Diabolo

Les signes d'une addiction ?

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A peine remis de cette nuit magique qu’est toujours la première lumière d’un instrument, je n’ai eu qu’une envie, remettre l’œil à l’oculaire. Comme je préfère observer que chercher, l’étape suivante est l’installation des encodeurs et de l’Argonavis.

Les premiers essais sont peu concluants et l’argo refuse de démarrer lorsque le câble des codeurs est en place. Il clignote et plante. J’ai déjà vu cela sur le télescope de Jacques Civetta, si ma mémoire est bonne… cela avait été résolu avec des accus bien chargés. J’en installe un nouveau jeu et miracle, le comportement est de nouveau normal. Après quelques tâtonnements notamment sur le sens de rotation des codeurs, il est temps de faire un test : M57 est une cible de choix, repérable avec un Telrad, le diagnostic est rapide… Cette fois, l’Argonavis ne m’envoie pas sous l’horizon. La zone visée semble bien celle où se trouve la nébuleuse. Un coup d’œil à l’oculaire, la belle M57 est au bord du champ de l’ethos 13… Les observations vont pouvoir commencer ! La turbulence est légèrement plus marquée que la veille mais cela n’empêche pas de voir la petite galaxie compagnon.
NGC 4565 est ma première cible de la soirée. L’ethos 13 donne une meilleure image que le 21. La bande d’absorption est bien épaisse, son bord est irrégulier. La zone du bulbe située en dessous de la bande est particulièrement visible, sensiblement mieux qu’au 800. Ce qui surprend de prime abord, c’est la taille des objets. Avec le 13 mm, et les 3450 mm de focale, le grossissement est de 265x. Un grossissement idéal pour les galaxies. Le 13 mm est décidément l’oculaire passe partout. Etant seul, je vais pouvoir prendre mon temps, cela est nécessaire pour vraiment détailler les images tant elles sont riches. J’abandonne la belle galaxie pour pointer M4. Belle surprise. Je regarde rarement cet objet mais là, avec le diamètre, il est superbe et si particulier avec sa concentration d’étoiles formant une barre le traversant de part en part. Il faut bel et bien revisiter le ciel. Des objets négligés prennent une telle ampleur qu’il ne faut pas partir avec des idées préconçues, il y a de très bonnes surprises. M4 est beau... Mais que dire de M22 ! Quand il entre dans le champ de l’oculaire, c’est le grand spectacle ! L’impression de volume est fantastique, il est imposant… un véritable monstre…
Le plus souvent, lorsque j’utilise le filtre OIII 2" , je le visse sur l’ethos 21 afin de profiter du champ maximum. Cette fois, il prend sa place sur le Paracorr afin d’être utilisé avec l’ethos 13 qui est au coulant 1.25" .
Passage au grand escabeau pour bénéficier du maximum de confort. La plateforme en bois est vraiment appréciable, non seulement sa surface fatigue moins les jambes qu’un sol dur et inégal, mais elle permet d’avoir toujours l’escabeau bien stable. Cela va être appréciable, les dentelles du Cygne sont la prochaine cible. NGC 6960 est la première visée. L’étoile 52 du Cygne montre clairement ses deux composantes. Les dentelles ne sont que filaments entremêlés d’une incroyable complexité. L’extrémité la plus effilée n’est pas pointue comme on peut souvent le voir, mais s’évase légèrement. Le triangle de Pickering est d’une richesse telle qu'isolé dans le ciel il serait considéré comme un objet de premier plan. Et que dire de NGC 6992/95... La grande dentelle… Spectacle fabuleux !! Tout simplement indescriptible. On retrouve bien sûr tout ce qui est visible au 800 mm mais avec un niveau de détail encore supérieur. Je ne pensais pas que l’on pouvait atteindre une telle richesse de détails subtils.
L’OIII étant en place, la cible suivante est Cresent Nebula, NGC 6888. La forme si caractéristique est visible sur quasiment l’ensemble de son contour, ou plus exactement, la zone centrale n’est pas vide mais remplie d’un moutonnement qui permet de bien appréhender la forme de la nébuleuse. Un renforcement lumineux coupe la zone centrale en deux parties quasiment égales. Sur le bord le plus brillant, on note des échancrures et des détails montrant une irrégularité du contour.
C’est au tour de NGC 7027, une de mes nébuleuses planétaires préférées. Cette fois, je l'observe sans filtre, avec le 21 mm. Grossissement peu adapté pour révéler les fins détails mais le but n’est pas là, le but est de percevoir le mieux possible sa couleur et quelle couleur !! Il ne s’agit pas de teintes subtiles, mais d’un éclat bleu vert électrique. Sa forme est déjà bien perceptible mais je préfère terminer ma soirée sur la beauté de cette image…

La nuit suivante a été consacrée à M101, M51, Abell 2151, M81/M82 principalement. Abell 2151 est un amas d'une très grande richesse de part le nombre de galaxie mais surtout par la répartition assez originale des galaxies qui y sont présentes. On ne peut le confondre avec un autre amas.

