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Acheter un télescope : des erreurs à ne pas commettre Introduction (I) Depuis longtemps vous désirez acquérir un télescope performant adapté à votre usage. Pour vous aider dans cette tache vous trouverez ci-dessous différentes idées qui traversent l'esprit de tout acheteur un jour ou l'autre. Elles vous éviteront bon nombre de confusions et de reproches à vous-même car chacun a sans doute été frustré un jour en achetant un article qui s'avéra rapidement inapte à l'emploi auquel il était destiné. Ces quelques lignes seront aussi une manière de faire connaissance avec les télescopes et vous prépareront à mieux en tirer parti. Avant d'effectuer un achat, plusieurs facteurs sont à considérer : - Le choix a priori - L'achat dans une grande surface - L'achat par personne interposée - La commande sur catalogue - L'influence de la publicité - L'argus des petites annonces - Le prix de la qualité - Le train de la mode - L'attente d'un meilleur instrument - A propos du Made un China. Choisir a priori un instrument C'est l'erreur la plus fréquente car on se fie sur de la publicité, des rumeurs, un faux jugement ou une opinion trompeuse. Mais une fois acheté on ne sait plus revenir en arrière ou très rarement. Mieux vaut donc réfléchir... avant de payer ! Avant d'acquérir un télescope ou tout autre article, vous devez d'abord préciser votre choix : quel est le budget dont je dispose, dans quel but vais-je utiliser cet appareil, où vais-le placer, ai-je le temps de m'y consacrer, le constructeur est-il réputé, la gamme d'accessoires est-elle suffisamment vaste et adaptée à mes besoins, qui assure le service après-vente et dans quel délai, le vendeur peut-il me fournir des informations complémentaires, etc.
Il arrive encore trop souvent que des amateurs se présentent chez un vendeur sans avoir la moindre connaissance en optique et en astronomie et qui ne savent même pas ce qu'est une monture équatoriale ou une lentille de Barlow. Dans ce cas, qu'il se demande d'abord pourquoi il souhaite acquérir un instrument d'astronomie et dans quel but. Si le choix est définitif, l'idéal serait qu'il soit accompagné par une personne expérimentée. En effet, se présenter seul et sans compétence chez un vendeur qualifié c'est parfois le risque d'acheter un appareil inadapté, soit trop simple soit trop sophistiqué. Dans les deux cas, la belle optique restera sans doute dans un coin puis sera vendue sur le marché d'occasion et l'astronomie aura perdu un amateur. Il est donc plus raisonnable et prudent d'acheter votre instrument après avoir déterminé vos besoins réels et bien mesuré son adéquation avec votre passion et vos contraintes. N'achetez jamais un produit dans la précipitation; prenez le temps de la réflexion. Si vous êtes un débutant ou ne connaissez pas ce produit, demandez l'avis de vos amis astronomes amateurs, des membres d'un club proche ou à défaut, contactez le fabricant, posez des questions sur un forum, lisez la littérature technique et les bancs tests effectués par des amateurs avertis et forgez votre propre opinion. Acheter dans une grande surface Si vous fréquentez les supermarchés, les boutiques des opticiens, les shopping centers et autres aéroports, il peut arriver qu'au détour d'un rayon, derrière les appareils photos ou les lunettes solaires, vous découvriez une gondole pleine de lunettes ou de télescopes. C'est particulièrement vrai à l'approche des grands évènements astronomiques voire astronautique qui font la une des médias. Faut-il être insensible à l'astronomie pour ne pas être tenté d'y jeter un coup d'oeil. Erreur à ne pas commettre !
