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Le Soleil et la meteo (Suite n°2)

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quote:
là j'ai pas compris vaufrègresI3

C' est ptet un rituel chez les climatoseptiques, le coupage de la barbe ?
Par exemple, Allègre a coupé la sienne.

Faudrait faire un sondage sur ce forum ...

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>>"...l'on voit le génial scientifique se faire couper la barbe (là j'ai pas compris vaufrègresI3 ?)<<

Facile ChiCo.. : Le réchauffement anthropique... c'est la barbe !

Sinon, la pasionaria "à réaction" du RCA, Valérie Masson-Delmotte, elle est quand même bien excitée actuellement.. Perso je la supporte plus, et je trouve Courtillot (en particulier) extrêmement patient avec elle..
Pour le docu, c'est sûr que j'en attendais autre chose..

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Pour information:
Valérie Masson-Delmotte est climatologue
Vincent Courtillot est géophysicien
quant à Claude Allègre, il est géochimiste.

Chercher la, le , les intrus
Question subsidiaire: parmi ces trois chercheurs lequel a étudié l'anthropologie du climat??

[Ce message a été modifié par maire (Édité le 06-04-2010).]

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On a déjà évoqué le fait que la controverse scientifique a aussi parfois comme racine la lutte... pour les budgets que les divers secteurs de recherche se disputent..
C'est sans nul doute, et entre autres, l'un des moteurs de la fameuse pétition initiée par la "survitaminée" VMD..

Je note que "l'éthique" scientifique dont se revendiquent les signataires, on aurait aimé la voir se manifester parfois un tout petit peu ces dernières années afin de modérer et rationnaliser quelque peu le catastrophime ambiant des politiques et des médias, discours stérile et inutilement culpabilisant conduisant finalement à une forme de fatalisme démobilisateur..

La "climatologie", elle émerge avant tout de la polyvalence de chercheurs de multiples disciplines et horizons... comme le souligne plaisamment Courtillot dans un interwiew du Figaro du 02 avril 2010, interwiew que je reproduis in-extenso ci-dessous :
http://www.lefigaro.fr/environnement/2010/04/02/01029-20100402ARTFIG00729-le-giec-n-est-pas-le-garant-de-la-verite-scientifique-.php


INTERVIEW - Le géophysicien Vincent Courtillot répond à la pétition des climatologues.

Dans un courrier adressé jeudi à la ministre de la Recherche, Valérie Pécresse, 400 chercheurs spécialistes du climat se sont plaints des «accusations mensongères» portées contre eux par les climatosceptiques (voir nos éditions d'hier). L'un de leurs chefs de file, le professeur Vincent Courtillot, directeur de l'Institut de physique du globe à Paris, nommément mis en cause, a accepté de répondre en exclusivité aux questions du Figaro.

LE FIGARO. Comment réagissez-vous à cette pétition?

Vincent COURTILLOT. J'y suis attaqué de manière profondément fausse et choquante. Je partage cet honneur avec Claude Allègre. Celui-ci n'a pas besoin de moi pour défendre son point de vue. Certes, une partie de nos conclusions sur la question de l'origine du réchauffement climatique sont proches, mais il a ses arguments et ses méthodes et moi les miens. Je me bornerai donc à répondre aux accusations explicitement portées contre moi.

Comme celle de porter des «accusations mensongères» à l'encontre de la «communauté» des climatologues…

Il faudrait d'abord définir les contours de cette communauté dont il est permis de se demander si elle ne s'est pas autodécrétée comme telle. Si deux de ses principaux leaders, Jean Jouzel et Hervé Le Treut, sont respectivement spécialistes de géochimie et de modélisation numérique, mes collègues et moi-même avons une grande expertise du traitement des longues séries de mesures en observatoire. Toutes ces approches ont quelque chose à apporter à la climatologie, science jeune et faite surtout de l'addition de nombreuses disciplines très diverses. Les pétitionnaires confondent (volontairement?) leur communauté avec le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). C'est lui dont je critique le mécanisme. Je maintiens que même avec les scientifiques les plus nombreux, un système de ce type ne garantit en rien de dire, à un moment donné, la «vérité scientifique». Celle-ci ne peut pas être le résultat d'un vote démocratique… Un seul avis contraire peut se révéler in fine exact. Le XXe siècle en regorge d'exemples: ainsi, dans mon domaine, celui de la dérive des continents, un Giec n'aurait su dire la vérité qu'avec soixante ans de retard!

