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- le mardi 14 avril à 20h30: astronomie à Baroja
"Les lentilles gravitationnelles, histoire et développements actuels"
Intervenant : David Valls Gabaud
David Valls Gabaud est directeur de recherches au CNRS et travaille à l’Observatoire de Paris principalement sur des questions de cosmologie et d'astrophysique extragalactique. Apres des études en Espagne (Madrid), France (Paris), Angleterre (Cambridge) et au Canada (Toronto), il a travaillé comme professeur invité dans plusieurs pays (Angleterre, Chili, Chine, Espagne, Hawaï) tant sur des thématiques théoriques qu'observationnelles.
Les lentilles gravitationnelles sont une conséquence directe de la Relativité Générale d'Einstein. En effet, dans cette théorie, la matière courbe l’espace-temps, un effet mis en évidence pour la première fois lors de la fameuse éclipse du 19 mai 1919.
Cette courbure implique la formation d’images, parfois multiples, du même objet place proche de la ligne de visée d’un objet massif qui agit comme lentille.
Plusieurs personnes ont réfléchi à l’action de la gravitation sur la lumière, dont Cavendish, Marat, Voltaire et Soldner. Mais les premières études détaillées furent menées à bien par F. Link puis par Einstein.
La première lentille gravitationnelle fut découverte par hasard en 1979, et ce domaine au sein de l’astrophysique a permis une foule de découvertes, depuis des effets faibles de distorsion des images des galaxies lointaines, jusqu’à la mesure du paramètre de Hubble, en passant par les premières cartes détaillées de matière noire dans les amas de galaxies, la topologie de l’univers et la découverte d’exoplanètes.
Des expériences de simulation de ces effets gravitationnels seront montrées au public : manipulations avec utilisation de lumière chromatique et lentilles.
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- le mardi 9 avril à 20h30: astronomie à Baroja
"L'Astrolabe : à la découverte d'un des plus beaux instrument d'astronomie"
Intervenante : Brigitte Alix
Membre de la SAF (Société d'Astronomie de France), commission des Cadrans Solaires, section astrolabes.
Histoire et signification des astrolabes, du 2ème siècle av. JC au 13ème s ap. JC
De tout temps l'Homme fut un grand voyageur. Aussi dut-il se donner les moyens de répondre aux questions : "Où suis-je ? Où vais-je ?".
La nécessité de pouvoir se repérer dans l'espace et dans le temps lui a fait mettre en œuvre toute son ingéniosité pour concevoir un instrument. Cet instrument, l'astrolabe, conçu à partir de la modélisation des "mouvements du ciel" et des caractéristiques de la position des astres, va permettre en mesurant la hauteur des étoiles ou du soleil au dessus de l'horizon d'apporter des réponses à ces questions fondamentales.
Sous le nom d'astrolabe se cache en fait, toute une famille d'instruments. De l'astrolabe planisphérique à l'astrolabe linéaire, en passant par la sphère armillaire et l'astrolabe quadrant, c'est l'histoire des hommes et des sciences pendant mille ans qui nous est racontée.
Tout commence avec Hipparque, (2e s. av. JC). Il élabore un procédé géométrique, la projection stéréographique. Ce procédé est l'art de tracer les figures des solides sur un plan, et a la propriété de conserver les angles. Au fil des siècles (2e s. av JC jusqu'au 9e s. ap JC) astronomes et mathématiciens Grecs et Arabes vont concevoir l'astrolabe tel que "la sphère univers" objet en 3D et tout ce qu'elle contient (soleil, étoiles, systèmes de coordonnées....) se retrouve dans un plan pour donner naissance à l'astrolabe planisphérique.
Les instruments présentés ici, chronologiquement - astrolabe planisphérique, sphère armillaire, quadrans vetus, quadrans novus, astrolabe linéaire d'Al Tusi - ont tous le même point commun : modéliser les mouvement du ciel et mesurer la hauteur des astres au dessus de l'horizon pour se repérer.
Reflet de l'Histoire des Hommes et des Sciences, l'astrolabe reste l'instrument d'excellence pour découvrir la mécanique céleste.
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- le mardi 12 mars à 20h: astronomie à Baroja
"COSMOS : Mythes et Sciences dans les civilisations anciennes"
Intervenante : Susan Cassen .(membre de la SAPCB)
L’EGYPTE DES PHARAONS
Dans toutes les civilisations anciennes cohabitent Mythes et Sciences. L’Egypte, en toute harmonie, intégrera dans sa civilisation : le mythe du Soleil, et, les sciences de l’observation.