Les grandes surfaces ou les "departement store" américains ou asiatiques sont très intéressants quand il s'agit d'acheter un carte flash ou un consommable. Car en fait ces entreprises vendent des boîtes. Et comme le jeu de mots est tentant, plutôt que d'être mis en boîte passez vite votre chemin ! Certaines personnes sont exigeantes, d'autres se laissent facilement convaincre par manque de sens critique ou par timidité. Tenez en compte car un vendeur peu scrupuleux pourrait en tirer avantage dans la négociation. Seul avantage que l'on peut concéder aux grandes surfaces est le slogan "satisfait ou remboursé" valable durant 14 jours. Toutefois certaines enseignes posent des conditions abusives. Carrefour par exemple précise que "pour obtenir le remboursement vous devez nous retourner l’article : en parfait état (produit non utilisé) et dans son emballage d’origine (emballage non ouvert) dans les 15 jours après son achat en nous présentant votre ticket de caisse". Puisque l'emballage a dû être ouvert pour juger de la qualité du produit ou le tester, dans ces conditions Carrefour ne rembourse pas l'article ! Cette clause est donc abusive. Il est donc possible de ne pas en tenir compte et de faire valoir votre droit au remboursement à condition d'avoir conservé la facture ou la souche de paiment ou que l'appareil soit couvert par une garantie à vie. Les grands surfaces disposent rarement de personnel qualifié et ne vous attendez pas à trouver dans leurs rayons des optiques ou une mécanique de grande qualité car ce type de marché est trop restreint. Il s'agit plutôt de modèles d'entrée de gamme, de grande diffusion, d'une précision mécanique et optique très moyenne mis en vente par exemple juste avant un évènement astronomique d'ampleur ou pour conquérir le marché des concurrents. Comme l'on dit en période de solde "tout doit partir" car ces magasins vendent des boîtes, pas du matériel de précision. La situation atteint son paroxysme en Chine, au Japon et à Singapour notamment, fiefs de nombreuses marques d'optiques dont les représentants et boutiquiers sont présents à tous les coins de rue. Mais ne leur demandez aucun conseil avisé car eux aussi vendent des boîtes. En revanche, ils sont champions pour casser les prix. Mais cela ne veut nullement dire que vous faites une affaire en leur achetant ce beau télescope en promotion. Car rien ne dit que l'instrument est couvert par une garantie internationale (probablement pas) et vous devrez encore vous acquitter des frais de douane et de la taxe d'importation en rentrant chez vous, soit un surcoût qui peut dépasser 30% du prix d'achat. Dans ces conditions, l'article devient déjà beaucoup moins intéressant. De plus, en cas de panne, il ne sera pas question que la garantie tire ses effets dans votre pays et cela veut donc dire que vous devrez renvoyer tout l'instrument par avion ou par bâteau là où vous l'avez acheté ou chez l'importeur asiatique. Bénéfice final : zéro et beaucoup de soucis. Enfin, dernier inconvénient des grandes surfaces, vous n'y trouverez jamais de matériel d'occasion à l'inverse des maisons d'astronomie. Acheter par personne interposée Devant la complexité de certaines installations et des termes techniques auxquels sont parfois confrontés les amateurs, l'acheteur potentiel à tendance à confier le choix de son télescope au vendeur de l'instrument. Si celui-ci n'est pas plus astronome que mon voisin, son objectif sera vraisemblablement avant tout commercial. Mais l'achat d'un télescope adapté à vos exigences d'astronome amateur n'est pas l'affaire d'une personne inexpérimentée. En effet, le vendeur doit être un consultant spécialisé en optique astronomique, si possible un astronome amateur, en tous cas un guide compétent qui vous aidera avant tout à définir vos besoins car même si vous avez médité longtemps sur le sujet, il existe peut-être des éléments que vous avez oublié où dont vous ignorez l'existence. Ce vendeur vous aidera ensuite à sélectionner dans les différentes gammes de matériels et de prix l'instrument correspondant le mieux aux besoins que vous avez exprimés. N'hésitez pas à jouer l'avocat du diable afin d'avoir une idée bien claire du potentiel mais également des limites de l'instrument que vous avez sélectionné ensemble. Posez la question du rapport qualité/prix, des mises à jour des compoants électroniques (ROM, EEPROM, logiciels intégrés), des accessoires, du service après-vente.
