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Construction

Observatoire



L'envie de faire de l'astro plus "peinard", à l’abri du vent, de l'humidité ou du froid, m'est venue après une nuit d'astrophotographie longue pose (argentique) en plein hiver. A l'époque c'était sans bouger car on autoguidait à l'oeil et au réticule. Je n'ai pas pu me relever parce que j'avais les genoux gelés... par un vent laminaire mais glacial. Faut vraiment être fou...
Et puis le matériel devenant de plus en plus complexe avec l'électronique, le montage le démontage, on se démotive, on loupe les brefs instants qui nous sont donnés soit par la météo soit par notre planning !

Trêve de baratin :

Sur cette première photo datant de 1998 les fondations de la colonne de 32 cm (indépendante) et le coulage de la dalle avec le support de rail sont réalisées.




Pour construire un observatoire il faut évidemment un permis de construire ou une autorisation en mairie, les voisins ne vous font pas forcément de cadeaux !
N'ayant pas le droit de construire en "dur" sur cette partie de mon terrain, mon choix s'orienta donc sur la réalisation d'un observatoire de structure légère (considéré en abris de jardin et déclaré en mairie), mobile sur un rail circulaire.
Voici ici la structure métallique de base en cours de finition.
Il s'agit de tubes carrés soudés à l'arc puis traités à l'apprêt antirouille avant peinture.




Pas mal d'heures de boulot entre la découpe des profilés, la soudure, le réglage de planéité, la concentricité pour le rail, etc...
Il faut aussi des bras (amis AA !) pour porter la stucture (150kg) sur son site et donner quelques coups de mains.

Et enfin, un inspecteur des travaux finis : mon fils...qui a bien grandi depuis.



Sur cette structure métallique, j’ai riveté des plaques de contreplaqué puis appliqué un entoilage en mat de verre (35m2) et résine polyester (30kg).
C'est l'inverse d'un moulage ou d'une fabrication d'une coque de bateau.

Solidité et rigidité garanties avec cette méthode !



A l'intérieur aussi il y a du boulot avec la protection du contreplaqué, le sol, la colonne centrale, les placards de rangements, etc..



Quelques finitions, puis application du gelcoat blanc et enfin peinture polyuréthane blanche.

Attention aux insectes, je ne sais pas pourquoi ils adorent la peinture blanche !

Je passe sur la réalisation du cimier, celle de la porte, les étanchéités, les aménagements intérieurs, les cablages électriques, on y passe un temps fou...





Voici le résultat final d'un travail qui a duré de septembre 1998 à septembre 1999.
Un nombre d'heures passées assez considérable mais un résultat qui, je peux vous le dire avec le recul, tient parfaitement la route dans le temps.

Aucun problème d'étanchéité ou de déformation, j'ai seulement refait une peinture en 2010 au bout de 11 ans et j'en refait une cette année en 2019 pour fêter ses 20 ans.

Dimensions : 3,20m de diamètre, 3m de hauteur.

Entretien : un coup de nettoyeur haute pression par an, application d'un antimousse tous les 2 ans et quelques graissages d'usage régulièrement.



Voilà c'est fini, vous avez le droit de voir l'intérieur !








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