Kentaro

CROA! CROA! Grand Marathon d'Eté

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25 Aout 2006. Uchon, Saône et Loire.

Ah ma bonne dame, avec ce qu’ils racontent à la télé, le réchauffage climatique, la dégringolade des banquises, et même que le Gulf Stream va disparaître, qu’ils disent, eh bien, on ne voit même plus les étoiles ! Si si ! Quel mois d’Août ! Que d’eau, que d’eau ! Ah les belles vacances en Ecosse ! On s’y croirait… Ah, pour sûr, la vie d’un astronome dit amateur en vacances est une succession d’espoirs et de frustrations. Ces longues journées passées à espérer tout l’après-midi une trouée dans les cumuli (un cumulus, des cumuli), la belle éclaircie de fin de journée, on y va ? on y va ? et puis, les siri (un sirus, des siri…) qui s’imposent ensuite. Frustration, Sisyphe…Ah ma bonne dame…

Et puis, le miracle, alléluia ! Une conjonction inattendue, inespérée ! La nouvelle lune, une nuit bien noire, et pas un nuage ! Pas un nuage, pas même un sirus, pas même une traînée d’avion à l’horizon ! Inespéré…

Vite vite, on rassemble le matériel, le dobson (pour les curieux, voir ici : http://dobson.2005.googlepages.com/home ) en morceaux empilé dans la voiture, les tubes du serrurier liés en fagots, l’anneau de la cage secondaire sur le siège avant, ne pas oublier le miroir, svp ! (400 mm, 22 kg ! ouf !), le café et le chocolat, et puis, le Classeur ! oui, le Classeur, amoureusement préparé, bichonné pendant toutes ces journées d’attentes et d’espérance, le Grand Programme de l’Eté, les cartes imprimées, sous pochette plastique, et apprises par coeur, la sélection des Messiers et les 110 Best NGC de la Société Royale du Canada, avec mire telrad, la liste des belles nébuleuses du Cygne, et de l’Aigle, et puis aussi les dessins de Bruno Salque! A nous, les belles nébuleuses bleues, vertes, rouges, les beaux dessins du Monsieur, qui nous ont fait saliver pendant toutes ces journées d’Août! (ah celui la, comment il a fait pour les voir, lui ? )

Uchon, jolie montagnette des abords du Morvan, son carnaval de pierres druidiques, sa lande, ses genêts. Altitude 700m. On y voit la lumière zodiacale en hiver, même si le bord Nord et Est est mangé par les lumières de la vallée du Creusot. Magnitude 6 ou 6,5 les bonnes nuits.

Et cela va être une belle nuit, oui ! On monte le dobson, sur l’herbe, au milieu des fougères. Endroit abrité, bien isolé. Aucune lumière alentour. On ne risque pas de me déranger. La base d’abord, le plus délicat. Il faut qu’elle soit bien stable dans l’herbe et le sol tourmenté, ce n’est pas évident. On règle les pieds, c’est bon. Le Dobson 400 est monté, c’est rapide, les tubes fixés, les nouvelles attaches type vélo, fabrication maison en alu font merveille. Vraiment pratique et la fixation est très rigide. Le beau miroir est plutôt poussiéreux, mais tant pis. Collimation au laser. Quelques réglages, on peaufine sur la polaire déjà bien visible. Le miroir très épais n’est pas encore à température, cela turbule beaucoup, mais voila qui devrait aller…Je ne suis pas un Grand Maître de la collimation. A 600 fois, la polaire à l’air d’être bien au centre des cercles défocalisés. Les étoiles ne font pas de queues d’hirondelles, c’est le principal…

Allons-y, c’est parti pour le grand voyage !

