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Determination seeing local

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"Le premier AVI contient les trames brutes.
Le deuxième AVI permet d'extraire : (r0, tau, téta) et de calculer une PFS théorique.
Une déconvolution sur chaque trame brute "traitable" (c'est à dire avec le r0, le temps de cohérence et l'angle d'isoplanétisme qui vont bien) permet de reconstruire l'image de l'objet étudié.

En plus, cette manip peut être réalisée tranquillement dans son jardin à la campagne comme en ville.
"

heu....
sauf qu'a mon sens (mais je peux me planter) ton dimm est en dehors de l'angle d'isoplanetisme de ton imageur
il ne mesure pas la même turbullence.

Erick

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salut, une méthode simple qui te permet
d'enregistrer l'effet de turbulence sur une étoile
(ce n'est donc pas une mesure de seeing en tant que telle, mais ca permet quand meme de se faire une idée...)
http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=47679


françois

[Ce message a été modifié par Famax (Édité le 01-07-2012).]

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Oui si téta0 ne peut être extrait du second AVI, il devrait pouvoir être obtenu à partir du premier AVI par une méthode restant à définir (photométrie d'ouverture ou autre).
L'idée étant d'avoir 2 AVI contenant toutes les infos nécessaires pour reconstruire l'image (r0, tau0, teta0, PSF théorique et image brute).
L'autre problème c'est d'avoir au moins une source ponctuelle dans le champ.

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Salut,

@Erick

>c'est un verre synthéthique comme celui utilisé pour les hublot de caisson >étanche ? par ce que si c'est du "macrolon" ou un truc du genre classique >c'est quand même très mauvais. Ont avait tenté avec du verre à vitre faible >epaisseur et ça ne fonctionnait pas.

Ce sont des plaques de verre synthétiques, mais pas celles de chez castorama (je récupère le nom du fournisseur asap au labo). En diaphragmant aux environ de 5cm le défaut de planéïté moyen de la dizaine de micron. Les fluctuations d'épaisseur dans le diaphragme étalent le flux dans le premier anneau de diffraction. Le spot est atténué, mais suffisament visible pour pouvoir fitter une gaussienne dessus et avoir la position du centroïde sur chaque image de la video. Avec ce défaut de planéité, les deux spots sont séparés environ de 10-11 secondes d'arc (faut travailler trés haut en focale).
Dès que j'ai résolu mon problème d'hébergement de site, je poste une video est les résultats de mesures (qui sont dans ma pres).

> c'est quand on commence a intercalibrer les differentes methodes entre elles que ça devient velu.

Je suis bien d'accord, surtout pour l'isoplanétisme. Le consensus semble fait sur le r0 autour du DIMM, mais pour l'isoplanétisme, la calibration est pointue. Le truc que je propose donne un ordre de grandeur, mais pas la valeur rigoureuse (il faut mesurer la scintillation au moins sur 2 ouvertures pour pouvoir appliquer la bonne relation mathématique). Fonctionner avec la mesure de scintillation sur une seule ouverture permet au moins de sélectionner les images de r0 uniforme. Après, faut regarder au DIMM la valeur du r0.
Quand a faire du DIMM sous Exell, rien de plus simple : tu fait une registration sur le premier spot, tu récupère le fichier des décalages en x et y(sous iris par exemple). Tu fait la même chose sur le deuxième spot, et tu en déduit les variations delta x et delta y. Après, c'est les équations de traitement du DIMM (un peu de statistique ;-))

@ms

>L'autre problème c'est d'avoir au moins une source ponctuelle dans le champ.

C'est le noeud de la méthode. A moins que tu n'image que des étoiles doubles ;-)

Bernard

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Salut,

pour faire un DIMM, on trouve des prismes pour 40$ par exemple ici: http://www.surplusshed.com/pages/item/l3599.html

Il y a quelque temps il y en avait encore avec une déviation d'1 arcmin,
qui vont bien pour séparer les 2 images d'uneétoile sur un capteur webcam 1/4" et 5m de focale. Avec le 4 arcmin ca doit encore être bien utilisable avec 2500 de focale et un capteur 1/2".
A noter un petit inconvénient avec ces modèles c'est qu'ils ne sont pas traités anti-reflet, alors l'image déviée est un peu moins lumineuse.
J'ai quand même pu faire des acquisitions intéressantes, on voit très bien le mouvement indépendant des deux images. Pas encore eu l'occasion de passer les AVI à la moulinette par contre pour tirer des mesures!

Sylvain

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Bonjour Bernard,
très intéressante ta présentation,
tiens nous au courant, tu donnes bien envie d'essayer tout çà!
Sylvain

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Hello,

ça y est, j'ai enfin pu avoir la présentation de Bernard (Je suis encore au Dôme C )
Très beau boulot Bernard (et ceux qui ont bossé dessus !)

Pour les Prisms, en effet il faut quand même un verre synthéthique de qualité sinon on étale trop la tache. De plus meilleur sera la qualité moins on sera obligé d'utiliser des étoiles brillantes (et a 200 images/sec il faut quand même un peu de flux .
Faut pas réver a un moment il faut du flux a ces vitesses d'acquisition.

