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La Vierge

La chasse aux galaxies continue ! La principale curiosité de la constellation de la Vierge est l'amas de galaxies qu'elle contient, également appelé "amas Virgo". Cet amas de galaxies, situé à environ 50 millions d'années-lumière, constitue le coeur du super-amas local auquel appartient notre propre galaxie, la Voie Lactée. Une bonne soixantaine de ces galaxies sont accessibles aux télescopes des astronomes amateurs

La Vierge se trouve surtout en prolongeant la ligne imaginaire passant par la queue de la Grande Ourse et l'étoile Arcturus du Bouvier. Si on prolonge cette ligne vers le Sud, on arrive alors sur l'étoile principale de la Vierge : Spica. Celle-ci est une étoile variable à éclipses.

Grosso modo, la constellation de la Vierge dessine dans le ciel un losange. L'étoile située au sommet de ce losange s'appelle Vindemiatrix : c'est une étoile géante jaune distante de 93 années-lumière. Son lever précoce était le signe du début des vendanges dans la Rome ancienne. L'étoile située à droite du losange s'appelle Porrima : c'est une très jolie étoile double, distante de 38 années-lumière. Les deux étoiles composant cette binaire tournent autour de leur centre de gravité commun en 171 ans, avec une distance de 3 Unités Astronomiques (1 UA = la distance Terre-Soleil = 149 500 000 km) lorsqu'elles sont au plus près, contre 70 UA lorsqu'elles sont à leur éloignement maximum. En l'an 2002, avec un télescope de 114 mm de diamètre, il vous faudra grossir 200 fois si vous voulez séparer les deux étoiles composant Porrima. En 2007, l'écart entre ces deux étoiles sera à son minimum : 0.4 secondes d'arc.

Mais passons aux morceaux de choix de la Vierge : les galaxies de l'amas Virgo ! La première que l'on peut espérer repérer au moyen de jumelles, où elle aura l'aspect d'une faible petite tache floue, est la galaxie M61. Mais, pour commencer à l'apercevoir correctement, il vous faudra un télescope d'au moins 120 mm de diamètre. Une fois ce dernier soigneusement mis en station, partez de Porrima, puis pointez l'étoile Zaniah de la Vierge. Tournez ensuite la monture de votre télescope de 5 degrés vers le Nord et vous devriez alors distinguer le noyau central de M61. Par contre, pour voir les bras de cette belle galaxie spirale distante de 65 millions d'années-lumière, il faudra un télescope d'au moins 300 mm de diamètre.

Si vous poursuivez votre balade en direction du Nord vous devriez repérer une autre galaxie, M49, elliptique, distante de 40 millions d'années-lumière. Des jumelles montrent une petite boule diffuse assez faible, avec un centre plus marqué, qui forme un grand triangle équilatéral de 8 degrés de côté avec les étoiles Vindemiatrix et Auva de la Vierge.

A gauche : magnifique photo de M61 réalisée par Robert Gendler
A droite : photo de M49 tirée du catalogue Messier du SEDS

Continuons notre balade dans la constellation de la Vierge, mais cette fois en direction du Sud afin de débusquer un des grands classiques de la chasse aux galaxies : M104, plus connue sous le nom de Galaxie du Sombrero. Bien qu'intégrée au catalogue de Charles Messier, ce n'est pas ce dernier qui l'a découverte mais un de ses potes, l'astronome Pierre Méchain, en 1781. Un truc imparable pour repérer la Galaxie du Sombrero : une fois la monture équatoriale de votre télescope soigneusement mise en station, visez Spica, puis, zou, filez 45 mn à l'Ouest en ascension droite, sans tripoter à la déclinaison. Bingo ! M104 sera alors en plein dans le champ de votre oculaire !

Située à 40 millions d'années-lumière, cette galaxie montre dans un télescope de 200 mm de diamètre une bande de poussières qui la ceinture, lui donnant l'aspect du chapeau mexicain d'où elle tire son nom. Par contre, dans des télescopes plus petits, ou dans des jumelles, on ne voit de cette galaxie qu'une tache floue allongée. Un dernier conseil pour admirer la Galaxie du Sombrero : elle ne monte jamais très haut dans le ciel de Normandie. Sa meilleure période de visibilité se situe au début du printemps.

M104
 

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