marcbarbat

Aide au pointage...une necessité ???

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Je voudrais m'acheter un dobson. Je connais les constellations, les endroits approximatifs de là ou je regarde avec mon LX90, mais de chercher moi même un objet sans intelliscope me fait peur. Pourtant le fait de ne pas avoir d'aide electronique me seduit. Juste moi et mon telescope. Pas de pile, pas de raquette. Seulement si le plaisir que j'ai a observer ce transforme en crise de nerf par ce que je ne trouve pas ce que je cherche çà m'ennui...
J'attends de ce post l'avis d'utilisateur de dobson avec ou sans aide au pointage pour qu'il m'aide dans mon choix.

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Le pointage n'est pas difficile si l'on est méthodique. Il faut des cartes (atlas ou logiciel) et ne pas pointer au hasard, que ce soit avec un Telrad ou avec un chercheur. Il ne faut pas vouloir aller trop vite, en pas être trop ambitieux au début. C'est un apprentissage qui permet des progrès, assez rapidement. Peu à peu, on apprend les champs pointés, on les connaît par coeur. Par exemple je sais pointer en quelques secondes M51 ou M101 par habitude (au chercheur), alors que ma première recherche de M51 avec une lunette de 60 mm avait été un échec (sans cartes...)

Points importants :

- À l'oculaire du chercheur ou du télescope, savoir repérer où est le nord et connaître le champ de l'oculaire.

- Comparer sans cesse le champ de l'oculaire avec les étoiles de la carte. Il faut être capable de dire : cette étoile de la carte, elle est là, et pas ailleurs. Si on a un doute, revenir en arrière.

- Puis cheminer d'étoiles en étoiles, au chercheur ou directement au télescope d'ailleurs.

Pour avoir vu d'autres personnes pointer, je trouve que l'erreur courante consiste à vouloir aller trop vite, c'est-à-dire à déplacer le télescope un bout coup dans le sens indiqué sur la carte en espérant reconnaître le champ observé. Trouver où, sur la carte, est le champ qu'on a pointé, c'est trop difficile. Il faut partir d'une étoile repère, puis cheminer en suivant la carte et le champ étoilé. Même au chercheur.

Certains considèrent que le pointage ne fait pas partie de l'observation. Pour moi ça dépend. Parfois oui, parfois non. Quand je décide de faire du dessin, c'est une perte de temps, mais bon, c'est rarement plus d'une minute, alors que le dessin est bien plus long. Quand je décide de me promener dans le ciel, ça m'amuse de cheminer à l'oculaire, surtout dans certaines régions riches.

Un exemple : à la recherche de la nébuleuse du Croissant (NGC 6888), j'étais parti directement à l'oculaire à partir de Gamma Cygni, car au chercheur il y a trop d'étoiles et ce n'est pas facile de reconnaître le champ. Eh bien en chemin, surprise : une petite étoile toute rouge, toute rigolote ! C'était une étoile carbonée (je ne sais plus son nom...), imprévue.

L'Intelliscope est sûrement bien utile, mais je crois qu'il ne faut pas se sous-estimer et s'imaginer que le pointage est au-dessus de ses forces. Si on aime acquérir des compétences (pointer en est une), si on aime apprendre le ciel (mince, quand on est astronome amateur, c'est un plaisir, pas une corvée !), on aura la motivation nécessaire.

Je laisse la parole aux feign^D^D^D^D^D défenseurs de l'assistance au pointage...

( quand même, hein !)

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Rien d'important à ajouter à l'argumentation objective et impeccable de Bruno.

Au plan subjectif :

Marcbarbat : " Pourtant le fait de ne pas avoir d'aide electronique me seduit. Juste moi et mon telescope. Pas de pile, pas de raquette."

C'est ça, tu as envie d'observer le ciel, pas de le faire faire à ta place par une machine.

Marcbarbat : " Seulement si le plaisir que j'ai a observer ce transforme en crise de nerf par ce que je ne trouve pas ce que je cherche çà m'ennui..."

En général, c'est l'utilisation de machines qui est potentiellement générateur de "crise de nerf", puisque elles ne font pas toujours ce qu'on veut, elles tombent en panne, il faut les régler...plus géneralement, elles nous rendent étranger à une partie de notre activité.
Aucun risque si tu te proménes 'seul avec ton télescope", tu es entièrement maitre de ce que tu fais, la recherche en soi fait partie de l'observation et donc il n'y a pas de notion de "succés" ou d'"échec", tu finiras toujours par trouver, voir, identifier ce que tu cherches. Ca peut prendre plus ou moins de temps et de séances d'observation, ce n'est pas ça qui est important.