Le mythe du Soleil :
Le Pharaon, missionnaire du dieu Soleil, est lui-même divinisé.
Il a droit à la vie éternelle.
La pyramide sera sa rampe de lancement pour rejoindre son ascendant le « dieu Soleil ».
La pyramide sera sa demeure terrestre pour l’Eternité, avec tout son décorum, car, pour le pharaon : « Qu’est-ce que mourir, si ce n’est que de changer d’adresse ? »
Les pyramides, chefs-d’œuvre voués à l’admiration universelle : une visite s’impose pour mieux saisir, pour mieux comprendre cette religion en parfait accord avec la nature.
Parallèlement, le cosmos est une source d’observation.
Cela va donner lieu à la naissance d’une toute nouvelle science : la mesure du temps. Les savants égyptiens nous laisseront en héritage : le calendrier de 365 jours, les clepsydres, le calendrier à décans et le zodiaque. Ces 2 dernières trouvailles font , encore aujourd’hui, la fortune de nos astrologues. Pour terminer, une halte s’impose à la bibliothèque d’Alexandrie, « premier Centre International de Recherche Scientifique, Temple du savoir universel », pour converser avec ses locataires qui nous intéressent tant : les astronomes.
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- le mardi 12 février à 20h: astronomie à Baroja
"Galilée : physicien et astronome italien (1564-1642)"
Intervenant : Jean-Louis Constant .(membre de la SAPCB)
Galilée (en italien Galileo Galiléi) naît à Pise en 1564.
Son père aurait souhaité qu’il devienne médecin, mais un de ces professeurs parvient à le passionner pour les mathématiques, terme sous lequel on regroupait alors plusieurs de nos disciplines actuelles, notamment l'astronomie et la physique.
Au cours de cet exposé, nous parlerons, en première partie de Galileo Galilei, l’astronome.
En 1609, alors qu'il réside à Venise, ville la plus réputée d'Europe dans l'industrie du verre, il réalise la lunette astronomique (instrument conçu aux Pays-Bas), à objectif convergent et oculaire divergent . Les qualités de cette lunette, son grossissement, qui atteint 30, la font largement surclasser ses contemporaines.
Galileo Galilei braque cette lunette non vers des objets terrestres, mais vers le ciel, ce que personne n'avait encore fait. Suite à ces observation, les découvertes sont fantastiques :
Il constate que la Lune nous présente toujours la même face, il observe ses montagnes, dont il évalue les hauteurs, ...
Il découvre les satellites de Jupiter, dont il étudie les mouvements.
Il découvre :- l'anneau de Saturne,
- les taches et la rotation du Soleil autour de son axe,
- les variations du diamètre apparent des planètes
Deuxième partie Galileo Galilei l’expérimentateur et le physicien.
Le génie créateur de Galilée, en mécanique et en technique, va le conduire à poser les bases de la dynamique moderne.
Il étudie :- Il étudie la chute des corps (en laissant tomber des corps du sommet de la tour de Pise, en construisant des plans inclinés)
- la trajectoire d’un objet lancé le plus loin possible au voisinage immédiat de la Terre. (base de la balistique).
Cette deuxième partie sera illustrée par des expériences réalisées dans des conditions similaires à celles que Galilée utilisa.
- le mardi 15 janvier 2013 à 20h: astronomie à Baroja
"L'activité solaire et les relations Soleil-Terre"
Intervenante : Karine Bocchialini.
Chercheuse à l'Institut d'Astrophysique Spatiale, Université Paris Sud,
Après une présentation générale de notre Étoile, la conférence sera consacrée à la description des phénomènes qui caractérisent l'activité du Soleil. Ces phénomènes aux conditions physiques encore mal comprises, plus ou moins violents, mais souvent spectaculaires, ont un impact sur l'activité technologique humaine. Nous passerons quelques-uns de ces effets en revue.
Le Soleil est une étoile âgée de 4,6 milliards d’années, et est à un peu moins de la moitié de sa vie. On admet généralement qu’il s’est formé par l’effondrement gravitationnel d’une nébuleuse.
Le Soleil gravite autour du centre de la Voie lactée (distant d’environ 25 à 28 000 années-lumière ), et il lui faut environ 220 millions d’années pour en faire le tour, a une vitesse de 217 km⋅s-1.
