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Test : Intes-Micro Alter-M603 (Maksutov-Cassegrain 150/1500)

Premières impressions.

Belle sacoche rembourrée en toile avec bandoulière et anses réunissables par une poignée scratch. Petite poche à l'extérieur pour ranger quelques accessoires, mais la place restreinte et l'exposition aux coups exclut tout transport d'oculaires ou autre élément fragile.
Ouverture du compartiment principal. Ce qui frappe le plus au premier abord est la taille du chercheur 7x50 par rapport à celle du tube optique : une vraie petite lunette ! Juste à côté du chercheur se trouve une petite poignée située au centre de gravité de l'instrument, très sécurisante lors de la prise en main, même si le chercheur peut un peu gêner la préhension. De l'autre côté de la poignée, symétrique du chercheur par rapport à celle-ci, on trouve un support photo en parallèle au pas Kodak standrad. Le chercheur et la vis photo sont tous deux amovibles : ils sont montés sur une sorte de mini queue d'aronde ce qui permet de les intervertir ou de les remplacer par d'autres accessoires. Les corps du tube et du chercheur sont recouverts d'une peinture granitée gris clair du plus bel effet, sur laquelle se détachent en gros caractères la référence du tube (« ALTER-M603 » et en-dessous, en plus petit, « INTES-MICRO »). Les caractères on en fait dû être découpés dans du papier autocollant bleu : il aurait été de meilleur goût de les peindre, mais ce n'est qu'un détail. Le coulant est au pas standard américain ce qui permet d'y adapter tous les accessoires pour catadioptriques Meade, Celestron, etc. comme un réducteur de focale, un renvoi coudé, un diviseur optique, un porte-oculaire motorisé, et j'en passe... Sans ces accessoires, le capuchon usiné est encore témoin du soin apporté par la compagnie russe à ses produits. En tout cas, ils n'aiment pas le plastique (contrairement à l'aluminium et l'acier) puisque seuls les capuchons du chercheur en sont faits, ce qui explique le poids assez conséquent de l'ensemble (environ 6 kg avec les capuchons, le chercheur, le renvoi coudé et un oculaire, soit environ 4,5 kg tube nu).
Le moment fatidique de l'enlèvement du cache principal arrivé, on se trouve face à un ménisque dont le traitement antireflet orangé de toute beauté nous laisse rêveur (de même que le traitement violet de l'objectif du chercheur). Une fois redescendu sur Terre, on notera l'obstruction conséquente due à une configuration optique peu courante dans la grande distibution (Rumak) qui présente cependant l'avantage d'un miroir secondaire que l'on peut collimater soi-même. A travers le ménisque on peut voir à l'intérieur du tube cinq "baffles", des anneaux qui, en plus de rigidifier (et donc d'alourdir) le tube, régulent les échanges thermiques et limitent les réflexions parasites : le tube mesure 200 mm de diamètre malgré les 150 mm "seulement" du miroir et du ménisque.

Suite et photos à venir...