Fourmi103

Actualités de Curiosity

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Super > "Sinon, Daniel, pourquoi renoncent-ils au RTG ??"

Il me semble avoir compris que la décision du mode d'alimentation en énergie n'a pas encore été déterminé officiellement.. On peut supposer que se procurer de l'Uranium 238 ne soit pas aisé.. Celui de Curiosity provient d'un sous-marin Russe..
Ce genre de "bonnes manières" se négocie d'abord au niveau politique (puis avec un bon paquet de pognon)..


Kaptain, la Nasa a simplement retenu la leçon des Viking..

En se fixant comme "modeste" objectif officiel de "chercher si les conditions nécessaires à la vie ont été réunies sur Mars", la Nasa se décharge "du fardeau de devoir trouver des preuves de vie", comme l'analysait très justement Philippe Henarejos dans un des derniers "Ciel&Espace"..
Ce n'est pas seulement de l'humilité, c'est aussi de la prudence ..

Sauf que, par ailleurs, ils ne cessent de parler de la XXX.. Même dans le dernier communiqué faisant état de la découverte de carbone, ils définissent ainsi cette découverte : "One class of substances SAM checks for is organic compounds -- carbon-containing chemicals that can be ingredients for life."... "... ingrédient pour la vie"..

Et sauf que "SAM" est capable de détecter et trier les molécules organiques par type (après une "cuisine" qui peut prendre plusieurs semaines) et dispose d'une case "chiralité" pour mettre en évidence le biotique..
Si on amené tout ce bazar hyper sophistiqué sur Mars, ce n'est surement pas que pour faire de la géologie et de la chimie des minéraux..

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 05-12-2012).]

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"ils sont en train de s'apercevoir de l'écrasante supériorité du solaire sur le nucléaire ! "

Il parait que les verts vont proposer des éoliennes!

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On parle de possible retour d'échantillons !

quote:
LOS ANGELES (Sipa-AP) -- Quatre mois seulement après l'atterrissage du robot Curiosity sur la planète Mars, la NASA, l'agence spatiale fédérale américaine, a annoncé mardi soir qu'elle allait envoyer une autre mission robotisée sur la planète rouge en 2020.

Ce nouvel explorateur martien sera conçu sur le modèle de Curiosity (ou Mars Science Laboratory), a expliqué John Grunsfeld, ancien astronaute et administrateur scientifique de la NASA, lors d'une conférence de presse au congrès de l'Union américaine de géophysique (AGU), qui se tient cette semaine à San Francisco.

Pour maintenir les coûts à un niveau raisonnable, les ingénieurs vont reprendre les plans de Curiosity, recycler des pièces détachées lorsque cela est possible et utiliser des technologies déjà éprouvées, notamment le système d'atterrissage qui a permis en août dernier de poser le robot de la taille d'une voiture dans un cratère martien.

Le programme martien rédéfini

Cette annonce survient au moment où la NASA redéfinit son programme martien dans une période de restrictions budgétaires.

Il est trop tôt pour connaître les détails de cette mission, comme le lieu d'atterrissage ou le type d'instruments et d'outils choisis pour explorer la surface de Mars. Les objectifs scientifiques de la mission sont encore flous, mais John Grunsfeld a précisé que ce robot devrait au moins permettre de lancer une campagne de retour d'échantillons martiens, un but poursuivi par les chercheurs qui traquent des traces de vie passée sur Mars.

Dans les mois qui viennent, une équipe d'experts va débattre de la possibilité d'équiper le futur robot d'outils de forage et de stockage des roches martiennes, en vue d'une récupération par une autre mission spatiale. La NASA doit mettre en oeuvre la volonté du président Barack Obama d'envoyer des humains vers Mars dans les années 2030.

Curiosity-bis

La mission Curiosity a coûté 2,5 milliards de dollars (environ 2 milliards d'euros), dépassant le budget et le calendrier initialement prévus. Le nouveau robot devrait coûter moins cher, grâce aux économies d'échelle. Une estimation indépendante l'évalue à 1,5 milliard de dollars (1,2 milliard d'euros). La NASA n'a pas encore fourni son calcul.

Ce Curiosity-bis n'est pas la seule mission martienne au programme de ces prochaines années. En 2013 la NASA prévoit de lancer la mission MAVEN (Mars Atmosphere and Volatile EvolutioN) pour étudier les couches supérieures de l'atmosphère. En 2016 est prévu le lancement de la mission InSight, annoncé fin août. Un sismomètre, fourni par des équipes européennes, et une sonde permettront d'étudier l'activité sismique de Mars.

La NASA prévoit par ailleurs de participer aux missions ExoMars de 2016 et 2018, même si elle s'est en grande partie désengagée de ces projets, lancés au départ avec l'Agence spatiale européenne (ESA), qui a récemment signer un accord avec la Russie pour sauver ces missions. La NASA prévoit d'envoyer un petit atterrisseur en 2016.


