jackbauer 2

2013, année des ondes gravitationnelles ?

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http://www.newscientist.com/article/mg21628944.600-spacetime-waves-may-be-hiding-in-dead-star-pulses.html

Alors que les gigantesques détecteurs au sol (comme LIGO) n’ont toujours rien trouvé et que des satellites comme LISA sont reportés faute de crédits, la technique des « pulsar timing » va peut-être enfin permettre la mise en évidence des mythiques ONDES GRAVITATIONNELLES…
Une des plus grandes avancées dans l’histoire de l’astronomie très bientôt ???


Extrait :
« …Pulsar timing is most sensitive to the larger waves coming from supermassive black holes in the centres of merging galaxies. But galaxies are merging all the time, so the universe is too noisy for a lone pulsar to give a definitive signal, says Sean McWilliams of Princeton University.
Instead, observers use an array of well-characterised pulsars to see if their beats all vary in tandem - a sure sign of a passing gravitational wave. So far, this pulsar timing technique has been coming up empty. But that may be because we haven't been looking at the data the right way, McWilliams says... »

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Euh, cela fait plus de 25 ans qu'on a mis en évidence les ondes gravitationnelles avec les pulsars, hein. Là ce sont des ondes produites par des processus différents que l'on essai de mettre en évidence, mais en soi ça ne pourra être une révolution comme cela l'a été dans les années 80.

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Ah mais il s’agissait d’une preuve indirecte (décroissance de la période orbitale d’un pulsar binaire)

Dans le cas présent, d’après cet article, je cite :
« …The first direct evidence of Einstein's gravitational waves, may already exist in records of light pulses from rapidly spinning dead stars…. »

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Si j'ai bonne mémoire, le Prix Nobel de Physique a même été décerné pour ça à Taylor et Hulse en 1993...
C'était d'après les observations de la décélération du pulsar double à Arecibo.

Mais peut-être cette nouvelle méthode apporterait elle du nouveau ??

De même que Virgo et Ligo, capables (modulo le fait qu'y s'y arrivent pas) de détecter en temps réel le passage d'ondes gravitationnelles...

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Il n'y a pas de "nouvelle méthode". Pour le pulsar binaire, on étudie le mouvement de l'un des deux pulsars (en général on n'en observe qu'un) qui évolue dans le champ gravitationnel de l'autre. Par l'étude des temps d'arrivée des pulses, on en déduit son orbite, qui s'avère ne pas être képlerienne et dont une déviation de l'orbite képlerienne est signe d'émission d'ondes gravitationnelles du système. On peut prédire cette émission d'ondes connaissant les orbites approximativement kepleriennes donc on vérifie une prédiction très précise.

Ici, ce que les gens font, c'est étudier un groupe de pulsars isolés et regarder s'il y a des corrélations dans les fluctuations des temps d'arrivée de leurs pulses qui pourraient être dues au passage d'ondes gravitationnelles venant de n'importe où. Cela reste une problématique de chronométrage tout comme pour les pulsars binaires, mais il y a plus de pulsars, un rapport signal sur bruit sans doute (bien) plus faible, et aucune connaissance a priori des caractéristiques des ondes, donc c'est sans doute plus compliqué et moins joli conceptuellement.

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Il me semble qu'il faut faire une différence entre la détection indirecte des ondes gravitationnelles et une détection directe.

C'est l'allongement de période du pulsar PSR1913+16 autour d'un objet qui permet de mesurer la perte d'énergie du mouvement orbital, énergie qui est emportée par des ondes gravitationnelles qui sont donc indirectement détectées.

Dans le cas de Ligo ou de surveillance des pulsars, il s'agit d'une détection directe du passage d'une onde gravitationnelle. Les pulsars sont utilisés comme des horloges très stables (et non pas comme des sources d'ondes gravitationnelles comme dans la détection indirecte), la mesure des perturbations des temps d'arrivée des impulsions de certains pulsars par rapport à d'autres en différents points du ciel devrait permettre de reconstituer le passage de l'onde gravitationnelle. Pour une meilleure explication et plus détaillée, voir : http://www.obspm.fr/actual/nouvelle/mar11/pulsar.fr.shtml

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« …moins joli conceptuellement… »
(dg2)

Là je ne te suis pas ! Leur idée c’est d’attendre que se produise un gros truc : la fusion de deux trous noirs super massifs, qui selon certains indices récents pourraient se produire à une fréquence plus élevée qu’imaginée jusqu’à présent.
Si les ondes gravitationnelles engendrées par l’évènement passent entre nous et plusieurs pulsars (surveillés régulièrement pendant des années), il va se produire une distorsion de l’espace-temps. Comme chacun sait les pulsars sont des horloges qui envoient vers la Terre leur pulsation à intervalles parfaitement réguliers, mais les ondes gravitationnelles vont provoquer un dérèglement simultané du timing des pulsars observés et, par conséquent, apporter la preuve de leur détection DIRECTE !!

Si je suis le mec devant son ordinateur qui trouve ça pour la première fois, une fois remis de mes émotions je rédige le papier et je vais l’exposer, comme une œuvre d’art, à Beaubourg, au milieu des oeuvres de Dali, en particulier ses fameuses « montres molles »…
http://www.lankaart.org/article-salvador-dali-les-montres-molles-54768976.html

[Ce message a été modifié par jackbauer 2 (Édité le 17-12-2012).]

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Encore une fois : on ne va pas voir une coalescence unique, mais éventuellement le bruit de fond de l'ensemble des coalescences, ce qui reste beaucoup moins joli.

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Je croyais qu'on connaissait la vitesse des ondes gravitationnelles (c) ?

Ca a pas été évalué en observant des quasars tangentant au Soleil, ou à Jupiter, quelque chose comme ça ????????????????????

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C'est une histoire ancienne sans grand intérêt. Si on veut dire que l'on mesure la vitesse de la gravité, la seule méthode est de mesurer le passage d'une onde gravitationnelle. Ici, ce n'est pas ce que l'on fait, on fait d'autres types d'observations et on décrète que tel ou tel effet doit prendre place à tel ou tel moment si on ne sait quoi se déplace à c. Ca n'est pas vraiment sérieux car c'est à l'encontre de ce que tous les relativistes sérieux s'accordent pour décrire un test d'une théorie de la gravitation, qui repose sur :
1) incorporer la théorie à tester dans un espace de théorie dont elle est un des représentants
2) déterminer dans cet espace de théorie l'issue d'une observation en fonction des paramètres qui différencient les différentes théorie au sein de l'espace considéré
3) faire l'observation et en déduire dans quelle région de l'espace on se trouve.
C'est de cette façon là et, à ma connaissance, seulement de cette façon là que sont réalisés les tests de la relativité générale, et je n'ai franchement pas l'impression que ce soit ce qui soit fait ici. D'ailleurs, sauf erreur de ma part cette annonce des chinois n'est rien d'autre qu'une intervention dans un symposium de l'IAU et non un article soumis dans une revue à comité de lecture.

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