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LES MOTS DE L'ASTRONOMIE

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CONJONCTIONS ET OCCULTATIONS :

Il y a conjonction quand deux astres sont très proches l’un de l’autre dans le ciel.

Conjonction de la Lune et de Vénus – photo Ph. Ledoux / ASCT-astronomie

Et il y a occultation lorsque l’un de ces astres passe devant l’autre et vient ainsi le masquer aux regards de l’observateur. Le 7 octobre 2007, la Lune est ainsi venue occulter l’étoile Régulus.

occregulus.gif

Photos et animation Ph. Ledoux / ASCT-astronomie

Du point de vue de la mécanique céleste, il y a conjonction lorsque les coordonnées en ascension droite des deux astres sont très proches. Si leur déclinaison est de surcroît identique, il y a alors occultation (Cf l’explication de ces termes techniques plus loin).

OPPOSITION, CONJONCTION ET QUADRATURE

Selon leurs positions sur leurs orbites autour du Soleil, les planètes dessinent des figures géométriques appelées opposition, conjonction et quadrature.

Il y a opposition lorsqu’une planète située à l’extérieur de l’orbite de la Terre se trouve exactement au point opposé à celui où se trouve le Soleil.

Sur le schéma ci-dessus, la planète Mars est en opposition

Pour les planètes situées à l’intérieur de l’orbite de la Terre (il n’y en a que deux : Mercure et Vénus), il y a conjonction supérieure lorsque la planète se trouve de l’autre côté du Soleil et il y a conjonction inférieure lorsqu’elle se trouve au contraire entre la Terre et le Soleil

Lorsque la planète, le Soleil et notre Terre font un angle droit, les astronomes parlent de quadrature.

Concrètement, quelle est l’incidence de ces figures géométriques sur les observations des astronomes amateurs ?

L’opposition d’une planète est un moment particulièrement intéressant pour bien l’observer : c’est durant les semaines qui précèdent et qui suivent cet instant précis que la distance entre la Terre et cette planète est la plus faible. Et qui dit faible distance dit gros diamètre apparent (cf ce terme) dans le ciel et par conséquent un maximum de détails visibles dans votre télescope !

Aspects de Mars avant, pendant et après son opposition

Lors des quadratures, la planète est éclairée de côté par le Soleil et cela peut donner également des observations intéressantes.

L’ombre de Saturne sur ses anneaux avant, pendant et après l’opposition

LES LIBRATIONS DE LA LUNE :

Le mouvement de la Lune sur son orbite autour de la Terre n’est pas parfaitement régulier : la Lune se balance sur son orbite. Au gré de ces balancements, nous pouvons apercevoir de temps à autre une petite partie de la face cachée de la Lune. Ces mouvements de balancements sont appelés librations. Pour en savoir plus, consultez notre dossier spécial sur les mouvements de la Lune.

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LES PHASES DE LA LUNE :

Croissant, premier et dernier quartier, gibbeuse, Pleine Lune, Nouvelle Lune : ces noms servent à décrire les différents aspects que prend la Lune au fil des jours. Ces différents aspects sont les phases de la Lune.

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Les phases de la Lune dépendent de sa position sur son orbite autour de la Terre et de l’angle sous lequel nous voyons le Soleil l’éclairer.

LA LUMIERE CENDREE DE LA LUNE :

Lorsque la Lune est en croissant, on peut encore discerner sa partie qui est plongée dans l’ombre : c’est la lumière cendrée. Cette lumière a parcouru un long, long, très long chemin avant de parvenir jusqu’à votre œil. Partie du Soleil, elle a été reflétée par la Terre jusqu’à la Lune qui, à son tour, l’a reflétée jusqu’à vous : ce long chemin explique sa faible luminosité.

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LA MAGNITUDE DES ETOILES

Lorsqu’on regarde le ciel, on constate au premier coup d’œil que toutes les étoiles n’ont pas le même éclat : cet éclat, c’est la magnitude.

Cette notion a été inventée dès l’Antiquité, par l’astronome Hipparque de Nicée (190-120 avant JC) qui s’était rendu compte qu’on pouvait classer assez facilement les étoiles selon 6 grandeurs d’éclat

La magnitude 6 correspond aux étoiles qui sont à la limite de la visibilité à l’œil nu. Plus le chiffre de la magnitude est faible et plus l’étoile est brillante : une étoile de magnitude 5 est donc plus brillante qu’une étoile de magnitude 6.

Au début, c’est un peu déroutant, mais on s’y fait rapidement : c’est ainsi que l’étoile polaire est de magnitude + 2. Elle est donc beaucoup moins brillante que l’étoileVéga qui est classée à la magnitude 0, la planète Vénus – 4, la Pleine Lune – 12, le Soleil – 24.

Inversement, les étoiles invisibles à l’œil nu peuvent être classées elles aussi selon le même système. La lointaine Pluton est de magnitude + 14 et le télescope spatial Hubble réussit à apercevoir des étoiles de magnitude + 30.

LES ESSAIMS D’ETOILES FILANTES :

Les comètes abandonnent souvent dans le sillage de leurs queues des petites poussières qui se mettent en orbite autour du Soleil. A intervalles réguliers, l’orbite de la Terre vient traverser ces nuages de poussières, donnant naissance à des essaims d’étoiles filantes.

Ces étoiles filantes semblent jaillir du même point du ciel. Ce point est appelé le radiant.

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Ces essaims sont plus ou moins denses : les astronomes l’intensité de ces étoiles filantes par leur TZH, leur Taux Zenithal Horaire : c’est le nombre maximum d’étoiles filantes qu’un observateur pourrait voir à chaque seconde, si le radiant était situé au zénith, sous un ciel parfait dénué de toute pollution. Les étoiles filantes les plus lumineuses sont appelées des bolides.

Pour en savoir plus sur les étoiles filantes, consultez notre dossier spécial « météorites et étoiles filantes »

ANNEE-LUMIERET UNITE ASTRONOMIQUE

Les distances dans l’espace sont considérables. Aussi, plutôt que de faire leurs calculs avec des nombres comportant plusieurs dizaines de zéros, les astronomes préfèrent-ils employer des unités comme l’U.A. et l’A.L.

L’U.A., c’est l’Unité Astronomique qui, par définition, est la distance séparant la Terre du Soleil, c'est-à-dire 149 millions 500 000 km

Quant à l’A.L., c’est l’Année-Lumière, c'est-à-dire la distance parcourue par la lumière durant un an. Sachant que la lumière se déplace à 300 000 km/s, on peut ainsi calculer que 1 AL = 9 461 milliards de km.

 

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