Je retiens aussi M82 dont les structures évoquent la voie lactée lorsqu'elle plonge vers le Sagittaire, avec des structures bien marquées et des zones plus sombres.

Une surprise, mais je ne suis certain de rien, autour de M57, avec un 0III, j'ai vu une sorte de petit anneau supplémentaires, un halo d'une épaisseur proche de celle de la NP sur sa partie brillante. Il y avait clairement quelque chose mais peut être étais ce une réflexion dans le filtre ou quelque chose du genre, difficile à dire.

[Ce message a été modifié par Diabolo (Édité le 01-07-2011).]

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Continue Diab, que diable ! Continue !

Le bonheur semble être à la hauteur de l'effort fourni et c'est tant mieux.
En tout cas, on trépigne déjà devant notre écran.... alors de nuit avec le monstre et des Ethos, ça doit être dantesque !

Bravo et merci de nous faire partager cela.

Fredo

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Je pense que tu as vu le halo externe de M57 qui correspond bien à ta description en termes de dimension ... voir l'image ci-dessous par Vicent Peris du Calar Alto Observatory.

Tu vas redécouvrir le ciel avec cet instrument.

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Salut,

Ca va faire mal ce truc. J'aime bcp aussi NGC7027. J'imagine déjà aussi NGC6543, la double hélice doit etre magnifique. C'est un objet qui déjà m'avait pas mal impressionné sur ton T560 alors là que dire...

A bientôt.

Fabrice.

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Peu de sommeil, j'ai observé cette nuit et encore une fois, waou...

L'histoire de tester, j'ai poussé un peu sur M51 en prenant du temps pour vraiment analyser l'image, chose que je ne fais pas toujours, j'ai la mauvaise manie de zapper d'un objet à l'autre. Il faudra que je renouvèle l'expérience avec les autres galaxies.

"Avec l'ethos 8 et le 10 :
Pour la première fois j'ai utilisé la vision décalée et le mouvement du télescope pour faire ressortir des détails encore plus faible. Sur la galaxie, l'effet est bluffant, elle m'est apparue sous un aspect "nuageux", difficile à décrire. Les bras sont comme les nervures d'une feuille, là où ils sont les plus visibles, ils ont une texture cotonneuse et marbrés plus sur leurs zones les plus lumineuses. Ces bras semblent flotter dans un "nuage" d'un gris moyen qui prend place partout sur la surface. Sur les bras on commence à voir les zones HII bien compact qui ont un aspect d'étoiles en plus des étoiles habituellement visibles. "

Fredo,pour être honnête, je ne m'attendais pas à un tel écart...

Fabrice, cela me rappel qu'il y a la belle 5907 mais aussi un triplé de galaxies à voir !

Michel, je ne sais pas si j'ai vu la partie la plus lumineuse du halo de M57. J'y ai pensé mais ne je ne peux être certain à 100%. J'ai bien vu quelque chose, mais cela peut aussi être un effet du filtre. A revoir lorsqu'elle passe au zénith.

JP, j'avoue avoir été rarement aussi enthousiaste ! Je reste sur les classiques pour le moment tant il y a de "nouvelles" choses à voir


[Ce message a été modifié par Diabolo (Édité le 02-07-2011).]

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Gah! Glooops! Argh! Slurp! Ouch! ....

(j'ai avalé ma langue, mais j'en redemande!)

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euh.... sans blague fred, c'est pas l'envie qui me manque mais hier j'ai vraiment bien regarder l'image et je suis découragé bien avant de commencer. C'est comme essayer de reproduire une photo, je ne saurai pas par quel bout commencer et ça me semble une mission impossible, en tout cas pour moi.

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Diab vous nous faire le coup "ben c'est comme la lune, M57 il y a trop de détails, alors c'est trop long à dessiner"...

