ASTRONOMIE
J'ai commencé l'astro vers 1986 en choisissant
un télescope (115/900) comme cadeau d'anniversaire, sans avoir jamais
regardé le ciel auparavant. Comme beaucoup d'amateurs ayant persévéré,
j'ai eu une divine surprise en pointant l'instrument fraichement monté
sur la première étoile brillante repérée: en
faisant ma première mise au point, je découvrais les anneaux
de Saturne... C'est une chance qui n'est pas si rare car bon nombre de
connaissances astronomiques ont eu des expériences similaires avec
Jupiter ou Vénus.
J'aime à rappeler l'anecdote suivante: après
quelques mois de découvertes, je décidai de chercher la nébuleuse
d'Orion, réputée de "plus brillante nébuleuse
du ciel" selon mes sources (Hubert R.). Quelques soirées de
vaines recherches durant une semaine suffirent à me convaincre que
je n'était pas très doué pour l'astronomie du ciel
profond... à moins, ..., à moins que ce soit cet infâme
petit nuage nébuleux faible et diffus à la limite de la vision,
la fabuleuse M42 !
Trompé par les belles photographies des magazines,
je cherchai un mythe qui n'avait rien de réel. J'aurai pu être
déçu et abandonner, mais un gène masochiste m'a depuis
poussé vers une shizophrénie aigûe que l'on appelle
aussi l'état d'"astronome amateur". Les symptômes
cliniques (vous devez les connaître, ils sont contagieux) sont: des
insomnies tenaces lors des nuits claires, une tendance maniaco-pathologique
à organiser les vacances en fonction de la nouvelle Lune, et une
déconcertante facilité à utiliser des borborygmes
parmi lesquels èfsurdé, lambdasurX, tépé2415hyper
ou pixels chauds.
Voilà. Vous en saurez plus lors de futures mise-à-jour.
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