5.3. Exemples

5.3.1. Messier 82

Compositage de 18 spectres exposés 120 secondes (FSQ-106 + spectrographe Littrow R=500). Images acquises depuis une terrasse de l''observatoire du Pic du Midi en juillet 2001.

Image à l'ordre zéro de la galaxie M82.

Le spectre en deux dimension prétraité. La raie H-alpha est à l'extrémité droite. On note que cette raie est double. La raie H-alpha est la composante le plus intense, la composante à droite est la raie de l'azote interdit [NII]. Le continuum de la galaxie est lui aussi clairement visible ainsi que les raies de la fluorescence atmosphérique.

Le spectre en une dimension. Le décalage vers le rouge mesuré en se servant du spectre du néon comme référence (voir plus bas) est de 230 km/s ± 50 km/s.

5.3.2. Messier 27

Compositage de 11 images exposées chacune 120 secondes. FSQ-106 + Littrow R=500.


 


 

Le spectre de la nébuleuse M27 (Dumbell), très caractéristiques des nébuleuses planétaires.

5.3.3. Comet C/2001 A2 (LINEAR)

Cliquez ici.

5.3.4. Some peculiar sources

Calibration spectrale réalisée en plaçant une lampe à gaz de neon en avant de la lunette. Pour un résultat optimal il faut interposer un diffuseur (papier calque) entre la lampe et l'objectif de la lunette (celui-ci n'est pas visible sur cette figure).

Characteristic spectrum of the very economical neon lamp. The essential of the lines is concentrated in the red part.

Spectre d'une lampe au neon (ce type de lampe ce trouve facilement et pour pas cher chez les distributeurs de matériel électrique).

 

Identification des raies spectrales dans une lamp au neon.

Superposition du spectre du neon et du spectre de la galaxie M82. L'acquisition de ces deux spectres est quasi simultanée. La comparaison permet par exemple de révéler le décalage vers le rouge de la galaxie.

 

Spectre de la Lune et du ciel au crépuscule. Ces données sont corrigées de la réponse instrumentale. Le profil spectral est typique d'une étoile solaire (spectre de type G2V)

Comparaison de la distribution spectrale d'une lampe flash (appareil photo numérique NIKON 950) et d'une lampe à incandescence (lampe torche de poche). Le résultat est très différent : de nombreuses raies spectrales en émission sont présentent dans la lumière de la lampe flash alors que la lampe a incandescence est très rouge.

5.4. Test de magnitude limite

Ce test a été effectué en observant le champ de l'étoile HD4817 (AD: 00h51m16.5s - DEC: +61°48'20"). Refracteur Takahashi FSQ-106 (106 mm d'ouverture ) et le Littrow utilisé avec une dispersion de 8 Angstroms par pixel. Le lieu d'observation est le Pic du Midi où le ciel était très noir (la brillance est dominée par la raie atmosphérique à 5577 A), mais partiellement couvert de nuages.

Image du champ à l'ordre zéro. La fente est intentionnellement large pour permettre de saisir simultanément le spectre de nombreuses étoiles.

Le résultat après un temps d'intégration cumulé de 27 minutes (13 expositions de 60 secondes and 7 expositions of 120 secondes). Le spectre d'étoiles de magnitude 13 peut être détecté (avec un rapport signal à bruit de 4). La magnitude R limite espérée sur un télescope de 600 mm est de 17 en une heure d'exposition. Dans la situation d'un objet présentant des raies d'émission (une supernova ou nova par exemple) ce même télescope doit révéler la nature de l'objet jusqu'à la magnitude 18. Cliquez ici pour un calcul théorique de la magnitude limite.


Page index page                                                  Page précédente