[Ce message a été modifié par Gordon (Édité le 05-04-2005).]

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Moi j'aime les 2 techniques en fonction de l'humeur et l'une n'interdisant pas l'autre contrairement au Goto (où on est tributaire des moteurs), certains soirs on est plus fainéant ou plus courageux que d'autres. Souvent je me plait de retrouver manuellement un objet découvert grace au pointage enfin chacun sa cuisine l'essentiel c'est d'y prendre le maximun de plaisir le push-to ne doit en aucun cas être une fin en soi.

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Réponses imparables de Bruno et Gordon !

J'ajouterai que perso, je supporte déjà tout juste la présence de 2 petites piles dans mon Telrad, alors un système de pointage électronique... ;O)

J'ai l'impression (d'après le test que j'en ai fait il y a 10 jours environ) que les encodeurs des intelliscopes sont assez fragiles, il faut y aller tout doux quand on monte le tube...

La sensation d'être seul sous les étoiles avec seulement son instrument, sans autre forme d'"assistance" (aide au pointage) est unique... et délicieuse à mon goût ! Une communion en quelque sorte (entre toi et l'univers).

Si j'osais une analogie, ça me fait penser aux guitaristes qui n'aiment pas jouer avec un médiator, sous prétexte que ça rajoute un bout de plastique entre eux et les cordes de leur instrument (...)

L'apprentissage du ciel est effectivement très rapide pour peu qu'on veuille s'en donner la peine... A chaque sortie, tu pointes de nouveaux objets (et tu les repointes plusieurs fois dans la soirée pour bien "que ça rentre" !)

Fais tes recherches avec un champ pas trop réduit aussi, ça t'évitera de tourner autour de l'objet convoité sans tomber dessus...

Et petit à petit, comme le dit Bruno, tu pointeras les objets de Messier (ou d'autres) en quelques secondes, bien plus rapidement que si tu devais sélectionner l'objet dans la base de ta raquette de pointage etc...

Je me rappelle il y a déjà quelques années quand on avait demandé à Vincent (Le Guern) de nous aider à pointer l'oeil de Chat dans le Dragon (NGC 6543)... nous ne savions pas la pointer à l'époque, et bien il nous a "scotché" en la pointant en moins de 5 secondes avec son 400 valiscope...

Depuis on a appris à faire pareil ;O)

Le pointage assisté peut rendre service quand tu organises une soirée publique pour recadrer l'objet dans l'oculaire sans que la personne qui observe ai besoin de quitter l'oculaire pour te laisser repointer, très pratique quand même !

Mais bon, j'ai lu sur ce forum que des gens abandonnaient en cours d'observation la fonction "push-to" pour pointer en manuel... alors...

Je pense que tu dois persévérer dans l'apprentissage du ciel (tu connais les constellations, c'est déjà beaucoup)

Il y a 1 an ou 2 je me souviens avoir lu les déboires de débutants qui essayaient de pointer M42 ou Sirius en août avec leur système de pointage (du genre meade ETX), en arriver à méconnaître le ciel à ce point ç'est inquiétant...
De cette façon, tu dois finir par pointer des objets sans savoir même dans quelle constellation tu te trouves !!!

Alors continue, tu es sur la bonne voie, tu verras que c'est gratifiant de connaître la position des objets du deep sky...

Bon ciel

Cordialement,

Philippe

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marcbarbat, moi je vais aller à contre-courant. C'est très simple, sans aide au pointage j'aurais été écoeuré depuis longtemps de l'astro!
D'abord j'ai dans l'oeil des bâtonnets sous-développés apparemment, ce qui me handicape quelque peu en vision nocturne. Ensuite je ne me suis jamais fait au chercheur inversé et aux recherches à quatre pattes dans l'herbe ponctuées de jurons bien sentis! Je passais des soirées à pointer 2 ou 3 objets. Ras-le-bol garanti!!!
C'est pourquoi j'ai depuis peu un goto FS2 sur EM-200 et c'est génial. Pour un dobson, un intelliscope me paraît le minimum ou mieux un roboscope.
Ce qui ne m'empêche pas d'apprendre peu à peu les constellations et la position des objets principaux comme les Messiers et les NGC les plus lumineux... Et je n'ai aucune honte à ne pas savoir pointer à la main. Chacun ses goûts...
Je conçois bien sûr très bien que certains soient passionnés par le fait d'avoir un goto dans la tête. Mais très peu pour moi!
Voilà, ce n'est qu'un avis personnel non transposable à tout un chacun!
PS: il paraît que les assistés du goto sont des feignasses... Entendu sur le terrain récemment. M'en fout! On se console comme on peut de ne pas en avoir, de goto! De plus je n'ai aucun pb avec "les machines". Elles font exactement ce que je leur dit.