Jupiter d’abord. Bof…Déjà bien basse et le miroir pas encore près ne donne pas le meilleur de lui-même. En Juillet, il y avait eu quelques beaux débuts de nuits, où la planète était ciselée, les bandes bien dessinées et très contrastées, la grande tâche rouge (un bel œil plutôt blanchâtre en fait) bien visible, et l’ombre d’un satellite, spectacle toujours admirable…Ce soir, c’est râpé…

En attendant la nuit noire, quelques étoiles doubles. Albiréo bien sur, toujours magnifique ce contraste des couleurs si vives, l’orange et le bleu, puis ensuite, la double du Dauphin, superbe, beaucoup plus rapprochées, légèrement vert, vert d’eau pour l’une, orangée pour l’autre, et puis, la double double de la Lyre, les deux couples bien séparés, et à angle droit, à 300X au Nagler 12, on les a encore ensemble à l’oculaire, hmmm, j’aime bien…

Bon, je ne suis pas un grand maître des doubles…Un peu de tourisme, c’est tout, pour apprécier les contrastes de couleurs…Il faudrait que je potasse un peu plus cela…

Allez, on va commencer le grand tour ! Le ciel est bon en effet.

Rapidement, M3, amas globulaire, bas à l’ouest, mais le ciel n’est pas encore bien noir par là-bas. C’est quand même pas mal…Et puis, M4, à côté d’Antarès sur l’horizon, pas mal, pas mal non plus…
Mais je l’avoue, c’est ma très grand faute, je ne suis pas très « amas globulaires »…A part M13, M22, M15, les grands classiques, j’avoue que j’ai tendance à trouver qu’ils se ressemblent tous, mais bon, c’est une question de goûts, et l’année prochaine, cela sera peut-être différent…

Donc, un œil sur M22, le beau globulaire du Sagittaire, superbe, éclatant, malgré sa situation très basse, on passe sur M28, autre globulaire voisin, beaucoup plus petit et concentré, et puis, une visite à M54, sous la théière. Plutôt brillant, concentré, et puis c’est une curiosité…Il parait que c’est un amas extra galactique, dans une petite galaxie que la notre aurait phagocytée…A plus de 80 000 années lumière de chez nous, disent les livres.

Bon, allez, les grands classiques !

M8 ! La Lagune bien visible à l’œil nu. La grande, la belle, l’énorme gueule diamantée, ciselée, évanescente, le grand canal central, et puis des détails en bas, dans la nébuleuse, comme un canal très fin et sombre. A tous les grossissements, c’est superbe.

On monte, voila M20. Le dobson se pilote comme une bicyclette, c’est doux, cela glisse, léger, silencieux, rapide, on est libre…Le pied commence…M20…Ah, qu’elle est belle ! La Trifide, comme une rose, une églantine sauvage, les canaux bien sombres, bien dessinés, les pétales comme des voiles évanescents. Pas besoin de filtre, c’est même mieux sans filtre, je trouve. Mais pas de couleurs…Je suis mauvais pour voir les couleurs, pas de chance…Peut-être quelque chose de bleuâtre pour le trèfle et comme du marron pour l’autre nébuleuse. Mais rien d’évident. Tant pis, je resterai en noir et blanc.

Plus haut, plus haut ! Voila Oméga, M17, comme un cygne qui flotte dans les étoiles. Magnifique. Au Nagler 12, c’est le plus impressionnant. Avec filtre OIII. C’est floconneux, blanchâtre, très lumineux. La nébuleuse est en fait très étendue, vers le bas aussi, plus diffuse.

Plus haut toujours. M11, l’un des rares amas ouverts que j’apprécie, parce qu’il est plutôt concentré. Superbe. Un scintillement de diamants, en paquets, et la belle étoile orangée sur un bord.

Direction l’Aigle et ses nébuleuses.

Ngc 6781 tout d’abord. Facile à trouver. Un large disque grisâtre, plus dense sur les bords.

Ngc 6778 ensuite. Ah elle est belle celle-là ! Bien verte, un disque ténu enveloppant deux formes rondes et brillantes. Une nébuleuse double ? Tout à fait étrange ! Et exactement comme sur le dessin de Monsieur Salques !
Je cherche ngc6772. Je ne la trouve pas…Tant pis. On continue !

