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Salut à Tous,

Juste une petite question au sujet de cette mission : Savez-vous si l'amarsissage (ben oui, on n'est plus sur Terre) sera retransmis "en direct" (au décalage près) par la Nasa ? Car je trouve que le système de descente par grue est très audacieux (limite risqué) et si cela est possible, j'aimerai bien voir ça "en live".

Cricri

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Au niveau du vocabulaire, le terme "atterrissage" fait référence à la terre (le sol) et non à la Terre (la planète).. "Amarsissage" est donc inutile et inapproprié.. Même si "alunissage" est quelque peu entré dans les moeurs grace à Hergé et Tintin ..

La caméra qui servira à prendre des images de la descente s'appelle "MARDI" (Mars Descent Imager), et elle est située sous le rover à sa gauche.. Elle entrera en action seulement 2 mn avant l'atterrissage, c'est à dire dès que le bouclier thermique avant n'obstruera plus le champ de son optique. Les images seront exploitées par les scientifiques pour situer la zone d'atterrissage et identifier les formations géologiques intéressantes à explorer situées à moins de 2 km de celui-ci. La caméra doit prendre environ 500 photos (5 photos par seconde) à partir d'une altitude de 3,7 km (zone photographiée de 3x4 km) jusqu'à l'atterrissage (zone photographiée de 1 x 0,75 mètre) avec une résolution croissante de 2,5 mètres par pixel à 1,5 mm par pixel et donc sur une période de 2 minutes.

On sera toutefois assez loin des conditions du "direct" dans la mesure où, hormis le décalage dû à la distance Terre-Mars, avant d'être transmises à la terre les images devront d'abord être enregistrées en mode RAW et compressées. Et on aura bon nombre d'images floues du fait des mouvements de giration à grande vitesse angulaire qui animeront la sonde durant la descente sous parachute, et des vibrations générées par les moteurs-fusées de l'étage de descente..

On regardera ça quand même ..

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Dommage : j'aimais bien "amarsissage".
En plus c'est un bon test d'élocution, et pis 3a + 3s ça permet de cartonner au scrabble !

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Daniel,

On aurait du choisir aressissage, çà aurait sonné comme "atterrissage réussi".

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Ah ouhaij', Super , mais arrête, j'angoisse déjà ..

Punaise..

..Atitannissage.. Avénussissage.. Aganymèdissage.. Amercurissage..


Tiens Super, une qui devrait te plaire : Aformalhautbissage !!

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Voui.

Et pour l'Uranussissage, particulièrement délicat, vu la distance de la planète, la Nasa a juste prévu la transmission d'un code : "DTC".


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C'est bien ce que disait François Fion l'autre jour à Fessenheim..

Didon, qu'est ce que tu fous là Toine, et les affiches ??

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Il a été attiré par "Uranussissage", Daniel, j'aurais parié qu'il viendrait... D'un point de vue psychanalytique, d'ailleurs, c'est assez signifiant, quand tu y réflèchis bien. Ca ramène au discours de D.V, tu sais, gravier, etc etc... Donc l'inconscient de Antoine est pas dupe.

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D.V. ? Bon... soit... c'est bizarre des fois le cheminement de l'inconscient...

Perso, mon inconscient est plutôt guidé par les discours de Schopenhauer, Kant, Hegel, Heidegger..

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L'équipe de MSL avait eu l'idée saugrenue de baptiser Mount Sharp (en l'honneur de Robert Sharp, éminent géologue américain), l'impressionnant amas sédimentaire occupant le centre de Gale Crater. Le WGPSN de l'IAU, plus familièrement, son Groupe de Travail sur la Nomenclature Planétaire, a désavoué cette appellation sauvage issue d'un groupuscule déviant n'ayant aucune autorité en la matière.

La sentence, implacable et officielle de l'IAU est donc tombée. Désormais à partir de maintenant, le Mount Sharp sera dénommé Aéolis Mons. Dans le même élan, le tiers nord-ouest du fond plat du cratère Gale s'appelera Aéolis Palus (C'est dans ce secteur que devra se poser Curiosity). Robert Sharp devient quant à lui un cratère, quelconque, pas très éloigné de là.
http://planetarynames.wr.usgs.gov/Feature/15000

http://planetarynames.wr.usgs.gov/Feature/15002?__fsk=-162714053

Con se le dise, seules les instances officielles peuvent légitimenent attribuer un blaze à un tas de cailloux se trouvant sur Mars.