Les signataires vous reprochent de douter de leur «intégrit黅

C'est faux. Je critique simplement les interprétations de certains d'entre eux. Est-ce désormais interdit en sciences? En outre, c'est oublier le fait que les «carbocentristes», comme les «climatosceptiques» d'ailleurs, ne parlent et ne pensent heureusement pas tous d'une seule voix. On gomme trop souvent les divergences utiles qui les opposent.

Avez-vous publié les résultats de vos travaux dans des revues scientifiques?

Le texte de la pétition me reproche en effet de n'être pas «passé par le filtre standard des publications scientifiques». Mais c'est encore une fois absolument faux! Six articles ont été publiés en cinq ans dans des revues internationales de haut niveau: Earth and Planetary Science Letters (EPSL), Comptes rendus de l'Académie des sciences et la dernière dans Journal of Atmospheric and Solar-Terrestrial Physics . Deux autres sont soumis à l'évaluation de nos pairs anonymes. Aucun n'a pour l'instant fait l'objet de critiques scientifiques, à l'exception d'un article dans EPSL il y a deux ans . Mais nous avons répondu, mes collègues et moi, point par point, dans la revue. J'ajoute que toutes nos études ultérieures n'ont fait que renforcer nos premières conclusions. C'est seulement après tout ce travail, effectué «dans l'ombre», que j'ai publié cet automne, dans le livre (1) visé par la pétition, le résumé de ces recherches.

Vous allez donc continuer...

Jusqu'à nouvel ordre, il n'y a pas de censure idéologique en sciences… La meilleure manière de critiquer nos résultats scientifiques n'est pas d'envoyer une pétition à des «tutelles» mais de soumettre par les mêmes voies des articles pour publication. Comme l'écrit mon collègue physicien Jean-Marc Lévy-Leblond, «que les signataires jugent nécessaire de faire appel aux pouvoirs politiques et administratifs pour étayer leurs positions revient à reconnaître le manque d'indépendance qui leur est reproché par leurs adversaires, et qui obère la fiabilité des travaux du Giec». Je n'oublie donc en rien «les principes de base de l'éthique scientifique», comme cela m'est reproché. Mes collègues et moi avons simplement contribué à ouvrir un débat qu'il était auparavant très difficile d'avoir.

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quote:
On a déjà évoqué le fait que la controverse scientifique a aussi parfois comme racine la lutte...

Le reste du texte de vaufrèges13 montre bien en effet que Courtillot le Climatoseptique ne reste pas passif longtemps lorsqu'il aborde une lutte.

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OK Pascal, et VMD faut le dire... certains la verraient bien en curé, avec une calotte !
D'un autre côté, y parait qu'on a vu Courtillot et Allègre avec deux carrioles sans mulet...

Mais je dis ça... je dis rien hein. A chacun de faire son opinion..

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Courtillot se plante constamment, et se pose par principe "contre". Dans le débat sur la crise crustacé-tertiaire, par exemple, il niait l'astéroïde au profit des Trapps du Décan.
Je commence à me demander si son climatosceptisme n'est pas une "posture" d'origine psychologique plutôt que scientifique ?

S

PS : Il y a des erreurs numériques dans ses publications : il ferait mieux de remettre son calcul avant qu'on ne le rembarre.

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C'est amusant de voir les chouchous de la maîtresse se retrouver au fond de la classe avec le bonnet d'âne.
Une pétition ! Pourquoi pas une manif...

Il faut le dire et le répéter, il n'y a pas de climatologues, il n'y a que des glaciologues, des physiciens, des statisticiens, des géophysiciens... Et cette dernière discipline a tout autant sa place dans le débat que les précédentes. Mais bien sûr, ça arrange bien certains de nous faire croire le contraire.