Si j'avais 5 min je tenterais bien d'essayer le coup du filtre uv d'appareil photo sur un des instruments ici. ça serait une solution simple et sur étagère. (30 arc sec de déviation c'est bien)

Ensuite une petite reflexion, ce qui interesse notre ami ici c'est de savoir si ça vaut le coup de monter un peu.
COncernant l'angle d'isoplanetisme, celui ci est très fortement influencé par les couches de hautes altitude donc assez peu par la turbullence très locale (en gros qu'il soit au ras du sol ou a 10m ça changera pas grand chose).
Par contre le R0 lui va lêtre fortement.
Donc maintenant que l'on sait faire un dimm facilement, quelle serait la difficulté de faire un instrument qui etablit un profil de turbullence haute résolution sur par exemple les 50 premiers metres, type SSS (Single Star Scidar)
la partie materiel n'est pas plus la compliqué. par contre c'est coté soft que ça se complique.
En fait c'est toujours coté soft que ça se complique, même pour le Dimm sous excel, sur le principe c'est très simple, mais pour 99.9% des astram c'est hors de porté si l'on ne leur fournit pas le fichier tout pret (ou le soft tout pret) et le mode d'emploie détaillé pour la mise en oeuvre.
Ce qui serait dejà une très belle avancé pour les astram désireux de se familiariser avec la mesure de seeing.
Ont peut même imaginer que certain laissent un Dimm dans leur jardin pour surveiller les trous de turbullence avec une alarme au pied du lit pour les reveiller au moment ou ça devient bon.
A mon sens c'est peut être plus efficace de travailler en ce sens De toute façon pour la plupart d'entre nous le site on l'a et on doit faire avec quand le terrain de jeu c'est notre jardin, mais on sait aussi que parfois même dans un site moyen ça peut devenir très bon (genre certaines nuits de septembre ). Et donc essayer d'optimiser le temps d'observation pour être en phase avec ces moments.
ça me semble moins compliqué, moins couteux et plus productif dans un premier temps que les procédés de déconvolution.
Si on peut avoir de bonnes images a la base c'est encore mieux !

Voilou Voilou

Erick

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Salut,

@Sylvain
Dès que j'aurais fini de mettre tout ca au propre (j'entend sur une page web), j'ouvrirai un post.

@Erick
Merci, d'autant plus qu'a l'exception des travaux sur le DIMM que Cyril avait fait en pionnier, pour la scintillation et le tau0, j'ai bossé tout seul ;-)

A terme, je rejoint ms, la condition préalable à l'exécution d'opérations de déconvolution correcte passe par la connaissance des paramètres de la turbulence, et le forme de la psf de chaques images de la video.

Bernard

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Le seul point qui n'a pas été abordé c'est la création d'une étoile artificielle (ou de plusieurs) dans le champ. Est-ce que ce point reste du domaine de l'amateur ?

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Salut

Oula, la je pense que ca risque d'être compliqué.
Fabriquer un laser n'est pas en soi une chose trés trés compliquée. Si je me souviens bien, Anonymous avait réussi a en faire un, (une trés belle réalisation d'ailleurs) ayant une puissance plutot raisonable. Mais par contre, n'importe quel laser ne va pas convenir. Et surtout, les lasers, il ne faut pas perdre de vue que c'est extremement dangereux passé quelques milliwatts !!

Pour fabriquer une étoile, il faut qu'elle soit haut (pour imager la turbulence en dessous). Les pros tapent au laser vers 80/100km de haut pour exciter la couche de sodium (raie D2 à 589nm de longueur d'onde). De mémoire, la puissance minimale requise en continu est de l'ordre de 20 watts.

Donc 3 verrous a la méthode au niveau amateur :
- Obtenir les autorisations de l'aviation civile (et militaire) pour jouer a tirer dans le ciel avec des dizaines de watts, Donc ca oblige à interdire les survols au dessus de l'observatoire (ca me parait déjà rhédibitoire... ;-))
- Accorder le laser sur la raie D2 du sodium. Ca necéssite des lasers a colorants, donc des trucs pas sympa à manipuler. On a dévéloppé chez nous des solutions lasers solides (à semiconducteurs) accordés au sodium. Mais ca coute plus que la peau des fesses, c'est compliqué et la puissance atteinte et de l'ordre du watt. Donc Rideau... ;-) (je précise qu'accorder les lasers sur des raies d'absorption constitue une bonne partie de mon boulot au CNRS).
- Le gain n'est pas garanti hors de l'angle d'isoplanétisme de l'étoiles fabriquée, il faut donc plusieurs étoiles, donc on multiplie le coût (et les emm....s !).

A mon humble avis, on verra plus rapidement un télescope spatial amateur qu'un système d'optique adaptative multiconjugué dans un club astro....

Bernard

[Ce message a été modifié par brizhell (Édité le 03-07-2012).]

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Il faut donc s'en tenir à des sources ponctuelles naturelles.

La partie matériel pour l'acquisition de r0, tau0 et teta0 via 2 AVI semble accessible à l'amateur.

La partie logiciel pour le traitement des 2 AVI peut se faire dans l'environnement de développement Java/ImageJ sous la forme d'un plugin.

Reste à trouver la camera permettant d'obtenir une image exploitable en 5ms par exemple.

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Je voit ou tu veut en venir ;-),

je suis toujours en train de travailler avec :-)

Bernard

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