Ah, je vois déjà Curiosity atterrir dans Aéolis Palus puis aller gravir les pentes d' Aéolis Mons. Au terme de son exploration, peut-être, il sortirait de Gale pour se diriger vers Robert Sharp et lui rendre, personnellement, un dernier hommage.

(Posté à l'identique sur WA)


[Ce message a été modifié par Huitzilopochtli (Édité le 19-05-2012).]

[Ce message a été modifié par Huitzilopochtli (Édité le 19-05-2012).]

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Bonsoir,

Gilles, sans en être certain à 100%, il est fort possible que je vienne me joindre à cette auguste assemblée le 6 août.

Lors d'une conférence s'étant tenue ce matin, quelques nouvelles d'importances ont été divulgué au sujet de cette mission :
http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2012/20120611-curiosity-landing-ellipse.html

1) l'ellipse d'atterrissage, initialement calculée à 25 km de longueur sur 20 km de large est très sensiblement revue à la baisse (20 km X 7 km)
Cela rapprocherait le point de contact de Curiosity sur le sol martien du monticule central de gale (Aeolis Mons) et diminuera en conséquence le trajet menant aux sites géologiques prioritaires de la mission.

2) Un problème dans le fonctionnement du fôret du système de prélèvement a été identifié. Les techniciens de la NASA poursuivent des investigations à ce sujet et tentent d'imaginer des solutions de rechanges en cas de défaillance majeure. Ce systéme de prélèvement est destiné à alimenter les instruments d'analyses (SAM & CheMin) du rover.

3) La sonde Mars Oddyssey est toujours en mode de sécurité et demeure pour l'instant inopérante pour les transmissions entre la surface de Mars et la Terre.

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En effet Huitzy', une ellipse plus petite et plus proche des premières pentes du Mont Sharp, car c'est bien sur ces pentes rocheuses que seront privilégiées les recherches géologiques/biologiques.. On gagnera quelques mois de trajet pour le rover.. On espère surtout que les vents et d'autres paramètres, tels que les niveaux de densités encore mal connus de la haute atmosphère martienne, seront conformes aux prévisions.

Depuis le départ de la sonde, les ingénieurs ont continué de tester et d'améliorer le logiciel d'atterrissage. Au cours des deux dernières semaines de vol, Mars Science Laboratory utilisera donc une version améliorée du logiciel de vol installé sur ses ordinateurs. D'autres améliorations pour les opérations à la surface de Mars seront envoyées au rover environ une semaine après l'atterrissage.

Concernant le forêt qui permet de collecter les échantillons de roche, les expériences au JPL indiquent que le revêtement téflon de la perceuse pourrait se mélanger avec la poudre de l'échantillon prélevé. Les essais se poursuivront au JPL avec des copies de la perceuse, mais selon John Grotzinger, responsable scientifique de la mission, celà ne devrait pas se révéler trop pénalisant.

Source : http://www.jpl.nasa.gov/news/news.cfm?release=2012-168

Le projet a donc été révisé à la plus petite ellipse centrée plus près des premières pentes du mont Sharp, à l'intérieur du Cratère Gale :



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Vaufy : "Concernant le forêt qui permet de collecter les échantillons de roche, les expériences au JPL indiquent que le revêtement téflon de la perceuse pourrait se mélanger avec la poudre de l'échantillon prélevé. Les essais se poursuivront au JPL avec des copies de la perceuse, mais selon John Grotzinger, responsable scientifique de la mission, celà ne devrait pas se révéler trop pénalisant."

8Zi' :
Parfaitement exact.

Le téflon et, le disulfure de mobdylène, sont utilisés en revêtement sur le foret pour leur haut pouvoir anti-adhésif. Sur un plan chimique se sont deux matériaux considérés comme plutôt inertes. On va devoir effectivement expérimenter, ici, sur Terre, le type de réactions que devra réalisées Curiosity, en prenant en compte cette pollution, et donc estimer ses conséquences potentielles sur les résultats obtenus.
Selon la vitesse de rotation du foret et la nature des roches prélevées, on pourrait peut-être essayer de limiter cette pollution des échantillons ?..