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>>Courtillot se plante constamment, et se pose par principe "contre". Dans le débat sur la crise crustacé-tertiaire, par exemple, il niait l'astéroïde au profit des Trapps du Décan<<

Bah !!... Je ne connais pas précisément les arguments de Courtillot, je connais mieux ceux produits par les tenants de l'astéroïde au Yucatan, confortés récemment.. Mais le débat n'est pas clos, non non . Voilou un paléontologue qui nous affirme maintenant que l'extinction des dinosaures serait "le résultat d'un long processus de dérèglement climatique" :
http://info.france2.fr/monde/extinction-des-dinosaures-la-guerre-des-theories-61949522.html

Pourvu que les tenants de l'astéroïde n'envoient pas une pétition au ministre allemand de la recherche pour souligner le manque d'éthique de ce trublion !

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Une question con qui va dans le sens superfulguran... Les trapps du Deccan courtillotesques, phénomène volcanique titatesque certes, mais sur un (delta T : parlé sciences durs ) intervalle de temps plus long a priori qu'un phénomène météoritique... Donc l'obscurcissement aurait été sans doute plus rapide et donc plus obscur... Ah le coté obscur... toujours il nous hante

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D'après ses chiffres le volume de basalte épanché sur les traps du Décan serait de 10 % de la production de toutes les dorsales du globe (qui sont sous marines) soit un volume de quelques kilomètres cube par ans (un à trois ???) soit un volume total de 2 millions de kilomètres cubes répandus sur une surface grande comme la France en un million d'années (ça représente une couche de 4 km d'épaisseur). De là à dire que cet objet géologique, certes énorme, à damé le pion à l'astéroïde de la limite KT, j'en sais rien.
Fred

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La dernière mouture de ma présentation sur cette lamentable affaire climatique : http://astrosurf.com/astrocdf67/dossier_divers/climatJC.pdf

Personne n'aime en fait la vérité, car elle dérange beaucoup notre monde émotif sous-jacent. La voir dans toute sa complexité exige d'être capable de souffrir, en voyant mourir ses propres convictions parfois anciennes. Qui est capable de le faire? Qui aime la vérité plus que lui-même? Je ne dis pas que je le puis, je constate juste que nous sommes tous accrochés à nos idées et que l'énergie à dépenser pour les perdre est forte. C'est un peu comme les liaisons atomiques. C'est bien pourquoi dans cette affaire de climat la vérité émergera avec beaucoup de retard, car à ces freins émotionnels* il s'y ajoute encore des enjeux de pouvoir et financiers. Je crois que bien plus tard cette affaire restera un cas d'école pour centres de formation au journalisme et un souvenir douloureux pour une presse française de tous bords qui y aura perdu une partie de son honneur d'informer en choisissant un camp et en voilant les arguments de l'autre.

* Je dis bien émotionnels, car les idées ne sont que les masques que portent nos émotions pour sortir en ville...

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Joël Cambre, je résume ton propos (qui n'est malheureusement pas que le tien) :

Le GIEC c'est tous des pourris etpi le climat a toujours varié et d'ailleurs les climatologues ne sont pas tous d'accord, en plus on mesure les températures là où il fait chaud et puis de toutes façons les températures n'augmentent plus, et même il faisait plus chaud au Moyen Age, d'ailleurs le CO2 joue peu sur le climat et en plus c'est le réchauffement qui l'augmente, même les glaciers reculent depuis avant l'augmentation du CO2 et puis les pôles se réchauffent et se refroidissent, y a moins de cyclones et le niveau des océans monte moins vite, et l'approche empirique est mieux que l'approche théorique, mais heureusement y a de nouvelles théories qui montrent que le soleil est la cause de tout et qu'on va se les geler dans les 20 ans à venir.

Tu crois que ce type d'argumentaire fait avancer le débat ? Je pourrais souligner toutes ses contradictions, mais est-ce bien utile, ça saute aux yeux

Tu écris :

quote:
Personne n'aime en fait la vérité, car elle dérange beaucoup notre monde émotif sous-jacent.
Permets moi de te dire que tu devrais t'appliquer à toi-même ce précepte.