Certains d'entre-vous côtoient des astronomes professionnels. Cet ami bénévole travaille sur "grosse machine", souvent en équipe, et même s'il travaille dans un observatoire ou une institution publique de recherche il est peut être radioastronome, opticien ou chercheur; rien à voir ou presque avec les étoiles... Cette personne n'a peut-être jamais travaillé avec l'instrument ou l'accessoire dont vous lui parlez. Dans tous les cas cet "astronome" n'est pas censé connaître le matériel commercialisé pour les amateurs et n'a peut-être pas non plus l'expérience dont vous disposez. Il se fait peut-être aussi une idée erronée des activités accessibles aux astronomes amateurs. Enfin, il ne s'y intéresse plus depuis des années et a perdu tout contact avec le marché amateur. Au mieux cet "astronome" connaît l'instrument superficiellement pour l'avoir vu chez un revendeur, mais il n'en maîtrise pas les rouages internes, il ne sait rien de la qualité des optiques, des accessoires ou leurs limites. Il sera donc souvent à peine moins ignorant que vous et moi. Ses conseils peuvent cependant s'avérer très intéressants si par un heureux hasard il est également astronome amateur ou utilise à titre professionnel du matériel similaire à celui que vous désirez acheter. Même si ses repères sont à une autre échelle, il pourra vous expliquer les avantages et les inconvénients des différentes solutions. En vous entourant ainsi de conseils avisés et notamment en visitant les salons de l'astronomie tel celui organisé par l'AFA en France, l'erreur du choix vous coûtera beaucoup moins cher que si vous aviez directement opté pour la première marque au monde sans réflexion. De la même manière ne demandez jamais à un tiers d'acheter un instrument à votre place sans avoir au préalable évalué personnellement le modèle convoité et contacté le vendeur afin de vous assurer des détails de la livraison. Ramener un appareil de l'étranger n'est pas le problème essentiel mais il le sera s'il ne correspond pas au bon de commande. Une erreur d'alimentation, dans le choix des accessoires ou simplement une omission vous entraînera dans des démarches longues et parfois vaines. Vous ou votre ami avez signé le contrat de vente et cette signature vous engage à remplir votre partie de la transaction : payer et acquérir l'objet "en l'état bien connu de l'acheteur". Cette petite clause que nous connaissons tous peut cacher bien des désillusions. En cas de litige, le paiement s'effectuant en général au comptant, tout recours ultérieur peut-être très difficile, surtout à l'étranger. Les petites annonces sont remplies d'articles qui n'ont pas rendus les services escomptés. Si vous ne prenez pas la peine d'effectuer toutes les vérifications techniques, commerciales et autre sûreté avant l'achat, vous serez bien en peine de vous expliquer avec le vendeur ou votre ami s'il s'est trompé ou si finalement l'instrument ne correspond pas à vos attentes. Commander sur catalogue Internet offre une grande ouverture sur le monde et des facilités de communication sans pareil. Ce réseau offre aussi la plus vaste boutique en ligne mais une boutique virtuelle. "Virtuel" peut cacher de nombreuses significations. L'une d'elles signifie un concept ou un objet qui n'est pas concret et dont l'existence est potentielle. C'est une caractéristique importante qu'il faut bien retenir quand on souhaite acheter un produit sur Internet. Nous avons tous acheté au moins un article sur catalogue ou par Internet. C'est tellement attractif et si facile ! De plus, tout le moins en Occident, les moyens de paiment sont bien contrôlés et la cybercriminalité est très faible sur les sites sécurisés (HTTPS) où le client paie par carte de crédit aux normes FINREAD. Si l'achat en ligne est tout à fait envisageable pour des articles ne pouvant pas tomber en panne ou ne nécessitant aucune maintenance, l'achat à distance présente toujours quelques risques du fait que vous n'avez aucun moyen pour apprécier physiquement la qualité du produit et vous ne connaissez pas toujours la réputation du vendeur.