Son diamètre est environ 116 fois celui de la terre, et sa masse représente à lui seul environ 99,86 % de la masse du Système solaire. Sa forme est presque parfaitement sphérique, avec un aplatissement aux pôles estimé à neuf millionièmes, ce qui signifie que son diamètre polaire est plus petit que son diamètre équatorial de seulement dix kilomètres.
Il existe dans notre galaxie plus de 100 millions d’étoiles de type spectral identique, ce qui fait du Soleil une étoile assez ordinaire, bien qu’il soit en fait plus brillant que 85 % des étoiles de la Galaxie.
Mais le soleil est un astre très actif, avec des phénomènes physiques complexes (champ magnétique, éruptions, taches, héliosismologie, mouvement de convection, ect…)
Avec quelques fois des conséquences sur terre, comme les aurores polaires.
- le mardi 15 janvier 2013 à 20h: astronomie à Baroja
"La actividad solar y las relaciones Sol-Tierra"
Conferenciante : Karine Bocchialini.
Investigadora del "Institut d'Astrophysique Spatiale", Université Paris Sud,
Tras una presentación general de nuestra Estrella, la conferencia versará sobre la descripción de los fenómenos que caracterizan la actividad del Sol. Estos fenómenos en unas condiciones físicas todavía mal entendidas, más o menos violentas, pero a menudo espectaculares, tienen un impacto sobre la actividad tecnológica humana. Vamos a pasar revista a algunos de estos efectos.
El Sol es una estrella de una edad estimada en 4.600 millones de años, lo que la sitúa en un poco menos de la mitad de su vida. Está generalmente admitido que se formó por el colapso gravitacional de una nebulosa.
EL Sol gravita alrededor del centro de la Vía láctea (entre 25.000 a 28.000 años luz de distancia), y necesita alrededor de 220 millones de años para completar una vuelta, a una velocidad de 217 km⋅s-1.
Su diámetro es unas 116 veces el de la Tierra, y su masa representa por si solo un 99,86 % de la masa del Sistema solar. Su forma es casi perfectamente esférica, con un aplastamiento en los polos estimado en nueve millonésimas, lo que significa que su diámetro polar es más pequeño que su diámetro ecuatorial en sólo diez kilómetros.
En nuestra galaxia hay más de 100 millones de estrellas de tipo espectral idéntico, lo que hace del Sol una estrella bastante común, a pesar de ser más brillante que el 85 % de las estrellas de la Galaxia.
Pero el Sol es un astro muy activo, con fenómenos físicos complejos (campo magnético, erupciones, manchas, heliosismología, movimientos de convección, etc…)
En ocasiones con consecuencias sobre nuestra Tierra, por ejemplo, las auroras polares.
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- le mardi 11 décembre à 20h: astronomie à Baroja
"L'exobiologie, ou la recherche de la vie ailleurs"
Intervenante : Cathy Constant Elissagaray (membre de la SAPCB)
L’exobiologie a pour objet l’étude de la vie dans l’univers.
Ce domaine a émergé en tant que tel avec le développement de l’exploration spatiale et se trouve étroitement lié à l’astronomie et l’astrophysique, mais aussi bien sûr aux sciences de la vie.
Des disciplines scientifiques très diverses et transversales doivent être mises en collaboration, depuis l’étude des origines et de l’évolution de la vie sur Terre et de sa dépendance des conditions environnementales, jusqu’à celle des structures moléculaires et des mécanismes chimiques associés, y compris au voisinage d’autres étoiles.
De nos jours, les scientifiques s'interrogent sur les processus qui ont fait émerger la vie sur la Terre. Ils examinent les roches, étudient les êtres vivants et les fossiles, de façon à remonter aussi loin que possible dans le temps pour retracer leur évolution.
À la surface des continents et dans les océans, sous terre ou dans les airs, la vie est partout. Or, si les espèces qui peuplent notre planète revêtent aujourd’hui une diversité sans pareil, il a bien fallu un commencement.
C’est sur les traces de ces tout premiers êtres vivants que se sont lancés de nombreux scientifiques.
De l’Australie au Groenland, du fond de l’Atlantique aux confins de l’espace, ils traquent le moindre indice d’une activité biologique ancestrale.
Parallèlement, ils recherchent sur d'autres planètes et des comètes du système solaire, ainsi que sur des planètes qui gravitent autour d'autres étoiles, les indices d'une vie possible.
