Accueil

|

Nos activités du mois

|

Le club de Toussaint

| Les éphémérides | Les dossiers | Le glossaire |

Contacts

|

Les liens

Toussaint,

 

Editer et expédier une demande de maintenance afin que nous en soyons automatiquement informés et puissions résoudre le problème.

| Lien(s) mort(s) | Erreur(s) | Bug(s) |

Imprimer

Le Scorpion

L'été, juste à droite de la constellation du Sagittaire, et aussi basse sur l'horizon que cette dernière, vous trouverez la constellation du Scorpion. Au sein du Scorpion, vous reconnaîtrez sans peine la brillante étoile Antarès, à sa luminosité rougeâtre : il s'agit en effet d'une étoile super-géante rouge, en fin de vie, dont la taille atteint 700 fois celle de notre Soleil. Cette étoile est arrivée au dernier stade de sa vie, et à tout moment, elle pourrait exploser en une Supernova. Mais rien à craindre pour nous : Antarès est distante de 700 années-lumière ... Une autre étoile est également à surveiller de près : l'étoile Delta du Scorpion qui, pour une raison encore inconnue, augmente petit à petit de luminosité depuis plusieurs mois, au point de devenir la deuxième étoile la plus brillante de la constellation, après Antarès.

Orion était un excellent chasseur mais aussi un sacré frimeur. Un jour, lassée de l'entendre se vanter de son invincibilité face à tous les animaux de la Terre, la déesse Junon décida d'envoyer un animal minuscule afin de le punir : un scorpion. La bestiole piqua Orion au talon, lequel en mourut vite fait, bien fait. Désespérée, la déesse de la chasse, Diane, demanda à Jupiter de placer le bel Orion dans le ciel. Vexée, Junon exigea qu'il en soit fait de même pour son scorpion. Afin d'avoir la paix, Jupiter donna satisfaction aux deux déesses mais, pour éviter toute bagarre, il plaça chaque constellation à un bout du ciel afin qu'elles ne se rencontrent jamais : Orion au milieu du ciel de l'hiver et le Scorpion au milieu du ciel de l'été.

La constellation du Scorpion héberge plusieurs curiosités visibles aux jumelles, lorsque le ciel n'est pas trop voilé ni par la brume qui encombre souvent l'horizon de Fécamp en été, ni par la pollution lumineuse des villes.

Entre le Scorpion et le bec verseur de la théière du Sagittaire, 2 taches floues situées au ras de l'horizon, devraient vous apparaître, si le ciel n'est pas trop pollué : les amas d'étoiles M6 et M7, également connus respectivement sous les noms d'amas du Papillon et d'amas de Ptolémée, du nom de l'astronome du IIème siècle après JC qui le découvrit. Les 80 étoiles de l'amas de Ptolémée sont très proches de la Terre : 780 années-lumière. L'amas du Papillon est beaucoup plus éloigné : 1950 années-lumière. Au télescope, avec un bon ciel transparent, l'observation de ces deux amas est possible à condition de ne pas employer de grossissement supérieur à 50 fois.

Les amas d'étoiles M6 et M7 - Photos Pedro Ré, tirée du CD-Rom astrothèque 2000

Un autre gros amas d'étoiles est également visible dans le Scorpion : il s'agit cette fois d'un amas globulaire, appelé M4, et situé juste à côté d'Antarès : aux jumelles, il prend l'aspect d'une petite tache floue. Mais il faut au minimum un télescope de 114 mm de diamètre pour détailler les étoiles qui compose cet amas globulaire, le plus proche de tous les amas globulaires, puisqu'il n'est situé qu'à 6800 années-lumière de la Terre. Son centre est peu dense et est barré du Nord au Sud par une ligne de 8 étoiles visibles dans un télescope de 200 mm.

Un deuxième amas globulaire est repérable dans le Scorpion : l'amas M80, à peu près à mi-chemin entre l'étoile Al Niyat et l'étoile Nu Scorpii. Beaucoup moins lumineux que le précédent, vous aurez besoin d'un ciel irréprochable pour le voir avec votre télescope.

L'amas d'étoiles M4 - Photo Pedro Ré, tirée du CD-Rom astrothèque 2000

Enfin, les heureux possesseurs d'un bon ciel et d'un bon appareil photographique pouront espérer fixer sur la pellicule les délicats nuages de poussières et de gaz qui nimbent Antarès et Rhô :

Mais la faible hauteur de la constellation du Scorpion en Normandie devrait singulièrement vous compliquer la tache et l'observation de ces différents objets célestes reste un véritable défi pour l'astronome amateur fécampois. Si vous allez en vacances dans le Sud de la France, la constellation du Scorpion sera beaucoup plus haute sur l'horizon et vos conditions d'observation en seront grandement améliorées. Bonne chasse, donc !

 

Retour haut page

 
InfInformation sur l'utilisation de la pagermation

Accueil

|

Nos activités du mois

|

Le club de Toussaint

| Les éphémérides | Les dossiers | Le glossaire |

Contacts

|

Les liens

Merci de nous faire part de toutes vos remarques, critiques et commentaires sur ce site