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 05-04-2005).]

[Ce message a été modifié par Joël Cambre (Édité le 05-04-2005).]

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C'est vrai que cette osmose qu'il y a entre soi et le ciel, sans electronique entre les deux, ca exite.
J'ai eu un 114/900 et c'est vrai qu'entre la monture equatorial peu intuitif, les directions qui sont inversées a l'occulaire,... cela m'a vite gonflé. D'ou le LX90 pour me reconcilier avec l'astro. Et ca a marché. Le but etait atteint. Et c'est pour cela que je me dis qu'avec un dobson cela sera certainement plus simple, plus intuitif qu'avec un 114/900. Reessayer l'experience du "non au goto" me tente vraiement. Mais je crainds d'être trop ambitieux. Qu'en j'observe, je n'ai personne à coté de moi pour me reorienter, me recadrer si je fais des conneries. Ceci etant avec les nombreux conseils de Bruno, Gordon et les autres c'est vrai que je suis à deux doigts de craquer.
J'éspère ne pas être plus bête qu'un autre. Et si les autres y arrive pourquoi pas moi?

[Ce message a été modifié par marcbarbat (Édité le 05-04-2005).]

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Joêl, en ce qui me concerne je n'ai jamais considéré comme, ni traité de, "feignasses" les adeptes du GoTO. A tout prendre, c'est plutôt moi qui suis trop feignant pour mettre en oeuvre des machines toujours trop compliquées et fragiles.

De même, toute notion de "honte" éventuelle de ne pas trouver à la main ou d'utiliser une machine ou non..., est totalement étrangére à ce débat, selon moi.

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Arf moi aussi je suis alergique à la monture équatoriale mais je me soigne
Peu de chose à ajouter aux réponses précédentes.
L'inconvénient du cheminement d'étoiles en étoiles est de préparer ses observations; préparation qui peut être assez longue.
Mais le jour où en chemin, tu tombes sur une étoile carbonnée (ca m'est arrivé aussi: tiens c'est quoi cette étoile rouge sombre?), une étoile double imprévue, ou autre chose cela fait plaisir.

Perso., je vois 1 intérêt à l'aide au pointage:
la nuit qui vient s'annonce superbe, ciel transparent, pas un nuage... m... je rentre du boulot et pas le temps de préparer des cartes de pointage... les boules...


[Ce message a été modifié par Patrick Y (Édité le 05-04-2005).]

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"De même, toute notion de "honte" éventuelle de ne pas trouver à la main ou d'utiliser une machine ou non..., est totalement étrangére à ce débat, selon moi."
--------------------------------------------------------------
Tu sais quand je dis que je n'ai pas honte de ne pas savoir pointer "à la mano" faut me croire, c'est vrai! Cela me fait même rire qu'on en soit là au XXI° siècle, car pour ma part jadore justement au plus haut point tout ce qui est machines et technique.
Par contre je ne suis pas sûr que cette "honte" de ne pas être bon en pointage manuel soit vraiment étrangère au débat, plus ou moins consciemment s'entend.

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Un petit truc: si on est un peu perdu, une recherche du champ aux jumelles s'avère beaucoup plus facile à cause de la position plus confortable et du champ non inversé. Une fois reconnu comme ça le parcours se refait très facilement au chercheur car on a mémorisé l'aspect réel.
Cordialement,
Claude

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Moi ce que j'aime c'est pointer les objets manuellement, "à l'ancienne".
Je trouve ca un peu dommage que de plus en plus de monde ce servent du Goto, ou autre aide au pointage.
Le pointage des astres fait partie de l'observation donc de l'astronomie, si on aime pas pointer, on aime pas l'astro !!!
C'est sur il ne faut pas essayer de pointer une nebuleuse de mag 11 et de taille trop petite ....
Commencer tout doucement et surtout préparé bien votre soirée!!
Mieu vaut avoir comme but dans la soirée, un seul objet et le trouver que de faire un programme de 10 objets et en trouver aucun....
Derniere chose penser a mettre un oculaire de grande focale(petit grossissement), j'en connais qui se sont fait avoir....
Et pensez au Telrad... quelle aide precieuse!!
++

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Mais, astroboy.203, avec un Push To (et non pas un GO TO, ce n'est pas pareil), on pointe "à l'ancienne" comme tu aimes !