De toutes façons, c'est pas très classe de tirer sur l'ambulance ... Le GIEC est discrédité, ses travaux vont rapidement passer aux oubliettes, vivent Claude Allègre et Vincent Courtillot nos nouveaux prophètes, croissons et croissons encore sans entrave.

Comme je le disais plus haut, si tu es un vrai sceptique défais toi de ta pensée unique.

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Ce passionnant débat que je prends en route a au moins l'intérêt de susciter la réflexion....
Toute théorie scientifique doit pouvoir être critiquée et le citoyen lambda doit pouvoir disposer de tous les éléments pour se forger son opinion.
Si il devait s'avérer que le réchauffement climatique est non fondé, cela aura au moins le mérite (de tenter) de relancer l'économie autour de l'écologie, les énergies renouvelables, le développement durable, le bio, et blablabla... ce qui n'est peut être pas un mal (sauf que je commence à saturer un peu devant cette avalanche médiatique "verte").

Stef

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Ah j'adore la présentation de Joël , je n'ai pas tout lu c'est dense, on y apprend plein de choses certes mais on y relève aussi des phrases pour le moins orientés à chaque diapo... De plus, le point 4 on doit l'apprendre en première année d'école de météorologie... Rien à faire là. Et il y a des modèles de gradient de température du à l'urbain... etc. Tu dis que les choses sont complexes.. oui elles le sont! Elles sont surtout multifactorielles... Et je ne parle même pas de la panacée universelle qui montre que le soleil joue un grand rôle dans la compréhension des mécanismes du climat...
Chti exemple "d'orientation orienté" (faute de temps comme d'hab ): "Le GIEC/IPCC est composé de fonctionnaires onusiens désignés par les Etats, qui ne sont pas tous climatologues."
Ne pourrait-on pas répondre alors que Messieurs Allégre et Courtillot ne sont pas climatologues non plus ?... La crédibilité n'est pas toujours là où on l'attend ... On navigue en plein dans les nuages cotonneux dans cette présentation Vrouuup!!!
Le GIEC pas objectif? Heu... mais cher Joël, la subjectivité règne sur cette planète... il me semble. JE suis subjectif, TU es subjectif (euh oui désolé ), il est, nous... etc. Et faut faire avec! La démocratie c'est un jeu d'acteurs et de contre-pouvoirs. Même si tu n'est pas d'accord avec le GIEC tu dois bien admettre que grâce à lui on progresse tous! Le site de la pensée unique (remercié dans ta présentation) tenu par un ancien directeur de recherche au CNRS... ce n'est pas forcément un critère d'objectivité et de pertinence non plus... Justement quand on est à la retraite on met un peu plus sous le boisseau la réserve due au respect de la maison... je signale que je suis aussi dans la maison et que je la respecte bien entendu. Et c'est bien connu dans les maisons les plus vénérables il y a des dissensions et heureusement!!! La science en a besoin...
Rappel de mon credo TRES subjectif: on s'en tape que le réchauffement soit anthropo ou pas (enfin presque... ), l'essentiel est de faire ce qu'il faut pour s'en affranchir...
C'est au moins aussi subjectif que la conclusion de ta présentation qui fini par un raccourci pour le moins binaire. Je cite "que oui l’effet de serre d’origine humaine existe, mais que le GIEC est déraisonnable en lui attribuant à 90% de certitude le rôle essentiel dans le réchauffement climatique! Pour moi ce réchauffement est tout simplement d’origine naturelle."
Et toujours une réflexion très subjective de ma part... : Sans doute le GIEC pousse un peu en attribuant 90% au GES (Gaz à Effet de Serre) d'origine humaine mais de là à aller directement avec un culot en acier trempé au raccourci qui consiste à dire qu'il est d'origine (toute) naturelle, cette démonstration n'a rien de scientifique, je suis désolé.

[Ce message a été modifié par maire (Édité le 08-04-2010).]

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caeldrim a écrit: " cela aura au moins le mérite (de tenter) de relancer l'économie autour de l'écologie, les énergies renouvelables, le développement durable, le bio, "

Voilà, travaillons à cela.

