d’œil à l’horloge, ça va, on est large. Joël prend le temps de baisser la valeur à 500 ms, ce qui est bien.
      Il est 20h30… on est prêts. Selon les calculs de Joël, le film doit démarrer à 20h33m06s et on l’arrêtera à 20h35m06s. Voilà l’étoile qu’il faut surveiller :
       



       
      Joël lance l’acquisition et nos yeux ne décollent plus de l’écran.
       



       
      Et là, le temps d’un soupir, on voit l’étoile s’affadir très nettement. Elle ne s’éteint pas mais baisse tellement d’intensité, que le doute n’est pas permis : un objet est bien passé devant.
      Yes ! Nous l’avons eu, et bien eu !
       



       
      Le compteur du film continue à défiler et Joël finit par l’arrêter à l’heure dite.
      Cet instant si bref agit comme une étincelle en nous… fugace mais tellement satisfaisante.
      Le froid, le vent et les petites contrariétés du début sont vite oubliés. Il ne reste plus qu’à ranger le matériel dans le coffre de la voiture.
      La voiture manque de ne pas partir… les pneus sont un peu embourbés là où nous étions garés. Mais les talents de chauffeur de Denis ont permis de dégagé la voiture sans avoir à pousser.
       
      Sur le chemin du retour, je repense à la soirée j’ai pu participer et voir ma première occultation d’une étoile par un astéroïde. C’est vraiment trop MIMI !
    • Par legalet
      Bonjour à tous,
       
      Suite aux discussions relatées dans ce fil, j'ai décidé de me lancer dans l'aventure. 
       
      J'ai d'abord fait l'acquisition d'un réducteur de focale 0,5x générique (celui-ci précisément) pour diminuer la focale de mon instrument (un CN-212 à F/D=12.4, donc pas forcément adapté a priori à ce type de manip). 
      Les premiers essais n'ont pas été concluants : impossible de faire la MAP, même en rentrant au maximum le réducteur dans le PO. 
      J'ai finalement trouvé la solution en plaçanten amont dudit réducteur la barlow télécentrique 1,5x que j'utilise habituellemnt en planétaire (celle-ci permettant de ressortir le foyer).
      Ca paraît un peu contradictoire de procéder ainsi mais, au final, en limitant au maximum le tirage derrière le réducteur (pas de RAF, pas d'ADC, caméra vissée au plus près), je retombe sur un facteur de réduction de 0,5 (soit F=1320mm ici).
      Avec un ASI 290MM, cela me donne un  champ observé  de 14' x 8'. (E=0,45''/pixel). Cela facilite le pointage et la probabilité de trouver une ou plusieurs étoiles de référence.
      Certes, il ne faut pas être trop regardant sur l'allure des étoiles en bord de champ mais est ce vraiment important ici (?). 
      En bin2, avec des poses de 100  ms on attrape assez facilement la mag 12-12.5 (cf plus bas).
       
      J'ai ensuite remis en route toute l'artillerie de pointage de la monture depuis le PC (un Mac ici en l'occurrence) :  Cartes du Ciel, catalogue UCAC4, serveur INDI et cable EQ-Mod. 
      Ca m'a rappelé l'époque où faisais de la mesure de couples stellaires au C11 et à l'EM-CCD et où, sans cette artillerie, point de salut  
       
      Me suis aussi créé un compte sur cloud.occultwatcher.net.
       
      Après, ben yapuka, n'est ce pas ?
       
      Samedi soir (22/2) il y avait une occultation prévue à 22h40 UT et - miracle - le ciel était clair.
      Bon, les prévisions donnaient une probabilité de 2% sur mon site mais ce n'était finalement pas si  mal : si je ratais la manip, c'était moins grave.
      Cerise sur le gateau, l'étoile concernée, UCAC4-581-0367737 de son petit nom, était relativement brillante (mag 10.9) et haut placée dans le ciel (non loin de Mars, presque au méridien).
       
      Setup installé vers 22h UT, histoire de se donner un peu marge. Bien en a pris car j'ai effectivement un peu perdu la main  En particulier, faire un synchro monture à trois étoiles depuis CdC
      avec le panneau de contrôle INDI cliquable, et au chercheur, sans joystick et sans flip-mirror, même avec unc champ de 14 par 8' n'est pas si trivial  
      Bon, une fois que ladite synchro est faite, l'étoile arrive du premier coup au centre du champ ...à 22h38 UT !.
      Juste le temps d'ajuster les paramètres d'acquisition, en espérant ne pas saturer. Pas facile avec un gain à 450 et les pixels chauds qui sortent un peu partout.
       
      Voilà le champ caméra (avec une bonne dose de gamma pr la visu). Le Texp est ici de 90 ms. Je pense que j'aurais pu monter un peu. 
      La cible est au centre. A coté, à 8h, l'étoile est UCAC4-581-036748 (mag 12.7).
      Dans le coin supérieur droit, UCAC4-582-036474 (mag 10.8) (bien amochée par la coma...) 
      Au milieu en bas, UCAC4-581-0367747 (mag 12.4).
       

       
      N'étant pas trop sur du timing (1)  j'ai fait une vidéo de 4 mn.
       
      La réduction par Tangra 3 (2) , en prenant UCAC4-581-036748 (la voisine) comme guide-référence donne ces courbes (j'ai mis en extrait) seulement :
       
       
       
      Sans surprise, pas d'occultation, mais ce n'était pas forcément le but. Il y en aura d'autres j'espère.

      Quelques questions suite à cette première manip.
       
      1. Pour cette manip, j'ai fait une soustraction de dark au traitement (avec un master calculé sur une séquence de 50 frames acquises juste après la cible). Mais je n'ai pas réussi à faire accepter ledit master par Tangra 3. Ce dernier  semble réclamer un FIT 8-bits mais ts les outils de calcul de master dark
      que j'ai utilisé (AS!3, Astrosurface, PIPP) ne semble produire que du FIT-16. On peut s'en tirer en donnant à Tangra une séquence pré-traitée (via les outils sus-cités) mais il y a t-il une autre solution
       
      2. Puisque l'on parle de dark, n'est il pas préférable (et au passage possible) de faire le retrait à l"acquisition ? Cette facon de procéder ne permettrait elle pas, en particulier, de supprimer les pixels chauds qui faussent l'évaluation de la dynamique (est-ce mon étoile cible qui sature ou un de ces pixels chauds ?)
       
      3. Il n'y aucun filtre dans mon train optique, même pas un IR-UV-block. Est ce un problème étant donné que seul le flux brut nous intéresse ?
       
      4. Si j'ai bien compris, Tangra exploite directement les timestamps inclus dans le fichier .SER. Pas besoin de changer de format d'acquisition / de générer un log complet (avec timestamps séparés) ? 
       
      5. Si quelqu'un sait comment connecter un joystick /  game paddle sur un serveur INDI (voire GSServeur car je peux aussi travailler sous Windows), je suis preneur !
       
      Merci par avance pour vos lumières et, en tous cas, de m'avoir lu jusque là.
       
      Jocelyn
       
       
      (1) S'agissant d'un galop d'essai  je me suis contenté d'une synchro via NNTP sur le serveur time.euro.apple.com
      (2) C'est la première fois que j'utilise ce logiciel. Il est très très bien fichu au premier abord : mis 5 mn à sortir ma première courbe.
  • Évènements à venir