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Hips !

[Ce message a été modifié par Kaptain (Édité le 06-12-2012).]

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"Préparer" le retour d'échantillons martiens, c'était aussi un des objectifs envisagés pour le rover "Pasteur" d'"ExoMars". Je ne sais pas où ils en sont sur ce point, mais j'imagine qu'aujourd'hui les Russes et l'ESA ont d'autres soucis..

Le retour d'échantillons, ou "Mars Sample Return", c'est un peu "le serpent de mer" de la Nasa.. Un véritable "Usine à gaz" : étage de croisière pour voyage terre-Mars, atterrisseur(s) + rover(s) + "mini fusée" pour le retour d'échantillon vers un orbiteur en attente, puis voyage Mars-orbite terrestre, larguage et parachutage d'une capsule de 500 gr d'échantillon sur terre.. pour lequel on n'a aucune garantie de son intérêt réel..

Tout ça constituant plusieurs premières, et des techniques totalement nouvelles à élaborer.. sans parler du coût..

Bref, inutile de rêver dans le contexte actuel..

A moins que Curiosity trouve un os ..

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A propos de mon histoire d'impacteur... En fait, il y a bien eu un impacteur martien avec la mission Curiosity !
http://www.nasa.gov/mission_pages/MRO/multimedia/pia16456.html

"Two minutes after letting go of the cruise stage, the entry vehicle jettisoned two 165-pound (75-kilogram) blocks of tungsten called "cruise balance mass devices.""
"The large impacts created craters with diameters ranging from 10 to 16 feet (3 to 5 meters) diameter, about what was expected from the tungsten blocks."
http://www.nasa.gov/images/content/711837main_pia16456-scars_full.jpg

En fait, on peut même s'interroger sur deux points :

1. Où sont exactement ces impacts ? Aurait-on pu aller les analyser ?
2. Dans une mission ultérieure, ne peut-on pas contrôler les zones d'impacts ?

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quote:
A moins que Curiosity trouve un os..

Et non: là, ce serait la fin de notre longue quête, nous nous serions trouvé nous-mêmes. Mars n'aurait dès lors plus aucun intérêt...

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Tryphon > Ces deux lests de 75 kg ont été largués juste avant la rentrée atmosphérique pour déplacer le barycentre de la sonde (qui était dans l'axe) et créér un déséquilibre permettant un bon angle d'attaque et une portance correcte.. Je n'ai pas connaissance que les impacts résultant soient destinés à une étude ultérieure.. Il est très peu probable que Curiosity aille faire le détour pour observer les cratères..

En fait, la technique des impacteurs est surtout utilisée pour l'analyse spectro de la composition des éjectas (poussières et gaz) ainsi qu'éventuellement l'étude du comportement des ondes sismiques induites dans le corps impacté.. Sur la lune, les impacts d'étages de lanceurs ont surtout servis à observer ce dernier point..

Pour Deep Impact, Smart était composé à 49% de cuivre et 24% d'aluminium, éléments que l'on ne trouve pas à l'état naturel, ceci pour éviter de corrompre l'analyse..
Pour l'étage de descente de MSL, aucune précaution particulière n'a été prise. Les divers constituant de l'engin ainsi que son carburant résiduel ont pollué toute la zone d'impact, il serait suicidaire d'aller s'y promener, plus encore d'y prélever un échantillon..


Kaptain > Ch'ui pas trop inquiet ...

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@Tournesol : Malheureusement aller analyser ces cratères "artificiels" sera assez délicat, car situés à 80 km du rover. Donc pas encore à portée de roue. Mais ça pourrait -et devrait- être envisageable.

Je met les images de ces impacts :

De mon côté, je complète peu à peu le puzzle du Sol 106. Il ne manque que deux images pour combler les deux trous.


Ce serait bien d'avoir des images sur le Mont Sharp histoire que ce panoramique ressemble à quelque chose…

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Vaufrèges, ce que je voulais dire, c'est qu'un bloc de tungstène à pleine vitesse est plus efficace qu'une foreuse alimentée par un panneau solaire ou un RTG.
Donc, l'intérêt que j'y vois c'est de creuser efficacement le sol.

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C'est le résultat de la réaction chimique des bactéries qui, sous l'impact, se retrouvent en surface, s'oxydent et réagissent au UV...

C'est pas ça ???

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@Kaptain : C'est ce que l'on appelle des images en "fausses couleurs" avec la couche Rouge qui est en fait prise dans le domaine des infrarouges, ce qui explique ces couleurs bleutées de matériaux qui devraient être en principe gris-bruns.

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Farpaitement !!

C'est aussi intéressant pour faire contraster les différents matériaux du sol, comme ici à Cap York :



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Bon, cela va être très compliqué pour aller rendre visite à ces impacts.