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Sous la plume mordante de Christophe Barbier, un point de vue qui rejoint entre autres ce que j'évoquais plus haut : Le recours permanent au discours catastrophiste et moralisateur de certains idéologues - je cite :"pour obliger les citoyens à penser comme eux. Les écologistes sincères -les plus nombreux- n'ont pas su se débarrasser de ces mauvais alliés et peinent à développer une pédagogie de la raison, accessible à tous"
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/allegre-et-le-bris-de-vert_882490.html

L'édito de Christophe Barbier :

Allègre et le bris de vert

Les écolo-catastrophistes sont les meilleurs alliés d'Allègre l'approximatif.

Après La Guerre des boutons, de Louis Pergaud, et les plus belles peignées des copains du Petit Nicolas, voici que le pugilat des climatologues enrichit la chronique si française des guéguerres puériles et picrocholines. Triste spectacle que ces escouades de savants se réfugiant dans les jupes de Valérie Pécresse, pour que leur ministre les protège de Claude Allègre. Pitoyable cirque que l'aveu par ce dernier du rabotage de quelques courbes, afin qu'elles épousent les circonvolutions de ses raisonnements.

Il est impossible de donner raison à Claude Allègre, essayiste approximatif, polémiste à ressort d'histrion et pot d'échappement démagogique. S'il est toujours roboratif de le voir pourfendre les forts en dogme de l'écologie, et souvent amusant de l'écouter briser du vert, on ne peut le suivre dans ses concassages de postulats scientifiques: Allègre est à la vérité ce que César est à la sculpture. A force de penser à rebrousse-poil, il raisonne à l'envers et croit qu'il suffit de proclamer le contraire du pas sûr pour dire le vrai. Il se rêve Galilée mais n'est qu'un Don Quichotte, avec le panache de la déraison et le grotesque de l'entêtement. De tels mauvais coucheurs de la pensée sont nécessaires pour que les disputes soient belles et les rhétoriques, affûtées, mais ils lassent dès qu'ils se prennent au sérieux et rêvent de réhabilitations officielles et de consécrations académiques. Le droit d'avoir tort n'est pas un permis de pérorer.

Aussi affligeante est la crispation capricieuse des adversaires d'Allègre. La colère légitime des savants anonymes est polluée par la jalousie de mandarins aux succès d'édition étiques et, parfois, par les ruses de quelques idéologues. C'est ainsi que le noble combat pour l'environnement se corrompt de la funeste lutte pour la décroissance. Les plus extrémistes trimballent même, dans les fourgons du sauvetage de la planète, un altermondialisme de pacotille et un anticapitalisme de contrebande, et ils cachent sous le vert de leur discours le rouge de leur pensée -quand ce n'est pas du brun.

Les écologistes sincères -les plus nombreux- n'ont pas su se débarrasser de ces mauvais alliés et peinent à développer une pédagogie de la raison, accessible à tous. Ils préfèrent mêler le catastrophisme à la morale pour obliger les citoyens à penser comme eux. Ainsi, ils se font les alliés involontaires d'Allègre et de ses disciples, que le peuple applaudit parce qu'ils soulèvent la chape de la mauvaise conscience et débarrassent l'horizon de toute apocalypse. Les Français ne pensent pas qu'Allègre a raison, mais ils le souhaitent, tant ils sont las du cauchemar qu'on leur promet de Johannesburg à Copenhague. Allègre fait un malheur comme prophète parce qu'il n'est pas un prophète de malheur.

Que les amoureux de la nature renouent avec l'humanisme: on ne sauvera pas la planète contre l'Homme. Que les politiques engagés dans l'écologie comprennent que la croissance et l'emploi sont plus importants que l'ozone et la luzerne. Que Nicolas Hulot, qui a réussi à claquer la porte du Grenelle de l'environnement en la laissant ouverte, écrive un Pacte écologique pour l'après-crise et non le testament de la planète.

Les Chinois ont atteint 12 % de croissance au premier trimestre de cette année. C'est une réalité plus certaine encore que le réchauffement climatique.

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quote:
Les Chinois ont atteint 12 % de croissance au premier trimestre de cette année.