Ca fonctionne à l'huile de coude et c'est un outil d'une simplicité et d'une efficacité remarquable qu'on peut parfaitement acheter et... ne pas utiliser... si on est maso... ou les soirs de nostalgie de l'astronomie "à l'ancienne" !

Quant à la fragilité de l'Intelliscope, le problème ne se pose pas pour le codeur d'Azimut puisqu'il est inaccessible, une fois monté dans l'embase. En ce qui concerne celui de Hauteur, un peu d'attention et de soin pour son matériel garantit sa sécurité (La plume d'un stylo n'est-elle pas fragile elle-aussi quand on remet le capuchon ?... mais qui sait encore ce qu'est un stylo ?!)

[Ce message a été modifié par Toutiet (Édité le 05-04-2005).]

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Salut,

Moi j'avais un XT10i, et bien je l'ai revendu, pour reprendre un tube plus petit et bientot une monture sans Goto. Pourquoi ? Avant j'avais une lunette achro chinoise, une cochonnerie bourrée de chromatisme, mais j'ai passé de tres bonnes soirées a rechercher tel ou tel amas, et quel plaisir de les trouver ! Avec l'intelliscope, oui, j'ai vu plus d'objets en 1 nuits qu'en 6 mois avec la lunette... Oui... Et pourtant... Pas le meme plaisir ! Crois moi ! Je me surprenais a voir des choses sans meme savoir ou c'etait, a ne pas m'attarder sur les objets, enfin bref a faire n'importe quoi. Oui c'est une aide precieuse. c'est vrai. A condition de ne pas se laisser emporter, et c'est tres facile, de se laisser corrompre....

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Loin de moi également l'intention de mettre la honte à ceux qui ne savent pas pointer en manuel, de toute façon on a tous débuté un jour ou l'autre en étant désemparé devant l'immensité de la voûte céleste...

Je trouve par contre bien dommage que certains n'aillent pas plus loin en s'affranchissant de l'électronique... autrement ça veut dire que la nuit ou les piles tombent en panne il n'y a plus qu'à plier le scope ???

Bon, c'est vrai que la technologie, c'est sympa et bien pratique (je prépare mes observations avec Starry Night, c'est génial), mais je n'aime pour ma part pas du tout être dépendant de machines électroniques sur le terrain, on est déjà assez entouré au quotidien de toutes sortes de d'appareil comme ça ;O)

Encore une fois, c'est mon avis, et heureusement que tout le monde n'a pas le même !!!
Il est vrai aussi, je le reconnais, que la fatigue arrivant en fin de séance, il est bien pratique des fois de se reposer sur un pointage assisté pour pointer encore quelques objets...

Allez, en vérité, j'utilise aussi de temps en temps un palm et les cercles gradués altaz de mon dob pour débusquer des objets ardus... mais je trouve toujours ces manip fastidieuses (elles prennent grosso modo le même temps qu'avec un système du genre intelliscope)

Je comprend aussi parfaitement que le débutant préfère pointer 30 ou 50 objets aux encodeurs lors d'une séance plutôt que pointer en manuel 2 ou 3 Messier très faciles...

Voilà

A+
Phil

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Il en faut pour tous les goûts et tous les caractères. Perso je suis un impatient de nature et outre des problèmes de visions qui peuvent freiner mes ardeurs, ça me prend la tête de devoir chercher un objet plus de 30s (certains ici pourraient le confirmer).
[Mode provoc/on]
Je suis beaucoup plus patient à règler des problèmes d'électronique et à recommencer une procédure d'alignement que de chercher un objet dans le ciel.
[mMode provoc/off]

Bien sûr j'ai beaucoup de respect et d'admiration pour les GOTO humain, chacun voit midi à sa fenêtre.

