Les
combinaisons spatiales
Conception
de la combinaison spatiale (V)
La combinaison spatiale
EMU des équipages de la navette spatiale et d'ISS est progressivement
passée de 11 à 19 couches de protection pour une épaisseur qui est
passée d'environ 5 à 8 mm. Dans sa version 2010, elle se compose
d'un assemblage de 18 éléments fabriqués par quelque 80 sociétés
et assemblés dans les bureaux du quartier général
de la NASA à Houston, au Texas. La taille des différents éléments varie
entre 8 mm et 76.2 cm pour la réserve d'eau. ILC Dover nous
précise qu'une combinaison EMU requiert environ deux ans et demi de
travail soit environ 5000 heures.
Ainsi
que nous l'avons évoqué, de nombreuses matières entrent dans
la composition de la combinaison spatiale. Beaucoup de matériaux
font appel à des polymères synthétiques que l'on retrouve dans
le commerce et que vous possédez peut-être.
Les
différentes couches de protection
Le
but de la combinaison spatiale (Space Suit Assembly ou SSA) est de
protéger l'astronaute des conditions sévères qui règnent dans
l'espace : de l'absence d'air, de la chaleur, du froid, des
rayonnements et des impacts de météoroïdes et autres débris.
Elle comprend concrètement deux vêtements : un sous-vêtement de
corps pour le confort (LCVG) au-dessus duquel l'astronaute porte
la fameuse combinaison pressurisée blanche comprenant une
succession de couches isolantes et de couches protectrices (TMG).
Le
tissu intérieur de la combinaison pressurisée est
fabriqué en fil de Nylon car il est imputrescible, très résistant,
souple, léger et isolant. La transpiration qui en
résulterait est évacuée grâce au LCVG. La seconde
couche est composée de Spandex ou Lycra (comme le LCVG).
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Structure
interne typique d'une combinaison SSA portée par
l'équipage de la navette spatiale lors des EVA. Sa structure
en TMG n'a pratiquement pas changé depuis plus de 20 ans.
Document ILC Dover
adapté par l'auteur. |
Vient
ensuite la couche pressurisée qui est en Nylon enduite de uréthane
(une mousse synthétique à base d'éthane également appelée carbamate).
Elle est recouverte par un tissu en Dacron qui un type de polyester
(on l'utilise pour fabriquer notamment les pantalons en toile) qui
assure le maintien structuel de la couche pressurisée.
Au-dessus
vient une couche antidérapante en Nylon recouverte de Néoprène qui est une matière
spongieuse isolante (elle constitue également la combinaison des plongeurs).
Les
cinq couches suivantes mais qui peuvent être plus nombreuses assurent la
protection dite TMG. Elle sont fabriquées en Mylar
aluminisé (que l'on utilise également pour fabriquer des
filtres solaires et des couvertures isolantes) qui assure
le rôle d'isolant thermique et de protection contre les
rayons cosmiques. Quand elle contient du Nylon elle
protège également contre les micrométéoroïdes.
Enfin,
les couches superficielles sont fabriquées en Ortho qui
consiste en un mélange de Gortex (on l'utilise également pour fabriquer
des bottines), de Kevlar (connu pour être à l'épreuve des balles) et
de Nomex pour assurer une bonne protection mécanique (contre l'abrasion,
l'usure, les impacts, les déchirure, etc).
Toutefois, cette combinaison n'offre
aucune protection contre les particules de forte énergie (protons,
électrons) libérés au cours des éruptions solaires (CME). Dans ce
cas les astronautes doivent se réfugier dans un abri dans la
navette spatiale et présenter le bouclier thermique de la navette
face au Soleil.
Les
matières utilisées pour fabriquer la combinaison sont choisies
pour prévenir la formation de moisissures ou la croissance des
bactéries, pour leur solidité et leur résistance. C'est la
raison pour laquelle on retrouve des fibres synthétiques (des
polymères) et des fibres métalliques. Toutefois après chaque
vol, la combinaisons est nettoyée et séchée.
Le
torse, les gants et les bottes
Sous
la protection TMG, la partie supérieure de la combinaison cache
une coque rigide appelée "Hard Upper Torso" (HUT)
fabriqué en fibre de verre. Son principal but est de protéger
les parties vitales du corps de l'astronaute. Il participe
également au confort en soutenant le PLSS dorsal et divers outils
qui se fixent sur le torse (station de travail, etc).