La carte parle d'elle-même

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Mosaïque un peu particulière au Sol 101 montrant un bon pan du ciel martien, en matinée. On peut voir que même au zénith, il n'est pas noir. Très sombre mais pas noir. Et pas de teintes bleutées. C'est assez étonnant pour le noter.


Et j'avance dans la complétion du panorama complet effectué au Sol 106 :


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Extrait de la prose d'Emily qui confirme ce que j'écrivais plus haut :

"Je savais que la mission devait commencer lentement, mais je dois l'admettre moi-même je suis surprise qu'au sol 119 la mission scientifique n'ait pas encore vraiment commencé. Ils sont encore dans le processus de mise en service de tous les instruments et outils. Pas grand chose n'a pas marché, mais c'est vraiment compliqué, et la complexité induit un rythme d'escargot." /../ ".. le dernier test important consistera à forer la roche.."
"Ils seront à la recherche de matières organiques dans des endroits beaucoup plus prometteurs une fois qu'ils pourront vraiment commencer à faire de la science. Il s'agit notamment de rechercher les minéraux argileux, des cratères d'impact récentes (qui excavent les matériaux du sous-sol qui n'ont pas été exposés à l'environnement trop longtemps), et de forer l'intérieur des roches les plus anciennes au pied du Mont Sharp, voire ce qui précède."

http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2012/12051713-curiosity-sol-117-agu.html

Position au sol 120, hier 07/12, déplacement d'environ 20m (Phil Stooke-umsf) :


Vue de la zone atteinte par le rover, des affleurements très particuliers (Ed Trudhan-umsf) Sol 120 :



Image cliquable :


http://www.edtruthan.com/mars/Sol120-Shaler-Navcam.jpg

Image 3 D :


http://www.edtruthan.com/mars/Sol120-Shaler-Navcam-Anaglyph.jpg

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Et d'y aller avec quelques unes de mes images

Sol 118 :


Panorama en couleurs du même sol, incomplet mais il devrait rapidement être comblé. J'aime bien l'éclairement de la scène


Et le Sol 120, que Daniel a déjà montré un peu plus haut. Le mien possède quelques rajouts.


Y a pas de doutes, c'est un site formidable, qui devrait nous en apprendre un peu plus sur l'histoire géologique de Gale. Ce serait pas mal que Curiosity grimpe sur une des strates afin de la briser et atteindre de la roche fraîche à analyser.

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Je vais exceptionnellement m'autoriser une réflexion de baroudeur qui peut sembler un tantinet hors-sujet - quoique :
On voit aux manettes de cet engin des gens qui ont passé un peu trop de temps devant des écrans - et pas assez sur le terrain.
Quant on explore un nouveau territoire entièrement vierge - en "première", l'important c'est de bouger, pour en découvrir au maximum les ressources et le potentiel avant de définir ses priorités en fonction de ces explorations préliminaires.
Tout ce qu'on n'a pas pu voir et comprendre "d'en haut" doit être exploré activement au sol (sinon c'est qu'on n'avait pas besoin d'y aller)
Faute de quoi on épuise rapidement ses ressources avant de découvrir - trop tard - qu'on a passé tout son temps à s'émerveiller interminablement sur un médiocre caillou à deux pas d'un véritable trésor.
C'est un problème bien connu de tous les prospecteurs.
Cette investigation préliminaire active n'empêche nullement de faire tous les réglages et étalonnages nécessaires pour la suite, bien au contraire elle les accélère, tout en fournissant abondance de précieuses données qui pourront être exploitées par la suite suivant les découvertes ultérieures.
Et faute de suite pour cause de panne ou d'accident, ce sera toujours ça de pris.
Il manque à tous ces esprits brillants un sens pratique basique.

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Absolument d'accord avec toi Alain ! Et je ne vois pas pourquoi tu devrais t'autoriser ce genre de réflexions : tu es tout à fait dans le sujet.
Je pourrais te dire qu'en randonnée c'est pareil. Par exemple quand j'allais sur le Mont Puget alors que de la neige s'y était déposé, je m'attardais à photographier les quelques plaques de neige alors qu'en haut c'était quand même plus intéressant.
Pour le cratère Gale et le Mont Sharp, c'est la même chose. Je trouve qu'on perd trop de temps là où nous sommes et qu'il faudrait à minima franchir la barrière de dune qui sont entre Curiosity et les premiers reliefs de la montagne. Glenelg est un endroit intéressant, mais il sera vite oublié lorsque l'on découvrira cet ailleurs.

Personnellement j'ai hâte que l'on atteigne les dunes, et que l'on y prenne de merveilleuses images, le Soleil se couchant sur les montagnes du cratère, et les moindres reliefs se révélant grâce à la lumière rasante .