Oui, au prix du massacre de leur environnement, comme au Brésil. On fera les comptes après les prochaines tempêtes de sable sur Pékin et les futures sècheresses en Amazonie. Barbier est l'archétype des adeptes de la croissance pour la croissance. Il va croitre où le Barbier, quand il aura tout bétonné, sur la planète Mars ? C'est lui le démodé, le vieux ringard, qui n'a pas compris que le monde a définitivement changé et que le souci de l'écologie ne va faire que croître dans le futur. Et qu'il faut qu'on dégote fissa un autre mode de développement qui ne laisse personne sur le carreau, tout en préservant la planète. Réchauffement ou pas.

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Kaptain > Je ne crois pas que C. Barbier soit l'affreux jojo que tu décris, en particulier qu'il soit partisan d'une croissance échevelée au détriment total de l'environnement ...
Quant aux idéologues de service qui pronent la décroissance le ventre plein, il faudrait qu'ils expliquent comment ils comptent l'imposer aux sociétés autrement que par une dictature hautement répressive.

La croissance en Chine, vue de nos sociétés occidentales globalement repues, il parait un peu hypocrite de la considérer comme mal venue et non appropriée aux temps nouveaux... Ils font un peu ce que nous avons fait pendant les 30 glorieuses, erreurs comprises... Mais il est clair que très bientôt les contraintes environnementales et surtout sociétales seront telles qu'ils auront inévitablement à faire face à de graves crises qui remettront totalement en cause leur "modèle" de société (l'omnipotence du "parti" à tout niveaux, la quasi-absence de protections sociales et de règlementation du travail, le nationalisme exacerbé et parano, etc) et, en conséquence, leur modèle de développement. Certains signes ne trompent pas.
Face à ce type de situation, il est à craindre que les dirigeants chinois agitent le chiffon rouge dans les conflits régionaux latents, histoire de raviver opportunément la fibre nationaliste, celle-ci faisant office alors de pare-feu interne, comme toujours.
De toute façon, les conflits nés de la raréfaction des énergies fossiles et des matières premières donneront bien des motifs aux fauteurs de guerres..

Entre la croissance débridée (bien compromise dans nos sociétés quand même ), et la décroissance dure, il existe sans doute une autre voie à suivre, une autre perspective à inventer certes, non sans remise en cause du système actuel entre autres de notre mode de consommation et du partage des richesses...

Nul besoin de nous infliger l'hypothétique RCA pour s'en convaincre..

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Quoi qu'il en soit, pour maintenir le niveau de vie en l'état actuel, et permettre l'accès à ce même niveau de vie aux pays émergents, cela ne se fera pas sans peine !

Les stocks de lithium sont au taquet (quid des technologies afférentes ?), les stocks de phosphore sont au taquet (exit engrais, bonjour famines...), les ressources en eau potable sont compromises, les stocks d'énergies fossiles sont au taquet aussi, les stocks d'uranium 235 ne feront pas long feu non plus !

Le seul moyen de compenser le manque de ressources (lithium, phosphore, eau, matières premières pour l'industrie chimique, etc...) c'est d'avoir accès à suffisamment d'énergie pour être en mesure d'accélérer les processus de recyclage.
L'énergie, tel est le maître mot ! La survie de notre civilisation, l'accès de notre mode de vie à d'autres pays, tout passe par l'énergie.

Or, justement, question énergie, on est au taquet.
Le solaire comme solution ? Ils me font rire les écolos avec le solaire. Quid des filières de recyclage des panneaux ? Quid de la pollution aux métaux lourds ? Quid de la consommation d'eau nécessaire à leur production ? Quid des tempêtes qui arrachent les panneaux ? On fait quoi en hiver quand les panneaux sont couverts de neige ? On fait quoi en période de mauvais temps ?

Les gens sont-ils au courant que si on voulait passer toutes nos voitures à l'électrique, il faudrait doubler le parc nucléaire français ?

Bref, entre pénurie de matières premières (lithium, phosphore, eau, hydrocarbures...) et la nécessité de les recycler, le besoin de passer les transports à l'électrique, les pays émergents qui arrivent dans le jeux... Il va y avoir un problème sérieux de ressources énergétiques pour lequel le renouvelable ne suffira pas !