A défaut de voir le produit, n'hésitez pas à questionner le marchand sur le produit proposé et à le rayer de votre liste s'il ne répond pas dans un délai raisonnable ou après un rappel. Car s'il ne répond pas à vos questions alors que vous représentez un client potentiel, que se passera-t-il après la commande ou si vous avez un problème après la livraison ? Evitez ce genre d'incertitude en achetant votre produit ailleurs. Outre la qualité du vendeur qui n'est pas toujours facile à apprécier et l'exactitude du descriptif, le troisième risque concerne les frais d'expédition. Lors d'une importation d'un pays non Européen, le tarif indiqué sur le bon de commande ne reflète pas toujours correctement les frais de livraison et les taxes éventuelles (TVA et accises). Ces frais peuvent augmenter la facture de 30% à 50% pour des articles dont la valeur déclarée dépasse une centaine d'euros. Si l'achat en ligne est quasiment sans risque sur les sites réputés où un remboursement ou un bon d'achat (refund) est souvent accordé en cas de problème (le client à droit à un délai de rétractation de 14 jours et dans cet intervalle il peut renvoyer le colis et obtenir un remboursement), il faut se méfier et être très prudent quand il s'agit d'acheter un appareil complet et doubler de prudence si le montant de la facture est élevé. En effet, lors d'un achat par correspondance, contrairement au magasin du coin, il y a la question du service après-vente et de la panne éventuelle qu'il faut gérer à ses frais et parfois sans pouvoir vraiment communiquer avec le vendeur. Le prix des enchères et les arnaques sur le web Il faut être encore plus vigilant et méfiant lorsque le prix de l'article est bradé comparé au prix moyen du marché, neuf ou d'occasion. On peut par exemple trouver de temps en temps sur eBay un Celestron C5 d'occasion de 1974 (orange) ou 1992 (blanc) à 100$ hors frais. Voilà une affaire ! Mais vérifiez d'abord le descriptif pour connaître l'état du modèle, s'il est livré avec sa monture et ses accessoires et si le client n'a pas eu de problèmes avec le miroir (certains essayent de le nettoyer et font pire que bien, le rendant inutilisable au point qu'il doit être réaluminé). En général c'est un tube optique seul (OTA) mis aux enchères, parfois non nettoyé ni collimaté, livré en l'état et sans accessoire ni valise. Vous n'êtes donc pas assuré de remporter l'enchère ni d'acheter un produit fonctionnel. Durant l'enchère le prix du produit risque rapidement de tripler et l'affaire s'avérer beaucoup moins intéressante d'autant qu'il y aura des frais. Ils peuvent osciller entre 50$ et plus de 100$ plus taxe d'importation. Précisons que sur les sites marchands non européens beaucoup d'appareils mis en vente sont prévus pour fonctionner en 110 V et sont livrés avec une prise américaine ou anglaise. C'est souvent à la commande de l'appareil auprès du fabricant ou du dealer que la sélection 110 V ou 220 V est réalisée. A présent c'est trop tard. Rappelons qu'un OTA de C5 modèle 2016 se vend environ 535 € port compris sur Amazon. Certes ce n'est pas un modèle vintage mais celui-ci est neuf et sous garantie, livré sans frais supplémentaire. Allez-vous l'achetez ? Si vous avez bien suivi mes recommandations : Non ! Achetez-le dans un magasin spécialisé (sauf évidemment si le modèle que vous convoitez est exclusivement vendu en ligne, mais c'est à vos risques). A lire : Arnaque et société fantôme sur le web (sur le blog, 2014)