Un détour vers l’Emeraude, Ngc 6572 dans Ophiuchus. Assez facile à trouver. Dire qu’avec un C8, j’avais mis si longtemps à la voir. Mais il est vrai que je n’avais pas la couleur. Ici, au 35mm, avec le « poste TV couleur », elle est bien identifiable, belle lueur à l’aspect stellaire, bleu-vert, émeraude en effet. A plus fort grossissement, 150, puis 300X, c’est une belle boule vert intense, moins bleue peut-être.

On fait des zigzags.

M15, bel amas globulaire lui aussi, visible à l’œil nu. J’essaierais bien de trouver Pease 1, la nébuleuse dans l’amas, mais je n’ai pas de carte précise. Une autre fois.

Tout prêt de M15, Ngc 7094, une NP. Pas facile à trouver. Il faut faire du saut d’étoile. Je la devine au 35mm. A peine perceptible au 12mm. Très ténue, gris un peu bleutée peut-être. Annulaire.

On se dirige vers le Capricorne et le Verseau.

Hélix, Ngc 7293, NP : Une grande forme ronde blanchâtre, énorme, fantomatique. Mais trop basse dans le ciel polluée, pas d’étoile centrale visible.

Ah, la Nébuleuse Saturne, Ngc 7009 ! Belle couleur verte, les deux extensions fines de part et d’autre sont bien visibles en vision directe. Cela ressemble en effet à Saturne les jours de ciel bien pourri ! Forme ovale, aux bords flous, et puis, au centre, une structure plus allongée, plus intense. Pas vu d’étoile centrale. Cela ressemble bien au dessin de Bruno Salque, la centrale exceptée.

Little Gem, Ngc 6818, en direction du Sagittaire. Une boule vert vif, intense. On croit deviner une étoile centrale…

On remonte vers le Cygne et ses nébuleuses. Oui, j’aime bien les nébuleuses. Elles sont chacune différentes, par leur forme et il y a leur couleur. Les vertes, les bleues, les vert-bleu, les bleu-vert, les émeraudes, les blanchâtres, les grisâtres, les pointillistes, les allongées, les irrégulières…C’est à chaque fois une découverte, et souvent un petit challenge pour les trouver.

Tout d’abord, Ngc 7026, NP, proche de Déneb. Ah oui, une belle encore ! Verte, bien brillante, petite, très proche d’une étoile. Et la aussi, comme pour 6778, une structure complexe, deux formes brillantes dans un disque ténu, mais plus allongées, comme les deux lobes d’un grain de café. La encore, c’est comme sur le dessin de Monsieur Salque !

Ngc7027, NP ensuite, toute proche. Une forme étrange. Verte, brillante, allongée, peut-être rectangulaire, une partie plus brillante, plus intense. Une sorte de M76 en plus petit. Et c’est pareil, une très grande ressemblance avec le dessin de Bruno Salque !

Ngc 6884, NP : En forme de disque.

Ngc 7048, une NP proche de 7026 : un grand disque grisâtre et (je me répète), comme chez Bruno Salque…

Et puis, Ngc 7008, NP, loin entre le Cygne et Céphée. Pas facile à positionner. Mais, ah ! j’aime bien ! Une large tache grise allongée, irrégulière, cotonneuse, une partie plus accentuée. A voir, celle la !

Le croissant ! Ngc 6888. Difficile à identifier sans filtre. Belle avec le filtre OIII, étendue, intense pour la partie entre les deux premières étoiles, plus faible pour la suite du croissant, et des extensions vers le centre.

Les Dentelles, bien sur ! Ngc 6990-6995. Visibles sans filtre, bien plus belles avec l’OIII. Une merveille…On se ballade dans les torsades, évanescentes, de la pointe de 6990, si fines, les méandres, les filaments cotonneux de 6995, intenses.