J. Grotzinger suggère que l'on pourrait essayer de se passer de la foreuse et utiliser la petite pelleteuse située, elle aussi, sur la tête du bras robotique. Mais ce schéma de travail me paraît assez inadapté pour les analyses de roches dures qui devraient être pulvérisées avant d'être introduites dans le système de conditionnement qui les transvase ensuite dans les appareils d'analyses eux mêmes ?...

Ce fâcheux scénario me rappelle cruellement les invraissemblables difficultées rencontrées par Phoenix pour introduire un soupçon de permafrost dans les fours de TEGA...

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Merci pour le lien Huitzy'..

Le problème aurait été découvert "peu avant le lancement"... Bien.. J'espère simplement qu'ils n'ont pas gardés quelques autres bonnes surprises de ce genre sous le coude..

On sait que la conception du système de prélèvement et de conditionnement des échantillons du sol martien du rover a été plusieurs fois modifiée depuis 2006 et revue encore suite aux sérieuses difficultés rencontrées par un système similaire utilisé par le lander Phoenix en 2008 (de funeste mémoire ). Même si MSL a eu deux années suplémentaires pour tester ses systèmes, vu la très haute complexité du bazar, c'est pas gagné d'avance....

Pour ma part, au delà des inquiétudes que l'on peut avoir légitimement avoir pour l'atterrissage de MSL, je nourris aussi quelques "doutes" sur les capacités réelles du générateur nucléaire de l'engin.

Le report de deux ans du tir avait déjà diminué les capacités initialement prévues du plutonium (en ayant perdu deux ans de désintégrations)... Jusque là, rien de très grave.. Sauf que, très mauvaise surprise, en mesurant la quantité d'électricité produite, les ingénieurs se sont rendus compte qu'elle avait diminué plus que calculé en fonction du "vieillissement" du plutonium. Autrement dit le thermo-couple "new-look" qui convertit la chaleur en électricité n'avait pas le rendement prévu, il semble même que ce rendement ait tendance à se dégrader.
Pas de "pièces de rechange" disponibles, trop tard, on a donc refermé le couvercle du truc et.. à Dieu va !......

Du coup, même si ce n'est pas claironné par la Nasa (pour le moins), la capacité de déplacement n'est plus de 20 km comme prévu à l'origine, mais seulement d'environ 6 kilomètres.


Si on ajoute que, s'agissant des nombreuses et diverses sondes et robots envoyées autour et sur Mars, Colleen Hartman (administratrice adjointe du programme scientifique de la NASA) considère que "Mars est vraiment le Triangle des Bermudes du système solaire" et que "Mars est la planète de la mort" , y'a vraiment de quoi se faire du soucis.

J'ai un petit coup de mou là...

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Bonsoir


Ce n'est pas la première fois que tu soulignes ce point précis (MMRTG) et il à l'air de t'inquiéter particulièrement. Je pense perso qu'il est assez difficile de se faire actuellement une juste idée de l'importance du problème. A partir des sources que j'ai consulté depuis que cette question a été mise sur le tapis, la perte de puissance du MMRTG serait dû à un taux de dégradation plus rapide de ce qui était prévu du Pu 238. L'US Department of Energy aurait donc fournit à la NASA un combustible pourri !!!
Pour essayer de mieux comprendre j'ai consulté ce lien :
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9rateur_thermo%C3%A9lectrique_%C3%A0_radioisotope

Si quelqu'un a des explications supplémentaires à fournir qu'il ne se prive pas.

J'avais lu aussi quelque part que cette baisse ne serait pas constante et, sans compter l'effet du report de lancement de 2 ans, serait plutôt lié à la mise en vibration du générateur lors de certaines séquences (lancement, entrée atmosphérique) ?!?!

Quoiqu'il en soit, on évoque plus souvent comme conséquence, un ralentissement des activités du rover lorsque celui-ci aura, en fin de mission, à subir l'hiver martien, plutôt qu'un racourcissement radicale de son parcours (?)...