Si on veut sauvegarder notre mode de vie, il va falloir compter avec les surrégénérateurs au thorium ! Parce que la fusion nucléaire c'est pas pour demain, et d'ici à ce que cela fonctionne, il sera trop tard depuis longtemps !

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Tournesol a écrit:

Or, justement, question énergie, on est au taquet.
Le solaire comme solution ? Ils me font rire les écolos avec le solaire.

***************
Dans certains villages africains au sahel, pour ne prendre que cet exemple, les heureux possesseurs d'une pompe d'alimentation en eaux ne rigole pas de la même manière...

Quid des filières de recyclage des panneaux ?

************
La durée de vie des panneaux dépend de leur qualité de construction. En général sup. à au moins 30 ans... voire plus.

Quid de la pollution aux métaux lourds ?
**********
Dans la confection des cellules solaires? Être précis ds les questionnements nous devons. Le silicium est très utile dans la nature... Les métaux lourds sont des éléments naturels de notre planète, par contre c'est leur concentration à des endroits bien particulier qui est dangereuse.

Quid de la consommation d'eau nécessaire à leur production ?
****************
Combien de fois plus que la voiture avec laquelle nous roulons? (je ne parle même pas là de la faible durée de vie d'une voiture...). Mais effectivement, c'est à prendre en compte dans le bilan.

Quid des tempêtes qui arrachent les panneaux ?

*********************
Pas d'exemple connu pour des constructions dignes de ce nom.

On fait quoi en hiver quand les panneaux sont couverts de neige ?
***************************
On fait fondre la neige au lance flamme à kérozéne pourquoi? Nan je déconne. Il produisent un faible courant proportionnel à l'épaisseur, il y avait de la neige sur mes panneaux cet hiver

On fait quoi en période de mauvais temps ?
***************
Les panneaux produisent du courant quand même à travers les nuages... (plus important que quand ils sont recouverts de neige ) mais en général quand il y a des panneaux c'est qu'on a calculer un nombre de jours minimum d'ensoleillement. Donc argument caduque.
Astroamicalement

[Ce message a été modifié par maire (Édité le 09-04-2010).]

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Y a un volcan qui crache pas mal en ce moment, l'éruption peut durer longtemps (jours voire semaine) selon les spécialistes de la spécialité.

On va se peut-être se refroidir un peu comme à l'époque du Krakatau ou du Pinatubo début des années 90? (deux ans d'anomalie avec ce dernier)
Ce phénomène est connu et avéré

Si celui du parc de Yellowstone se réveille, là on va se les peler ...

[Ce message a été modifié par Pierre (Édité le 15-04-2010).]

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Kaptain, tu as lu ?
quote:
They identified a link between fewer sunspots and atmospheric conditions that "block" warm, westerly winds reaching Europe during winter months.
C'est-à-dire : "Ils ont trouvé un lien entre moins de taches solaires et des conditions atmosphériques qui "bloquent" les vents d'Ouest chauds qui atteignent l'Europe pendant les mois d'hiver."

Mais juste aprés :

quote:
But they added that the phenomenon only affected a limited region and would not alter the overall global warming trend.

"Mais ils ajoutent que le phénomène n'affecte qu'une région limitée et ne modifierait pas la tendance de réchauffement global"

Et encore, plus loin :

quote:
If we look at the last period of very low solar activity at the end of the 17th Century, we find the coldest winter on record in 1684, but the very next year - when solar activity was still low - saw third warmest winter in the entire 350-year (CET) record.
"Si nous regardons la dernière période d'activité solaire très basse à la fin du 17ème siècle, nous trouvons l'hiver le plus froid enregistré en 1684, mais les années immédiatement suivantes - alors que l'activité solaire était encore basse - ont vu trois hivers les plus chauds enregistrés dans les 350 ans des archives du CET."

Donc faut relativiser, oeuf corse ...

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Le sujet du post étant "la météo" il y a donc bien influence du soleil sur la météo...

Quant à une influence sur le climat, that's the question, my dear Watson.

Amicalement.

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