Amicalement

Serge

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Et oui, c'est la génération zapping...
Le rêve ultime de certains, le télescope dehors qui pointe tout seul avec une caméra CCD au cul par -10°, et l'on regarde les images en couleur, haute définition, traitées en temps réel, bien au chaud devant sa télé en tenant une grosse télécommande avec les touches M1, M2, M3, etc....

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Disons que je suis un demi zappeur car j'adore être dehors et ce même par -10° (j'ai une autre passion qui est la voile et je me sens mieux dehors que dedans).

j'adore être sur le terrain avec mes amis, ça c'est vraiment le pied, après qu'il y est des adeptes du pointage manuel ou des utilisateurs de Goto, c'est secondaire car nous sommes entre nous à se faire de franches rigolades et à partager les mêmes émotions quand l'oeil est rivé à l'oculaire.

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Le goto ou le push to je finirai sûrement par y venir un jour ou l'autre, mais je pense qu'il est préférable de débuter sans pour bien apprendre le ciel, savoir pointer avec l'aide d'un atlas et surtout, comme ça a été dit plus haut, avoir le plaisir de faire des observations inattendues en cherchant un objet.

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Un telrad et un jeu de cartes pour pointeur telrad (http://www.e-odonnell.com/myweb6/messierindex.htm) ont changé ma vie...

Les cartes donnent les principales étoiles visibles à l'oeil nu environnantes. On imprime les 110 cartes, on met tout cela dans un classeur sous pochettes plastiques (pour la buée) et on classe les cartes dans l'ordre de visibilité par saison comme cela on a son programme de la nuit tout prêt.

Une lampe rouge et c'est parti pour le pointage avec le telrad. C'est magique! On vise et on affine ensuite le pointage de l'objet avec le chercheur. Je n'ai jamais raté aucun des objets que j'ai cherchés ainsi, même les galaxies les plus faibles de la liste. Et dire qu'il y a 3 ans, j'avais passé une nuit entière pour pointer M51...

Par contre, j'aimerais bien trouver le même genre de cartes pour les NGC les plus interessants...

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Au début ( il y a un an ) j'ai mis 3heure (!!)à trouver m13 , maintenant, je le pointe du premier coups sans même avoir besoin du chercheur!!Les cartes, je pense que c'est important pour pointer ( par contre avec le urano, qui a une idée pour le protéger de l'umiditée?? ). Et quand tu as trouver toi même l'objet tant convoitée, tu es aux 7eme ciel...Et sachant que tu cherchais dans l'occulaire la moindre petite tache floue, tu était donc attentif aux détails insignifiant, et l'observation de l'objet en sera donc fortement facilité et riche en détail

( vous m'excuserez, je n'ai pas eu le temps de lire tous les messages pour cause de repas, donc peut -être qu je redis les même choses.)

Cordialement

Boris

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Kentaro :

pour les NGC + telrad, j'imprime les cartes avec Starry Night (tu peux superposer la mire du Telrad, c'est prévu et ça le fait bien !)

Bon je sais que d'autres logiciels le font aussi...

Renseigne toi !!!

A+
Phil

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Et aussi, le xt8 est au prix d'un dob 250 et le xt10 au prix d'un 300!!! alors je préfaire avoir 50mm en plus et pas le poi,ntage automatique...