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Deux remarques :

1)Pour la mise au point des divers instruments, ce n'est pas non plus totalement idiot d'explorer ce coin, apparenté géologiquement à un très ancien et large delta d'épanchement d'eau liquide.. Mais il est vrai que tout ça parait un peu "longuer" depuis le 6 août.. C'était bien prévu ainsi d'ailleurs, ils respectent le planning (3 à 4 mois de "rodage").. sachant aussi qu'il faut prendre en considération le fait que ce rover a une durée de vie potentielle bien supérieure à tout ce qui s'est déja posé sur Mars..

2)Vous noterez que la nouvelle direction prise hier s'oriente plein sud.. vers le mont Sharp ..

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Ah Daniel, la fièvre exploratrice me taraude depuis mon plus jeune âge ; ce ne sont pas tes sages remarques qui sauront la faire taire, quelle qu'en soit la raison objective
Tu m'excuseras, mais je trouve extrêmement timorés ces explorateurs virtuels qui passent des semaines à analyser trois coups de pelle dans le premier tas de sable venu quand tout un monde s'offre à leur Curiosity...
Quant à la durée de vie potentielle du robot, il en va de la sienne comme de la nôtre : chaque minute est précieuse, car capitaliser sur quelque chose d'aussi aléatoire n'est pas forcément une preuve de sagesse.

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Oui Alain, je comprend .. Mais la "fièvre exploratrice" de Curiosity est assez contrainte ...

Quelques éléments collectés sur Wiki (et quelques précisions personnelles) qui expliquent sans doute aussi la lenteur des opérations de "l'usine à gaz" Curiosity..

Le rover ne peut consacrer au mieux que 250 Watts d'énergie aux équipements scientifiques (bien moins en hiver). Mais seulement à tour de rôle pour chacun d'entre eux.. De ce fait, durant une journée martienne, le temps d'activité du rover est limité à 6 heures.

Le rover n'est généralement pas capable d'enchaîner les opérations et doit recevoir des instructions des opérateurs sur Terre pour entamer une nouvelle tâche..

Les activités scientifiques à mener sont conditionnées par plusieurs observations préalables effectuées à l'aide de différents instruments (par exemple caméra de navigation puis caméra scientifique puis ChemCam) entre lesquelles s'intercalent une analyse par les scientifiques sur Terre pour identifier les cibles intéressantes et définir en conséquence l'étape suivante.

Lorsque le rover est en route pour un autre site, il dispose de logiciels lui permettant de progresser de manière autonome en interprétant les images fournies par ses caméras de navigation. Mais sa progression doit être très prudente, car la capacité d'identifier les obstacles est limitée et en cas d'enlisement, retournement ou choc endommageant un des mécanismes ou instruments aucune réparation n'est possible. Or, le terrain martien est irrégulier et les zones géologiques intéressantes sont souvent situées dans des lieux escarpés.

Le rover dépend donc fortement des échanges avec les équipes au sol pour mener ses activités. Or plusieurs facteurs freinent ces échanges :

Il n'est prévu que deux vacations radio par jour martien entre le rover et les contrôleurs à Terre pour plusieurs raisons : le rover dispose d'une quantité d'énergie limitée à consacrer aux télécommunications, ces échanges utilisent comme relais un des orbiteurs martiens qui doit survoler le site du rover et le réseau d'antennes de réception sur Terre a une disponibilité limitée.

Le débit maximum est de 1,35 mégabit par seconde dans le sens rover-satellite et 256 kilobits dans le sens inverse.

La NASA a estimé le volume moyen de données scientifiques qui doit être transféré vers la Terre chaque jour à 250 mégabits tandis que les données utilisées pour établir le plan de travail représentent 100 mégabits par jour.

L'essentiel de ce transfert est assuré par MRO qui collecte les données en UHF durant son survol quotidien du site d'atterrissage de MSL aux alentours de 3 heures du matin. En moyenne MRO peut collecter chaque jour 687 mégabits de données avec un plus bas de 125 mégabits. La réception par le rover des instructions de la Terre se fait au début de la journée de travail en bande X à l'aide de l'antenne grand gain tandis que le compte rendu de la journée adressé par le rover passe par la bande UHF.

Mais les positions respectives de la Terre, de Mars et du Soleil ne sont pas toujours favorables à ces échanges.

A noter aussi qu'au-delà des 180 premiers jours de la mission, la réactivité des opérateurs et des scientifiques sur Terre est limitée car les équipes ne sont plus disponibles 24h sur 24 et 7 jours sur 7 mais reviennent à des horaires normaux.

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 08-12-2012).]

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quote:
Le rover ne peut consacrer au mieux que 250 Watts d'énergie aux équipements scientifiques (bien moins en hiver).

Pourquoi "bien moins en hiver" ?

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