Et puis, bien sur, Ngc 6826, la plus belle NP du Cygne, la Blink Nebula. Vert tendre, vert kiwi. Très brillante. Pas de Blink avec ce diamètre. La centrale est très brillante. Par contre, la, je ne vois pas ce que voit Bruno Salques. Je ne vois pas deux disques, l’un plus intense que l’autre. Seulement un disque très intense et la centrale brillante, rien autour. Y a-t-il autour de ce disque intense, un pourtour plus ténu que je ne peux pas voir au 400 ? ou bien, est-ce à l’intérieur du disque brillant qu’il y aurait une démarcation que je ne sais pas voir ?

Ah et puis, une galaxie ! Ngc 6946, aux confins du Cygne, large galaxie vue de face, plutôt ténue.

J’ai oublié de passer voir M27 ! Et pourtant ! Enorme, verdâtre. Plus du tout le maigre trognon de pomme comme au C8. Elle a enflé, deux hanses bien visibles, des extensions, des boursouflures à l’intérieur, et puis, de nombreuses étoiles en surimpression, et la centrale, bien sur.

Un grand classique encore, M57, qu’il faut saluer. Superbe, superbe ! L’anneau de fumée que les indiens des westerns ont laissé là en souvenir…On grossit, le centre se grise, on devine quelque chose au centre. L’étoile centrale ? Je veux la voir ! Je veux la voir ! On devine des choses aussi autour de l’anneau. Etrange, mais les bords de la nébuleuses se mettent à scintiller, comme s’ils étaient composés d’étoiles. Illusion. Pas de galaxie voisine, comme sur les photos…

Allons vers Hercules ! M13 bien sur ! On le faisait attendre celui-la ! Il commençait à s’impatienter ! Admirable, merveilleux, les superlatifs me manquent. L’Y bien visible, cela poudroie, cela scintille, cela explose. La petite galaxie bien visible à côté, on arrive avec le Nagler 12 à presque mettre les deux dans le même champ.

On salue au passage M92, amas globulaire, plus concentré, que j’aime bien, lui aussi.

Et puis, plus bas dans Hercules, Ngc 6210, une belle NP vert bleu, intense elle aussi. On croit deviner une étoile centrale. Pas évident…

Plus loin, toujours plus loin, le Dragon et l’Oeil de Chat, Ngc 6543, NP ! Belle ! Belle ! Vert intense, ovale allongé, elle porte bien son nom ! On devine des structures internes, vert plus intense. Ce n’est pas si net que sur le dessin de Bruno Salque, mais cela y ressemble !

Une galaxie proche, dans le Dragon, Ngc 6503, belle, assez grande, allongée de ¾ semble t’il.
Il y a pas mal de galaxies par ici, dans le Dragon. Il faudra revenir.

Un détour vers M51, déjà basse à l’Ouest. Elle n’est pas très belle ce soir, elle est trop basse, mais on voit bien encore les deux bras, en vision directe. Vite, un bonjour aussi à M81, 82, beau cigare tourmenté, mais ce n’est vraiment pas la saison. On reviendra.

Oh la la, on fatigue !! Un peu de café, du chocolat, une cigarette, on s’arrête à admirer la voûte du ciel avec les yeux (avec l’œil à l’oculaire, on ne l’avait quasiment pas encore vraiment vue ce soir !). La Voie Lactée est bien dessinée, bien présente. Il y a des grumeaux, la nébuleuse America est bien visible. Cela fourmille dans le Cygne. Andromède, la galaxie bien visible monte au Nord Est. Il y a une quinzaine d’étoile dans Pégase. Pas mauvais…Magnitude 6 ou 6,5 ? Tout est silence. Un chien aboie dans une ferme voisine.

On repart. Cela va mieux.