Autre bug dans la fabrication du rover, il y avait eu cette sale histoire de falsification de certificats du Titane utilisé pour la réalisation de structure de Curiosity. Après enquête, on avait décidé que rien de dommageable ne pouvait résulter de ce fait.
http://news.softpedia.com/news/Curiosity-Has-a-Minor-Glitch-in-Its-Nuclear-Engine-138907.shtml http://news.softpedia.com/news/MSL-Components-Come-Under-Fire-130044.shtml http://www.space.com/8112-nasa-eyes-nuclear-power-glitch-ambitious-mars-rover.html http://pdf.downloadzite.com/-mmrtg/

En tout, j'en suis d'accord avec toi, on se passerait volontiers de ce genre de "surprise" avant même l'arrivée sur Mars qui promettait déjà un bon niveau de stress ...

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Huitzy' > Cette histoire de "mauvaise qualité du Plutonium", ou plutôt du dioxyde de plutonium enrichi en plutonium 238, je l'ai lu aussi quelque part, et j'ai cru comprendre qu'elle provenait d'une interprétation du problème quelque peu "sommaire" par certains journaleux un peu pressés. La décroissance du plutonium (ou du dioyde de plutonium) est "ce qu'elle est" (demi-vie de 87,74 ans).. Et du plutonium de mauvaise qualité, je ne sais pas ce que c'est, sinon un "très vieux" plutonium . A ma connaissance et sur la foi d'infos glanées à l'époque sur différents sites et aussi sur le blog scientifique de Sylvestre Huet, le thermo-couple "nouvelle génération" développé par le "DoE" US (et fabriqué par Boeing) serait seul responsable..

Ce qui est clair, c'est que le rendement d'un thermo-couple de MMRTG est très mauvais, et qu'il évolue défavorablement dans le temps avec l'altération des matériaux..


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"Dégradation plus rapide du plutonium" : mon cul.
Il faut rechercher dans les posts, on en a déjà causé quand le "loup" est sorti.
La période du plutonium ne varie pas d'un iota, qu'on le marie à de l'or en barre ou de la merde en poudre.
Toi Huitzi tu poses la question et tu t'informes, mais la majorité gobe sans vérifier.
C'est chouette maintenant : on peut balancer n'importe quelle connerie sur la toile ou les médias, on est sûr que 95% des gens vont la gober sans coup férir, tellement nous sommes revenus aux âges sombres de l'inculture scientifique.
C'est comme si les humains, plus ils utilisent dans leur quotidien de gadgets hautement technologiques, moins ils en connaissent les principes.
Que le thermo-couple de nouvelle génération vieillisse mal, c'est une autre histoire, effectivement préoccupante. Mais on le savait bien avant le décollage !
Alors qu'on ne vienne pas nous raconter que c'est la faute au combustible, ou aux vibrations de certaines séquences, ni que ce sera sans conséquences sur la mission. Appelons un chat un chat, on ne s'en portera pas plus mal, et on arrêtera de lire des âneries pareilles pour tenter de nous faire avaler la pilule.

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Salutations,

Ah merci les gars de me confirmer que la désintégration d'un isotope quelconque ne varie pas en fonction de la météo ou de l'humeur du jour. Ouf!

Par contre Alain, je ne m'étonne guère que 95% des gens ne comprenne rien à ces questions. Revenus aux âges sombres de l'inculture ... na na na... dis-tu. Et quelle était donc cette époque bénie ou la très grande majorité des gens n'ignorait pas les lois de la physique telles qu'eles étaient établies en leur temps.

Et puis quand tu veux faire du feu avec un silex et de la marcassite, t'as pas besoin d'être géologue. Le sens de l'observation suffit.

Actuellement, par ailleurs, un géographe s'étonnerait de te voir hésiter donner le nom de la capitale du Vanuatu, un historien que tu sèches sur les causes premières de la guerre de cent ans, un cuisinier que tu ne sâches le secret d'une bonne sauce béchamel et Daniel que tu ne puisses citer les noms des défenseurs de l'OM en 1963. La honte quoâ !

Tu n'as pas faux en disant que l'écrasante majorité des gus ne comprennent pas (ou si peu) le fonctionnement des appareillages qu'ils utilisent chaque jour, souvent j'en fais parti. Perso, la dernière fois que j'ai voulu me servir de mon MMRTG, j'ai pas même su comment le mettre en marche. Et va donc te demerder avec ces modes d'emplois à la con...

[Ce message a été modifié par Huitzilopochtli (Édité le 14-06-2012).]

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Mardi 26 juin, troisième correction de trajectoire de vol réussie pour l'étage de croisière de Curiosity.