Cette recherche est la marque d'une mutation profonde de la pensée au sein de la Chrétienté, et elle est fondée sur des postulats qu'il est important de connaître pour comprendre les enjeux de la recherche actuelle dans ce nouveau domaine de l'exobiologie."
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- le mardi 6 novembre à 20h: astronomie à Baroja
"Bon voyage Vénus", par Jacques Auriau et Marie Jeanne Oxoteguy
Nous sommes au XVIII ième siècle, un événement astronomique de très grande importance va se produire : Vénus a «rendez-vous » avec le Soleil les 6 juin 1760 et 3 juin 1768..
Ce « transit » de Vénus devant le Soleil (La planète Vénus passera entre le Soleil et la Terre, faisant une tache sur la surface du Soleil), permettra de faire, pour la première fois, une bonne estimation de la distance Terre-Soleil. L’Académie de Sciences de Paris lance un appel à candidature, à tous les astronomes, et scientifiques, des quatre coins du monde.
Les candidatures furent nombreuses : personne ne veut manquer cet événement (d’autant plus que ce transit se produira ensuite en décembre 1874 et décembre 1882) Il y a un véritable engouement de l’opinion public. Parmi ces aventuriers passionnés nous retiendrons les noms de : Alexandre-Guy PINGRE ; Alexis CLAIRAUT ; Nicole-Reine et Jean-André LEPAUTE ; Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-Baptiste Le GENTIL de la GALAISIERE ; Jean-Baptiste CHAPPE d’AUTEROCHE ; Joseph-Jérôme Lefrançois de LALANDE, ..
Nous suivrons plus particulièrement :
1) Les aventures de Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-Baptiste Le Gentil de Lagalaisière. Il partit de Brest le 26 mars 1760 à bord du Berryer, un vaisseau de cinquante canons de la Compagnie des Indes, pour être au rendez-vous du 6 juin 1761, à Pondichéry. De nombreux aléas : la guerre entre la France et l’Angleterre, la mousson, la mauvaise humeur de certains gouverneurs, les nuages... l’empêcheront d’être à ce rendez-vous.
Le Gentil, désespéré de ce contretemps, prit le parti de rester dans les parages jusqu'au passage suivant, du 3 juin 1769. Mais, ....Le Gentil reviendra en France en 1771. Ses héritiers, qui l'avaient cru mort, étaient en train de se partager sa succession.
2) Nicole-Reine LEPAUTE Les femmes savantes et astronomes sont peu nombreuses dans l’histoire. Nicole-Reine Lepaute est l’une de ces femmes. Elle restera dans l'histoire comme la " savante calculatrice ", assistante zélée de l'astronome Jérôme Lalande et du mathématicien Alexis Clairaut . En particulier elle fut le principal auteur de nombreuses éphémérides astronomiques et nautiques dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
3) Antoine d'Abbadie. Né en 1810 à Dublin (Irlande) d'une mère irlandaise et d'un père basque (souletin) émigré en Irlande pendant la Révolution. Rentré en France à 10 ans, il poursuit des études à la Sorbonne dans différents domaines (sciences, droit, linguistique). Il étudia au Muséum national d'histoire naturelle et au Collège de France. En décembre 1882, il suivra le transit de Vénus à partir d’Haïti.
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- le mardi 9 octobre à 20h: astronomie à Baroja
"La Lumière Cendrée de la Lune et ce qu'elle apprend aux astronomes"
Intervenant: Danielle Briot, astronome à l'Observatoire de Paris
Après avoir longtemps étudié l'astrophysique des étoiles chaudes entourées d'une enveloppe, elle consacre son travail de recherche aux planètes extra-solaires, à la recherche de la vie dans l'Univers et à l’histoire de cette jeune science qu’est l’astrobiologie. Elle se consacre également à la diffusion de l'astronomie avec des cours d'initiation et de nombreuses conférences ou "cafés des sciences", tant en région parisienne qu'en province. Elle participe à l’enseignement destiné aux professeurs à l’observatoire de Paris- Meudon Enfin, depuis une quinzaine d’années, elle donne des conférences et des cours d'astronomie dans les prisons..
Résumé :
"La lumière cendrée est cette vague lueur que l'on observe dans les premiers ou les derniers jours du cycle lunaire, sur la partie non-éclairée de la Lune, entre les cornes du croissant. On expliquera d'abord l'origine de cette lueur et on racontera l'histoire des différentes interprétations au cours des siècles. Surtout, on détaillera comment la lumière cendrée est étudiée dans la perspective de préparer la détection de la vie sur des planètes extrasolaires. "