Toujours la même technique de pointage, le goto dans la tête !! Tout à la main ! Les cartes pré imprimées avec mire telrad, les cartes Coelix préparées pour la sélection des Best 110 NGC de la Société Royale du Canada sont parfaites (http://www.astrosurf.com/mmorin/finest_ngc.html ). On dégrossit au telrad, 9 fois sur 10 l’objet est dans le champ du 35 mm. Quand le ciel est à magnitude 6, c’est vraiment facile pour se repérer. Sinon, un peu de balayage, et on trouve. Sinon, si j’ai une carte plus précise, par saut d’étoile. En cas de nécessité, l’atlas de Taki-san, magnitudes 6,5 imprimé en A3, (http://www.asahi-net.or.jp/%7Ezs3t-tk/atlas/atlas.htm ) et magnitude 8,5, (http://www.asahi-net.or.jp/%7Ezs3t-tk/atlas_85/atlas_85.htm ) placées deux à deux dans un grand classeur plastique souple A3. Si je ne trouve pas l’objet rapidement, je passe, je reviendrai plus tard. Il ne faut surtout pas s’énerver. Patience, persévérance, précision…Les qualités de l’astronome amateur sont infinies…

Par contre, j’en ai assez de toujours changer d’oculaire. Je n’ai pas beaucoup d’oculaires, mais passer du 35 pour viser, au 12 Nagler pour les observations courantes, puis une Barlow sur le 12 pour mieux voir notamment les NP…Je ne sais jamais où mettre les oculaires, la table de rangement est toujours trop loin. Je les mets dans les poches, c’est dangereux, ils peuvent tomber…Il faut que je me construise un porte oculaire supportant 3 oculaires, un peu comme les systèmes rotatifs pour les filtres. Etonnant, je n’ai pas vu cela dans les bricolages sur internet. Cela serait quand même bien pratique. Tel qu’il est équilibré, le dobson devrait pouvoir supporter 3 oculaires en même temps.

La Grand Roue a bien tourné déjà. Le ciel d’été est déjà en train de basculer vers l’ouest, le ciel d’automne pointe vers l’est. C’est beau l’astronomie, cela permet d’anticiper le temps, de voir l’automne et l’hiver à la fin de l’été, 15jours d’avance pour une heure de nuit. La machine à avancer le temps…

Un petit tour sur la polaire pour vérifier la collimation. Rien n’a bougé, c’est parfait. On continue.

Allez ! Ngc 40, dans Céphée. Beau disque plus intense sur les bords. Mais pas vraiment rouge, comme je m’y attendais. Grisâtre. Mais décidément, je ne suis pas sensible à la couleur rouge. Pourtant, j’aime bien le rouge ! L’étoile centrale est bien brillante. Cela ressemble bien au dessin de Monsieur Salque.

Un détour par M76, dans Cassiopée. Bien Belle ! Verte, allongée, rectangulaire, en deux parties, plus brillantes

Et puis, toujours dans Cassiopée, Ngc 281, Nébuleuse par émission. Ah, j’aime bien ! Pas grand-chose sans filtre, mais superbe avec un filtre OIII ! Etendue, ténue, autour d’un amas.

7635, NP. Une forme nébuleuse en triangle, autour de 2 étoiles. Pas vu de bulle, il faudra revenir.

Il y a plein d’amas globulaires et ouverts par ici, mais ce sera pour une autre fois.

Allez, on va vers Pégase qui monte bien haut maintenant!

La galaxie 7331, d’abord, et ses satellites. Belle galaxie vue de 3/4, on devine des choses à l’intérieur. Les satellites sont bien visibles, 3 au moins.

Et puis, le Graal !! Le Quintet de Stephane (ou Stefane, ou Stephan, je ne sais plus, moi !) Elles sont bien identifiées, à la bonne place. 4 galaxies bien visibles dont 2 ponctuelles et deux formes floues. Heureux de l’avoir si bien vue !

Je cherche Jones 1, une NP. Pas trouvée…

Et puis, Ngc 7479, une galaxie spirale barrée. On voit bien la belle forme en virgule de l’un des bras. La encore, merci Monsieur Salque, le dessin est bien ressemblant !