La manoeuvre a utilisé 4 moteurs fusées pendant 40 secondes afin d'affiner l'angle d'arrivée de l'engin dans l'atmosphère martienne

La manoeuvre a servi à la fois à corriger les erreurs dans la trajectoire de vol suite aux corrections précédentes, et à à tenir compte de la décision de déplacer la cible d'atterrissage d'environ 7 kilomètres, plus proche du mont Sharp. Ceci permettant de réduire de plusieurs mois le temps nécessaire pour parvenit aux terrains les plus prometteurs sur les premières pentes.

Il est encore prévu un maximum de trois autres manoeuvres de correction de trajectoire au cours des huit derniers jours d'approche.


http://www.jpl.nasa.gov/news/news.cfm?release=2012-188

Vidéo : "Curiosity's Seven Minutes of Terror"

Bon là, c'est pas mal fait mais ils poussent un peu quand même, MSL version Hollywoodienne : Visages tendus des ingés filmés en clair obscur, ton grave,"zéro marge de manoeuvre"etc... Bref, si Curiosity se rate, suicide collectif au JPL :
http://www.jpl.nasa.gov/video/index.cfm?id=1090

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 28-06-2012).]

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Grace à MRO et comme pour Phoenix, la Nasa espère saisir l'instant où MSL sera suspendu sous son parachute... Même si l'image ci-dessous ne sera jamais réalisée, c'est bien elle qui manquera le plus dans le tableau :

Avant de pénétrer dans l'atmosphère martienne le rover se séparera de l'étage de croisière qui a géré le long voyage Terre-Mars.

En quelques 7 à 8 minutes, la vitesse de l'engin va devoir passer de mach 24 (6km/s) en rentrée atmosphérique à 226 km d'altitude... à 0,75 m/s à 21 m d'altitude !

Quand MSL entame sa descente vers le sol martien il est toujours à l'intérieur d'une "enveloppe" qui l'a protégé durant le trajet Terre-Mars, image ci-dessous :


Le freinage atmosphérique va porter la température du bouclier thermique à 1450°C. Durant cette phase l'angle d'entrée est régulièrement ajusté. Quatre minutes et demi après le début de la rentrée, tandis que la vitesse est descendue à mach 2, le bouclier est largué et une demi minute plus tard et à environ mach 2 (450 m/s), un parachute se déploie (21,5 mètres de diamètre). La phase de descente en parachute dure seulement 50 à 90 secondes (en fonction des conditions de densité de l'atmosphère). Il aura pemis de consommer 95% de l'énergie cinétique restante :



Quand le rover atteint l'altitude de 1 500 mètres, le parachute est largué et l'étage de descente allume ses 8 moteurs pour achever de freiner la descente :


Alors que l'altitude n'est plus que de 17,6 m, un système pyrotechnique désolidarise le rover de l'étage de descente. Le rover descend au bout de trois câbles longs de 7,50 mètres tout en déployant ses roues (qui serviront de "train d'atterrissage"). Un cordon ombilical entre l'ordinateur du rover et l'étage de descente permet de contrôler le déroulement de l'opération. Sept secondes après le début de cette séquence les câbles sont complètement déroulés.

Durant les 2 secondes qui suivront, le système a pour objectif d'amortir les mouvements provoqués par l'interruption du déroulement des câbles. On est alors prêt pour la prise du contact avec le sol. Celle-ci est détectée lorsque la traction sur les câbles diminue, imposant une réduction importante de la poussée exercée par les moteurs pour maintenir une vitesse de descente constante. L'ordinateur de bord étudie sur une période d'une seconde l'évolution du comportement de l'étage de descente (valeur de la poussée des moteurs et variation de celle-ci) avant de décider que le rover est correctement posé sur le sol.

Lorsque le contact avec le sol est confirmé, l'ordre de couper les suspentes au niveau du rover est donné. Puis l'étage de descente entame une manoeuvre qui doit l'écarter de la zone d'atterrissage : la poussée des moteurs est augmentée pour que l'étage de descente reprenne de l'altitude puis celui-ci modifie son orientation de 45° et maintient ce mode de fonctionnement jusqu'à épuisement du carburant. Il est prévu que l'étage de descente s'écrase à au moins 150 mètres du lieu d'atterrissage du rover..

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