Autre exemple avec le site Sale Telescopes. Entre 2013 et ~2020, il proposait soi-disant des lunettes et des télescopes des plus grands fabricants, y compris des télescopes solaires, des longues-vues, des ordinateurs portables et des tablettes à prix cassé. Sa devanture web présentée ci-dessus à droite avait de quoi faire pâlir les plus grands revendeurs. Sale Telescopes proposait par exemple un télescope Questar de 3.5" neuf à 2000 € plus frais et prétendait le livrer en 1 mois. Même délai record pour une lunette Astro-Physics ou Takahashi ! Or il faut savoir que le prix officiel de ce petit Questar était deux fois supérieur et pouvait même atteindre 10000 € selon les options comme le confirma le dealer officiel allemand APM Telescopes. Quand on interrogea les fabricants, ils répondirent que ce vendeur n'était pas un représentant de leur marque et qu'eux-mêmes n'avaient pas de stock, les clients pouvant rester plus d'un an sur liste d'attente ! Que cache ces prix bradés ? Comme l'ont expliqué les internautes sur les forums de Cloudy Nights et Ice in Space, il s'agit d'une société bidon. En effet, un amateur habitant la région c'est rendu à l'adresse du siège de la société à Jakarta et constata qu'il n'existait aucune enseigne à cette adresse. Conclusion, il s'agissait donc d'un escroc à l'affût d'un pigeon ! Et il avait déjà piégé au moins une personne. Le site Internet ne fut fermé que vers 2020. On trouvait le même type d'arnaque sur le site Land Telescope (Heider) qui selon au moins une victime, n'a pas livré la longue-vue commandée. La société installée aux Pays-Bas ne répondait pas au téléphone ni aux e-mails. Depuis, le site Internet n'est plus accessible non plus. Autant savoir. Moralité : ne croyez toutes les offres alléchantes que vous voyez sur Internet, d'autant plus si l'enseigne ou le vendeur est totalement inconnu ou ne répond pas au téléphone ou aux émails ! Il y a de fortes chances que l'enseigne ou le produit n'existe plus ou qu'il s'agisse d'un escroc. Les termes du contrat de vente A ce sujet faites attention aux termes utilisés dans les contrats de vente. Un dépôt de garantie par exemple permet au fournisseur de vous réserver le matériel en attendant le versement du solde. En Europe, cette somme peut revêtir deux formes : un accompte ou des arrhes. Si le contrat mentionne le paiement d'un accompte, la facture doit mentionner la date de livraison. De votre côté vous vous engagez à payer ferme un pourcentage de la somme globale, montant à convenir de commun accord. Ce montant est dû au vendeur et ne vous sera jamais remboursé en cas de litige. Si le contrat mentionne explicitement le paiement d'arrhes, vous avez plus de chances mais ce type de contrat est rare pour de bonnes raisons. Cette avance permet au client de se délier du contrat si le fournisseur ne remplit pas ses obligations. En cas d'annulation, suite par exemple au non respect du délai de livraison ou du commencement des travaux (s'il s'agit d'une construction), le fournisseur devra vous payer le double des arrhes. Si vous achetez du matériel en dehors de l'Union Européenne ou sur Internet, sachez qu'en anglais un article réservé pour un client est qualifié de Hold. Les termes "accompte" et "arrhes" sont traduits par le même mot : deposit. La plupart du temps il s'agit d'un accompte, qui n'est donc pas remboursable. Mais d'ordinaire les grandes entreprises acceptent un refund, un remboursement total. Mais parfois il ne s'agit que d'un "bon pour", un bon d'achat pour un autre produit de leur catalogue. Notons que lorsqu'il s'agit de la reprise (revente d'occasion) d'un article récent, Amazon offre un chèque-cadeau représentant 33% du prix neuf valable 10 ans. En résumé, avant de confirmer votre achat, il est donc utile de bien lire les conditions générales de vente et la politique de retour publiés sur le site de vente en ligne. Il est également utile de connaître les bases du droit commercial, les droits et les obligations des parties. Cela vous évitera quelques surprises. Nul n'est censé ignorer la loi...
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