Dire que je ne vois qu'un petit rond de fumée (bon, je pourrai m'y mettre aussi remarque...).

Dans le secteur du Cygne, il y a aussi le Cheeseburger (ou Hamburger pour ceux qui n'aime pas le fromage)... NGC7026. On y voit déjà très bien la double composante avec un T300... Ca peut etre une autre cible... Après avec un tel instrument il y a tellement de choix !!

A+

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Oui Fabrice, faut faire attention

Merci pour ta suggestion, 7026 sera du prochain voyage.

A propos de vision, je constate quelque chose, je ne sais pas si vous avez le même effet, j'en parlerai sur la liste ciel extrême : j'ai le sentiment que je vois mieux les premières secondes, peut être une dizaine et puis que cela s'estompe. Je me "repose" l'oeil quelques secondes et je recommence, et la de nouveau la foultitude de détails. De même, j'ai l'impression que l'hyper ventilation aide. Je suis peut être simplement fatigué par la successions des nuits, pas évident à dire. Vous avez aussi ces effets ?

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Très modestement, vu ma faible pratique... j'ai cet effet.

La première plongée dans l'oculaire est pleine de détails qui s'estompent deux secondes après. J'ai du mal à reproduire l'effet et à le comprendre. Le cerveau qui s'adapte et ne signale plus certains détails? la fatigue de la tête qui penche ou de la paupière fermée sur l'autre oeil ? mystère...

Mais c'est souvent la meilleur vision... sauf en super faible lumière où l'oeil a besoin de s'adapter au noir dans l'oculaire pour déboucher les plus faibles loupiotte...

Pierre

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Voilà Pierre, c'est bien la même chose. Les fois ou j'ai vu m51 flotter sur son nuage, ça n'a duré que quelques secondes. Je dois arrêter de regarder, attendre quelques secondes et recommencer. Yann Pourrait peut être nous donner des infos, lui qui a fait des supers dossiers sur l' œil dans sa revue Ciel extrême

[Ce message a été modifié par Diabolo (Édité le 02-07-2011).]

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Ah j'ai entendu Jean Claude Ameisen dans son émission "Sur les épaules de Darwin" ce matin et il parlait de la perception visuelle et de la décomposition/recomposition en éléments connus par le cerveau. Ce qu'il disait était lié à l'apprentissage de la lecture mais je me demande si ce processus n'entre pas en jeu aussi dans l'observation.
Avant 2 ans, le cerveau assimile le profil droit et gauche comme étant le même, ce n'est que plus tard qu'il différencie la symétrique et peut donc reconnaitre les lettres "b" et "d" ou "p" et "q".
J'ai beaucoup aimé aussi ce qu'il disait à propos de l'obligation de désapprendre pour apprendre et de voir ce qu'on dit et d'entendre ce qu'on lit, mais ceci est un autre sujet. Si l'émission est podcastable, ça vaut le coup de l'écouter!

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doublon involontaire

[Ce message a été modifié par Maïcé (Édité le 02-07-2011).]

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Repose toi un peu quand même Diab, tu riques de tomber de l'ecabeau à force, ce serait con!
Au pire, essaye d'éviter le primaire !

Bonne ballade extra galactique!

JMarc

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Encore une nuit sympa, j'essaye de me décaler petit à petit, ça aide bien à tenir. Cette fois, comparo du 800 et du 1000 avec des personnes présentes sur place. Sympa d'avoir toujours un scope pointé sur un objet, y'a pas de photons de gâché

Il y a bien une différence, pas de problème. Je n'avais pas regardé dans le 800 depuis la première lumière du 1000 et la, c'était bien sympa de pouvoir avoir les deux en même temps. Le champ du 800 reste très sympa lorsque l'objet est de grande dimension. L'air de rien, y'a quand même beaucoup de sauce dedans ! Et lorsque l'objet peut s'inscrire dans le champ du 1000, zou, l'écart se fait.

les couvercles n'ont pas franchement la même taille... le 1m est largement plus grand, il faut dire que j'ai préféré avoir de la place pour nos pitites mains lors du placement du miroir...

A propos de la vision "meilleure les premières secondes", un des observateurs me disait qu'il se demandait si nous n'avions pas tendance à couper notre respiration lorsque nous nous concentrons sur l'image. Une autre suggestion qu'on m'a faite, notre définitivement grande capacité à saisir le mouvement. J'avoue ne pas savoir. Il semble qu'il y ait un facteur "nouveauté" qui fasse que la perception des premières secondes est TRES bonne...décidément étrange...En ce qui concerne ces deux possibilités, j'ai tendance à "hyper-ventiler" et bouger le scope, pourtant, je n'ai pas l'impression de retrouve les détails...

