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JUPITER AVEC UN PETIT TELESCOPE

Un télescope de 114 mm de diamètre, avec un grossissement entre x 100 et x 150, vous montrera les bandes nuageuses les plus fines qui ceinturent Jupiter, ainsi que des détails dans ces dernières : nodosités, irrégularités. Sur l'image ci-dessous, on parvient même à repérer la Grande Tache Rouge : la voyez-vous ?

Schéma ASCT-astronomie / Ph Ledoux

Jupiter dans un télescope de 114 mm, sous un ciel bien transparent

Mais si, on la voit ! Un peu ... Regardez bien sur le limbe de Jupiter, à l'extrêmité gauche de la bande nuageuse située sur la zone tempérée de Jupiter : on commence à distinguer une petite tache ovale, de couleur vaguement bistre. C'est la Grande Tache Rouge. Difficile d'en voir plus avec un petit télescope de 114 mm de diamètre ...

La Grande Tache Rouge est un gigantesque cyclone qui agite la haute atmosphère jovienne : 2 planètes équivalentes à la Terre tiendraient à l'aise dans ce monstrueux ouragan. Découvert en 1664 par Robert Hooke, la Grande Tache Rouge semble diminuer de 0,19° tous les ans depuis plusieurs décennies. De même, sa couleur rouge tend à virer de plus en plus au beige et au ton crème : peut-être la GTR (=Grande Tache Rouge) aura-t'elle totalement disparu dans quelques années ?

La Grande Tache Rouge vue par le télescope spatial Hubble

Quant au disque jovien par lui-même, votre télescope vous montrera qu'il n'a pas de limite bien tranchée : le disque de Jupiter tend à s'assombrir petit à petit au fur et à mesure qu'on déplace le regard vers sa périphérie. Car Jupiter n'est pas une planète solide, mais une énorme boule de gaz et cet assombrissement est dû aux épais nuages de la haute atmosphère jovienne qui absorbent la lumière

Photo NASA / sonde spatiale Cassini

Enfin, avec un grossissement x 150 à x 200, vous pouvez voir la diminution progressive d'éclat puis l'extinction totale des satellites lorsqu'ils pénètrent dans l'ombre de Jupiter. Et si la turbulence du ciel n'est pas trop importante, vous aurez également une bonne chance de réussir à observer le passage de l'ombre des satellites devant le disque de Jupiter, où ils auront l'aspect d'une petite tache noire

Double passage d'ombre sur Jupiter. Photo ASCT-astronomie / Ph Ledoux

Par contre, voir le satellite lui-même est difficile avec un modeste télescope de 114 mm de diamètre. Un diamètre supérieur est nécessaire pour réussir ce type d'observation

C'est grâce à l'observation des éclipses et des occultations que l'astronome Olaus Römer parvint à mesurer la vitesse de la lumière. En 1671, cet astronome danois fut invité à l'observatoire d'Uraniborg, sur l'île de Hven, afin d'en déterminer la longitude de façon exacte. Afin de calculer celle-ci, Römer avait besoin d'une détermination extrêmement précise de l'heure. La montre venait tout juste d'être inventée par Huyghens, en 1657, et sa précision laissait encore un peu à désirer. Römer eût alors l'idée de se servir de la grande horloge de la mécanique céleste en observant l'heure des éclipses de Io, l'une des 4 principales lunes de Jupiter, comme Galilée l'avait déjà fait avec succès quelques années avant lui.

Au bout de 8 mois d'observations de ces éclipses, Römer se rendit compte que quelque chose clochait : l'intervalle entre chaque éclipse de Io variait très légèrement, en fonction de la position de la Terre sur son orbite. Lorsque la Terre était plus éloignée de Jupiter, les éclipses avaient lieu plus tard que lorsque la Terre était au plus près de Jupiter. Olaus Römer trouva assez rapidement la solution de cette énigme : la lumière de Io ne se déplace pas instantanément dans l'espace, comme on le croyait autrefois. Au contraire, elle a besoin de quelques minutes pour nous parvenir. Et plus Io est éloignée de la Terre, plus sa lumière met de temps à nous atteindre. Cette découverte de Römer permit la première estimation de la vitesse de la lumière : 214 000 km/s, ce qui n'était pas très éloigné de sa véritable valeur : 299 792,458 km/s

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