thierry allais

mini mire , mais elle fait le maximum !

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salut,

une idée sans doute simpliste concernant l'évaluation rapide de la qualité générale d'une
optique dans le domaine planétaire-et qui a peut-être été exploitée , je n'en sais rien-
le but n'étant pas de qualifier les défauts de l'optique
je pense à une simple mire(le procédé est utilisé pour les objectifs photo)
Une diapo , placée à 20m (par exemple), avec des paires de lignes à faible contraste (analogue au contraste
rencontré avec jupiter) , l'espacement des lignes définissant une note à attribuer à l'optique .
Il me semble que ce genre de dispositif très simple permet de prendre en compte l'ensemble des
défauts (sphéricité,collimatation,coma,micromamelonnage,chromatisme,astigmatisme,que sais-je...ainsi d'ailleurs que
les défauts de l'oculaire ) , en s'affranchissant de la turbulence-compte tenu de la faible
distance à la mire- , dans des conditions moins aléatoires et plus confortables que
sur des cibles de type planétaires ou stellaires.
Je pense qu'une mire de ce type pourrait facilement être distribuée dans notre petit milieu
astronomique (avec un contraste des lignes reproductible) , ce qui pourrait permettre
d'évaluer très rapidement une optique , et en particulier les instruments d'occasion.
ce pourrait aussi être sympa de mettre en parallèle newton,lunettes achromatiques,triplets,
sc,intes et autres yolos
(une variante de mire pourrait être une photo de saturne,incluant encke)

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Ca marcherait mais il faut une mire plus loin que ca pour que ca n'introduise pas de l'aberration de sphéricité car tous les instruments d'astro sont calculés pour l'infini optique. On se retrouve alors à des distance de 100m à plusieurs centaines de m suivant les instruments, et là on retrouve la turbu à moins d'avoir un couloir d'une telle longueur.

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david,
je ne suis pas sur pour l'aberration de sphéricité
se situer à 20m , c'est comme si on mettait devant son télescope un objectif de -0.05 dioptrie:pas beaucoup.
. on peut aussi comparer avec le rayon de courbure d'un 150mm à f/8 soit 2.4m , qui est limite en miroir sphérique.
je pense que c'est faisable avec les sc , par exemple ,mais il y a beaucoup d'instruments qui ne permettent pas la mise au point à cette distance

[Ce message a été modifié par thierry allais (Édité le 25-09-2002).]

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Fodrait que je remettre le nez dans le Danjon et Couder pour rechercher la formule, mais de tête c'etait proche des 100m pour un C8 concernant l'aberration de sphéricité.
Pour la mise au point, oui on peut toujours, mais il est imperatif de tenir compte de l'aberration de sphéricité pour ne pas fausser les résultats.

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il est clair que la mire doit être située à une distance suffisante.
de mémoire , les tests dans astronomie magazine sont pratiqués à 100m , mais est-ce pour cette raison ,ou simplement pour obtenir une source vraiment ponctuelle?
de toute façon , tous les tests sont plus ou moins soumis à la turbulence...
le but principal est d'obtenir par un moyen simple et rapide (et pas trop arbitraire) la notation d'un instrument , par rapport à d'autres instruments . par exemple , de situer un instrument que l'on veut acheter par rapport à des instruments que l'on connait

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Et 120m pour C&E. C'est pour ne pas introduire d'aberration de sphéricité oui.
Sinon, une étoile artificielle, fait avec une boule de Noël ou une bille polie, au soleil, ou éclairés violemment par une lampe si c'est nuageux ca marche aussi pas mal, on se retrouve dans les conditions de nuit ou l'on peut faire du Star test et du Ronchi, qui sont des tests géométriques, donc plus facilement interprétables qu'une mire.

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Le problème de la mire, c'est la turbulence. Quelques dizaines de mètres en plein jour, surtout s'il fait soleil, sont pires de ce point de vue qu'une obsevation sur le ciel. D'autant que l'observation se fera parallèlement au sol, à travers les couches les plus agitées.

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un petit mot pour commenter le dispositif que je propose.
il n'est pas censé remplacer les tests classiques , qui permettent de quantifier précisément les différents défauts.
je pars de la constatation -sauf erreur- que la plupart des astronomes n'ont jamais testé leur matériel , faute d'une méthode rapide et simple en mise en oeuvre et en nterprétation.
c'est vrai en ce qui me concerne , sauf pour un miroir que j'ai poli (et qui ressemblait en fait à une poële à frire , en moins pratique:la queue en moins)
j'ai ainsi acheté deux instruments sans les avoir testés , de même pour les acheteurs de deux de mes télescopes ...
pour la mire que je propose , les moyens nécessaires sont infimes :
une simple feuille A4 avec des mires contenant de 1 à 4 paires de lignes/mm placée à 120 m suffit

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pour revenir à l'aberration de sphéricité à 20 m , intuitivement , je sentais qu'elle était très faible .
en fait , un système optique qui donnerait une image parfaite d'une étoile articielle à 20m aurait la même aberration qu'un miroir sphérique de 20m de rayon de courbure (qui donne également une image parfaite à 20m), c'est à dire , un miroir sphérique de 10m de focale . un tel miroir est sans nul doute , pour un diamètre de 200 à lamda/50 ...voila qui règle le pb de la turbulence

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