[Ce message a été modifié par Diabolo (Édité le 03-07-2011).]

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Yeah les photos, c'est presque le VLT (very large terrasse... ) !

Il manque un instrument sur le carré du fond... une FS-128 peut-être ?

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C'est marrant,
si les échelles ne donnaient pas l'échelle humaine, ont pourrait croire à des miniatures, des trcus normaux....

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Pour la "foultitude primale" de détails, je pense (ce n'est que mon sentiment) que c'est lié à la vision périphérique (en lumikère faible s'entend). Comme chaque détail en fonction de sa taille apparente et de son éclat possède une zone rétinienne préférentielle, le fait de déplacer la vision met en exergue certains détails et pas d'autres. L'appréciation initiale de l'ensemble du champ se fait généralement en laissant vagabonder l'oeil (i.e. le regard se fixe alternativement et rapidement ça et là) et vient ensuite la recherche intuitive de détails en fixant plus longuement certaines zones et on perd alors en détails globaux (qui font souvent l'esthétique de l'image) ce que l'on gagne en détails locaux (qui feront la richesse... d'un dessin par exemple, niark niark, car accumulés sur le papier).

Bon c'est juste ma théorie. Pour la conforter, faudrait me prêter le 1m pendant 1 an ou 2, histoire que je puisse te confirmer ça après une étude détaillée du phénomène (si ça se trouve, ça n'arrive que dans cet instrument...

a+ yann

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Heu... Ah oui, j'avais deux choses à dire :

1) Diabolo : ne t'embêtes pas à faire des dessins, tu as tant de choses à voir, et de toute façon tes descriptions font largement l'affaire je trouve !

2) Le fait de voir plein de choses au premier instant, je pense moi aussi que c'est lié à la vision décalée. Mon hypothèse, c'est que lorsqu'on place l'oeil à l'oculaire, celui-ci n'a pas encore choisi où se fixer (vu qu'il n'a encore rien vu). C'est seulement au bout de quelques dixièmes de secondes qu'il se fixe sur une étoile ou sur une nébuleuse (pour moi ça ne dépasse pas la seconde). Je considère ça comme une sorte de vision décalée globale.

[Ce message a été modifié par Bruno Salque (Édité le 05-07-2011).]

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c'est marrant, c'est excatement mon sentiment sur la question : un flash de vision globale décallée.
Cela étant, je trouve que c'est le temps passé sur la cible qui permet au fur et a mesure de retrouver un a un chaque détail, et de les compositer sur un dessin pour retrouver cette sensation intiale -et peut être plus....
Donc à contrario de Bruno, je ne peux qu'inciter à faire des croquis !!!! car je n'ai jamais (rarement) lu un descritif aussi complet et riche que le moindre gribouillage maladroit réalisé. Cela étant, dans ces diables de 1m, les visions sont tellement dantesques que le défi est de taille, quasi insurmontable sur bien des cibles. Mais il reste les pétouilles et crottesde mouches qui vont se réveller comme jamais en 1ere approche de ce genre d'exercice -qui de plus, auront le bénéfice de l'exclusivité, car JAMAIS réalisées auparavent !!!!!

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Serge, je sens que tes dessins de Valdrôme auront pour thème ces trucs rarement dessinés car trop faibles pour le commun des astrams

Fred.

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Je suis bien de l'avis de Serge, je ne vois pas trop comment retranscrire la foultitude de détails par du texte. Il faudrait peut être avoir un petit dictaphone, mais cela reste du texte.

Pour les détails, j'ai re-testé sur quelques nuits et je penche aussi sur la "bouffée" de vision décalée, sans pour autant en être certain. J'ai enchainé un paquet d'observations les semaines passées et j'avoue être toujours aussi surpris par cet effet. Si seulement on pouvait reproduire la chose à volonté ! Avec les personnes présentes on a aussi noté à quel point il y avait aussi un gain à se relayer à l'oculaire et à transmettre à l'autre son analyse de l'image. La fatigue est plus faible d'une part et d'autre part, croiser les informations permet souvent de monter d'un niveau de détails. A titre perso, cela reste ma façon préférée d'observer.

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