bigeye

SuperPoli et AstroTelescope

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Argh, c'est vrai...

Si on reprend la définition d'origine, c'est effectivement comme dit achille, mais quand on visualise une image CCD on peut modifier les seuils. Ce qui est potentiellement visible, par contre, ça reste comme j'ai dit. Mais ça doit porter un autre nom...

Ce que je disais, c'était aussi par rapport à ta question « Oui, mais ce contraste, il va aussi dépendre du temps de pose non? » Apparament non, mais en longue pose ce n'est peut-être pas le contraste qui compte mais le nombre dont je parlais. C'est bien lui qui nous dira si on peut voir ou non un objet nébuleux.

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Ah mais oui !

Bref, en ciel profond et en longue pose, il me semble que c'est le rapport signal/bruit qui indique la visibilité ou non d'un objet, qui joue en fait le rôle du contraste en observation visuelle, non ?

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Ben je le vois un peu comme ca: il doit y avoir un contraste "absolu" entre un fond de ciel donné et l'objet que l'on observe, qui devrait être défini par les différences en magnitude par unité de surface, et l'augmentation du diamètre, qui augmente le rapport signal/bruit et permet de mieux percevoir les faibles contrastes.

Ce que je ne comprend pas trop par contre, c’est comment remonter en CCD à cette valeur de contraste absolu entre l’objet et le fond de ciel ?
D’autre part, pour moi, et comme en visuel, le rapport fond de ciel/objet, donc le contraste, doit forcement jouer sur l’effet sur l’image du superpoli.

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la grosse différence entre le visuel et la ccd , c'est que l'on peut enlever le fond de ciel en ccd .
ce qui fait grosso-modo la qualité visuelle c'est d'abord le niveau de fond de ciel , ce qui explique qu'en ville c'est bien plus mauvais .
en ccd , le fond de ciel est soustrait mais ce sont les petites fluctuations de ce fond de ciel (le bruit) qui font la qualité d'une image , d'où l'intérêt du temps de pose et/ou de la qualité du ciel : en gros ,un ciel pollué ,par exemple 4 fois plus lumineux qu'un bon ciel , nécessite un temps de pose 4 fois plus long pour obtenir le même rapport signal/bruit , donc la même qualité d'image .
En ce qui concerne l'effet de diffusion , celui-ci n'a pas d'effet sur le fond de ciel (car si l'on applique un filtre gaussien , donc un flou ) sur un fond de ciel , on retrouve exactement le même fond de ciel .
par contre , la diffusion d'un miroir non superpoli a un effet sur la lumière de l'objet lui-même qui va perdre en contraste .
mais si on veut mettre en évidence cet effet par une simulation , il faut nécessairement partir d'une image parfaite , peut-être une de ludiver ...
petite question : le % de diffusion d'une optique standard , ça correspond au pourcentage d'énergie totale diffusée ? si c'est le cas , ça ne semble pas énorme , réparti sur un diamètre d'une minute d'arc ...

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A la réflexion , ça doit jouer un rôle essentiellement pour les objets très peu contrastés , style jupiter : si le constraste entre 2 plages est de 2% , on le ramène à 1% avec une optique non superpolie , donc on diminue le contraste de moitié ...

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Oui, c'est le principe. Mais je pense que pour Jupiter, par rapport à la luminosité globale, on serait peut être plutôt dans des contrastes autour de 1*10-3 ou même 1*10-4, peut être même encore plus faible, je ne sais pas trop, ce qui expliquerait bien les différences vues à l'oculaire.
Possible que pour les nébuleuses faibles ou détails ténus dans des nébuleuses brillantes, cela soit du même ordre, et là tout point lumineux de l'image, y compris le fond de ciel jouera sur la diffusion.

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d'accord , je ne pensais pas que les niveaux de contraste étaient si faibles sur jupiter , dans ce cas le superpoli doit effectivement faire une différence énorme .
l'effet me parait par contre très difficile à mesurer même avec un non superpoli si on se fie uniquement à la diffusion près d'une étoile brillante : si l'on part d'une étoile avec un flux lumineux de 100000 , 1% ça fait 1000 en diffusion , à répartir sur 100x100 pixels à la grosse soit 0.1 par pixel : ce n'est pas mesurable et je ne parle pas du superpoli !
ça risque donc de ne pas être facile à modéliser ...

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Attention, la diffusion n'est pas uniforme sur un diamètre de 1' d'arc, c'est un profil de tache de diffraction, dont le diamètre est cette fois ci déterminé par le diamètre moyen des défauts de rugosité, toujours avec la formule 1.22lambda/D, D étant le diamètre moyen des défauts.

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