Boris

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Tout est en fait dans la mesure...l'intelliscope (et pas le GO TO) peut être utilisé de façon pédagogique pour peu que l'on y prenne garde. On prépare sa soirée, comme tout le monde, en prenant un atlas, une liste d'objets accessibles au diamètre et ou selon ses propres centres d'intérêts (amas, doubles, nébuleuse ou planétaire...)on recherche le meilleur compromis en terme de lieu d'observation ( accessibilité, taux de pollution lumineuse...), puis on s'installe et l'on commence à chercher l'objet convoité. On essaye avec ou sans l'assistance, le principal est de se reperer dans un premier temps et de façon générale sur la voute céleste. On affine ensuite, et de plus en plus, son "imprégnation" mentale du ciel et de l'emplacement des objets. Le jeu consiste peu à s'en passer tout en sachant que l'on peut y avoir recours au cas où! On finit comme tout le monde par trouver ce que l'on cherche sans assistance technique. Lorsque l'on a vingt ans, la relation au temps n'est pas la même que lorsqu'on en a plus. J'ai pas 40 ans devant moi pour apprendre le ciel, sachant que la météo est souvent de la partie comme que trouble fête, qu'il y a quatre saisons d'observations, et tant de choses à voir.....L'autre jour, ou plutôt l'autre soir, j'étais sur mon parking (sans éclairage et à 35 kms de la ville) préféré à zieuter le ciel lorsqu'un bonhomme s'est arrêté. Le gugus était visiblement intéressé par l'astro mais n'avait jamais mis le nez (ou plutôt) l'oeil sur un oculaire. Sans push to, j'aurais pu lui montrer quelques trucs sympa et il aurait sans doute été content, mais là, il en a pris plein les mirettes, il en avait, je vous le promets, la larme à l'oeil et m'a servi en partant "vous m'avez fait passer une merveilleuse soirée à regarder tout ça. Le jeune homme appréciait beaucoup les amas mais je n'en connaissait que quelques uns car je n'ai mon dobs que depuis novembre. Grace au push to, j'ai pu lui en donner pour sa soif de voir et, qui, sait, faire naître une vocation. Dans l'absolu on peut se passer de l'intelliscope, comme on peut se passer de plein d'autres choses. Une fois de plus ce n'est pas la technique qui est en cause. L'argument prix peut en être un mais l'agrément qu'il procure est à prendre en compte, tout comme la possibilité de regarder malgré tout quelques objets sympas quand le ciel est pas terrible côté pollution et que le repérage devient difficile. Pas d'obscurantisme ni de dogme mais de la mesure, il y a tant de façon de pratiquer l'astro et la convivialité peut être servie par la technique ou la connaissance, parfois par les deux.

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Il y a quelques années, pour une même somme, on pouvait hésiter entre un ETX 90 Autostar et un Dobson 200 (ou un ETX 125 et un Dobson 250, en gros). Le pointage automatique valait-il la peine de sacrifier le diamètre ? Pour moi non, et j'ai participé à des discussion à ce sujet.

Mais aujourd'hui, il y a l'Intelliscope, qui ne pointe pas à notre place, et qui coûte à peine plus cher. Entre un 250 mm simple et un 200 mm Intelliscope, je continuerais à encourager l'achat du 250 mm. Mais entre un 250 mm + 1 Nagler et un 250 mm + Intelliscope, je ne me prononce pas. Les prix sont proches, et il est clair que l'aide au pointage a aidé pas mal de personnes.

Marcbarbat : du coup, tu devrais peut-être choisir l'Intelliscope. Comme tu n'es pas obligé de l'utiliser, tu feras de l'observations directe (toi et le ciel). Mais si pour un objet tu te rends compte que tu n'y arrives pas, l'Intelliscope sera toujours là pour te dépanner, en attendant le soir où tu auras plus de temps et de patience (ou de forme) pour retrouver l'objet tout seul cette fois.

Patrick : pour le cheminenemt, pas besoin de préparer quoi que ce soit, il faut juste ne pas oublier d'emporter l'atlas !

Boris : « Au début ( il y a un an ) j'ai mis 3heure (!!)à trouver m13 »

Quand je débutais, à peu près à ton âge, avec une lunette de 60 mm, j'ai mis trois soirées avant de trouver M31. Le premier été, je n'ai jamais trouvé M13 (je balayais au hasard dans le trapèze d'Hercule...) Le premier hiver, j'ai cherché M42 sans succès. En fait, l'hiver suivant, j'ai fini par comprendre que la pâle tache floue qui gênait ma recherche de M42 était M42 ! Quand j'ai cherché M57 au 115/900, j'ai trouvé M56. Heureusement, j'en ai fait un dessin, et le lendemain j'ai compris que c'était M56 : que de progrès en 2 ans ! Mais bon, à l'époque j'étais isolé, sans Internet, sans Uranometria, m'attendant à ce que les nébuleuses ressemblent aux photos... Pourtant ça m'a toujours amusé, je prenais du plaisir à la recherche, et j'ai du mal à comprendre ceux qui parlent de prise de tête. Alors que pour les mots croisés, c'est le contraire.

« Et sachant que tu cherchais dans l'occulaire la moindre petite tache floue, tu était donc attentif aux détails insignifiant, et l'observation de l'objet en sera donc fortement facilité et riche en détail »

Excellente remarque ! Quand on a passé trois soirées à chercher l'objet, on ne se contente pas de le regarder vite fait trente secondes !

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