Je reviendrai pour les autres galaxies de Pegase. On va voir ailleurs.

Vers Andromède, la Blue Snow Ball, Ngc 7762 . Boule vert bleu. En forme de donut, disque assombri au centre.

Ouf ! Ouf !! Fatigue, fatigue !! Allez, M31, pour la gloire ! Ah superbe ! Brillante, étendue, deux belles bandes d’absorption. Fine.

Et Ngc 891, galaxie vue sur la tranche. Très fine, belle bande d’absorption. J’aime bien !!

Et puis, Persée est plus haut maintenant.
Voici Ngc 1491, NP. Intéressante ! Triangulaire, grande, grisâtre avec une étoile sur une des pointes. Merci, Monsieur Salque, la encore, votre dessin est très ressemblant !

L’humidité a tout envahi. Cela dégouline de partout. Les oculaires commencent à en prendre un coup. Etrangement, pas une goutte sur le miroir, pourtant non protégé et exposé à tous les vents. Je n’ai jamais compris cela, pourquoi le miroir ne prend jamais rien, alors que la rosée se dépose partout, sur les vitres de la voiture, sur les pages du classeur. Une question de température, je suppose, et parce que le miroir est épais.

Enfin, pour terminer et pour s’en mettre plein les mirettes pour le reste de la nuit, le Double Amas de Persée, et puis, tiens ! les Pleïades ! Les Pleïades avec un 400, il faut le faire…Et pourtant, c’est merveilleux ! Les étoiles vraiment bleues, et toutes ces nébulosités bleuâtres et bien lumineuse autour…Hmmm… on va s’endormir dessus, il est 5h30. L’heure de rentrer.

Il faut tout démonter, rassembler dans le noir, enfourner chaque chose dans la voiture, ne pas oublier le miroir ! Et redescendre la route en lacets, 30 minutes, il va falloir faire attention aux écureuils, aux chevreuils, renards, et lapins qui traverseront sûrement la route! Retour à la maison, le bon lit, mais au fait, et 6905, et 6803, je les ai oubliées ! Et 6946, je l’ai vue ? 6946 ? Dites moi, j’en ai oublié plein encore ! Ah ! Après ces jours de frustration, la boulimie n’est pas achevée…et toutes ces Bella Donna au ciel! Mile e tre ! Mile e tre, qu’il chantait, le Bel Homme…rien qu’en Italie, en plus ! Il va falloir revenir, les choyer toutes ces Belles ! Je n’ai fait que passer trop vite, leur envoyer un baiser. Il va falloir les approcher une à une, leur parler d’amour, les griser…Ah, mais voila qu’il va pleuvoir demain !

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Cela fait plaisir: Il y en a qui arrive encore à observer cette année en France...

Mais je rentre d'Écosse et il y faisait très très beau.

Pierre

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Houlà, en voilà un vérifie mes dessins, il va falloir que je fasse attention...

Quel plaisir de lire tout ça ! C'était la première sortie du 410 mm, c'est ça ? Il n'a pas chômé !

« Le Quintet de Stephane (ou Stefane, ou Stephan, je ne sais plus, moi !) »

Édouard Stéphan était astronome à l'observatoire de Marseille à la fin du 19è, il a découvert 455 objets du catalogue NGC (beaucoup de galaxies faibles). Je crois qu'il utilisait un télescope de 80 cm.


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Merci Bruno, surtout pour m'avoir donné des idées d'observations, notamment toutes ces Nébuleuses planétaires que tu as si bien dessinées. Cela donnait envie de les voir en vrai de vrai! Et cela m'a donné un fil conducteur.

L'engin était déjà pas mal sorti quand même cet été, en Juillet (malgré la châleur!) et tout début Août. J'avais donc fait quelques repérages déjà.

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beau compte rendu, la joie du diametre et des nébuleuses planétaires, c'est beau !
ce programme me rappelle étrangement mes 2 seules nuits astro du mois d'aout....

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