MATERIEL

Voici dans l'ordre chronologique le matériel que j'ai pu utiliser au cours de mes folles années de pratique de l'astronomie :

Instruments :

• Vieilles jumelles 8x40 japonaises :
  Celles de mon père en fait, avec lesquelles j'ai un jour, depuis le balcon du petit appartement familial (j'étais encore à Paris), découvert cet amas fascinant que sont les Pléïades. Elles ne sont pas extraordinaires, mais elles m'ont permis de me familiariser un peu avec le ciel, même si j'ai assez rapidement adopté un instrument permettant de me plonger un peu plus dans la contemplation de la voûte céleste.
  
  
• Ganymède Polar Plus 115 (revendu) :
  J'avais à l'époque dû pas mal économiser et revendre la quasi intégralité de mes bandes dessinées pour me payer ce téléscope de Newton 115/900, l'instrument classique du débutant et qui permet déjà de bien découvrir le ciel. J'avais cependant un peu de mal avec la collimation, d'autant plus que je ne connaissais personne dans le milieu de l'astronomie amateur, donc j'ai dû un peu improviser. La mécanique était moyenne, mais l'optique bonne. Cependant la pollution lumineuse parisienne m'a découragé un certain temps de la pratique de l'astronomie jusqu'à ce que nous déménagions à la campagne... Je regrette un peu d'avoir choisi le modèle avec une monture intégrant un viseur polaire (donc plus cher que les autres modèles), vu que je n'avais ni le moyens ni le temps de faire de l'astrophotographie. Si c'était à refaire, j'aurais pris un Dobson de 200 mm, même si à l'époque ça n'était pas démocratisé comme aujourd'hui.
  
  
• Intes-Micro Alter-M603 (revendu) :
  Après le bac, j'ai découvert Astrosurf et j'ai immédiatement senti le besoin irrépressible de me replonger dans la discipline. Je décidai donc de repartir sur des bases plus solides avec ce Maksutov-Cassegrain de 150 mm de fabrication russe et de seconde main. Avec une bonne monture motorisée de type Vixen GP, scruter les objets du ciel avec cet instrument se révèle être un vrai plaisir et tout particulièrement en observation planétaire, même si en ciel profond il distille des images plus qu'honorables pour son diamètre. Mais il y a dans la section « tests » un article au sujet de cet instrument.
  
  
• Dobson 300 mm "fait maison" :
  L'imagerie n'étant plus mon objectif à moyen terme, je me contente depuis lors d'une monture azimutale simplifiée de type Dobson. La revente de l'instrument précédent et la réalisation personnelle de la structure du télescope m'ont permis d'économiser pour acquérir des optiques de taille respectable et de bonne qualité. Même si le suivi équatorial était d'un confort appréciable, notamment pour le dessin, doubler le diamètre revient à doubler la résolution et à quadrupler la luminosité. Conséquences : quand les conditions sont favorables les étoiles et nébuleuses se colorent, certaines galaxies gagnent des bras ou des bandes d'absorption, les amas globulaires explosent littéralement, les planètes sont détaillées et contrastées, la Lune est criblée de rainures et de craterelets insoupçonnés ! Une vraie révolution...
  
  

Principaux accessoires :

• Telrad
  
• Monture Vixen GP motorisée avec trépied maison en chêne (revendue)
  
• Oculaire Vixen LVW 17 mm (revendu)
  
• Oculaire Takahashi LE 7,5 mm
  
• Oculaire Tele Vue Nagler 11 mm type 6
  
• Oculaire Tele Vue Nagler 16 mm type 5
  
• Oculaire Tele Vue Nagler 26 mm type 5
  
• Oculaire Pentax XW 3,5 mm
  
• Multiplieur de focale Tele Vue Powermate 2,5x
  
• Filtre Astronomik OIII 1"¼
  
• Filtre Lumicon UHC 2"
  
• Porte-oculaire MoonLite CR1
  
• Filtre solaire à l'ouverture à base de film Baader AstroSolar (ne sert plus)