Comme
on le voit ci-dessous, le HUT présente quatre ouvertures munies d'anneaux de
fixation où s'attachent le casque, la partie inférieure
du torse (LTA) et les deux bras (en fait les épaules
jusqu'aux bras).
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A
gauche, la description générale de la combinaison ISS EMU
sans le SAFER. Au centre, le torse supérieur rigide (HUT). Notez
l'inclinaison du col pour facilité l'observation rapprochée à
travers le casque. La base de la coque s'arrête à hauteur de
l'abdomen. A droite le LTA. Documents NASA, NASA/ARC
et Hamilton
Sundstrand. |
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En complément,
des adaptateurs ont été ajoutés pour fixer les connexions du
PLSS et le module d'affichage et de commande DCM. Le torse
HUT comprend plusieurs receptacles recevant la pochette d'eau, le système de
communication ainsi que les tuyaux de ventilation et des
trous nécessaires au passage des cables et autres tuyaux
d'alimentation.
L'ensemble
bien que rigide est beaucoup plus confortable que les
anciens modèles car les ouvertures ont été élargies et
placées plus près du corps, en dehors de l'angle d'ouverture des
membres, ce qui a permis de supprimer les rebord évasés,
laissant plus d'espace pour bouger les bras.
La partie inférieure de la combinaison
est appelée "Lower Torso Assembly" (LTA). Elle comprend
les pantalons (taille très haute, jusqu'au nombril !), les bottes
et de petites pièces protégeant le bas de l'abdomen et la taille, les genoux et les chevilles.
Elle est fabriquée en Nylon protégée par une couche de réthane et de TMG.
Dans
les combinaisons à basse pression, les articulations sont
généralement recouvertes par un soufflet qui assure toute
liberté de mouvements à l'astronaute au point que sans le PLSS
il pourrait faire un cumulet sans éprouver de gêne
particulière.
Les gants contiennent de petites
résistances chauffantes dans chaque doigt dont la température
est contrôlée pae l'astronaute et sont rembourrés
avec une matière isolante.
Les bottes disposent
au niveau des orteils d'une protection isolante pour éviter les
déperditions de chaleur. Des chaussettes équipées de résistances sont
également prévues.
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L'astronaute Barry Wilmore de
l'expédition 42 sur ISS lors de l'EVA 29 le 21 février 2015 (gauche) et de l'EVA 31 le 1 mars 2015
(droite). Documents NASA. |
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Du fait que les EVA peuvent durer
près de 9 heures, la combinaison est équipée d'un système de
collecte d'urine, tant solide que liquide, le "Maximum Absorption
Garment" (MAG). Les anciens modèles de combinaison pouvaient
contenir jusqu'à 0.95 litre de liquide. La combinaison actuelle
utilise une sorte de serviette hygiénique beaucoup plus pratique.
Enfin,
des anneaux de connexion capables de supporter différents
niveaux de pression sont fixés aux extrémités des différents
segments (bras, cuisse et jambe) pour pouvoir les unir aux autres pièces de façon
hermétique à l'image d'une baillonnette. Les fermetures
sont maintenues par les loquets verrouillés, des joints
mécaniques et des bandes adhésives.
Le
module d'affichage et de commande
Sur
le torse rigide est fixé un module d'affichage et de commande, le
"Display and Control Module" (DCM). Il permet à
l'astronaute de contrôler à tout moment le statut de sa
combinaison et les connexions aux sources externes de liquides et
d'électricité. Il contient tous les boutons ou manettes nécessaires pour
arrêter ou démarrer les systèmes mécaniques et électriques,
adapter le niveau de pressurisation, la valve de la purge primaire d'oxygène ainsi qu'un écran
d'affichage digital. Cet ensemble est alimenté par une
batterie de 17 volts argent-zinc qui alimente également les
autres éléments de la combinaison et du PLSS.
Ce
module est intégré au système d'alerte qui se trouve dans
la partie supérieure du torse dont le rôle est de s'assurer que
l'astronaute connaît le statut de sa combinaison. Au besoin, la
combinaison peut être connectée à la navette spatiale au moyen
d'un cordon ombilical. Il est déconnecté avant que l'astronaute
ne quitte le sas d'air (airlock).
Les
parties interchangeables de la combinaison sont le casque, la
partie supérieure rigide du torse, les bras et l'assemblage de la
partie inférieure du torse.
Ainsi que nous l'avons dit, chaque paire de bras et de
jambes est fabriquée dans différentes tailles qui peuvent être
ajustées en jouant sur la largeur des anneaux de fixation
métalliques qui unissent les différents segments. De cette
manière les longueurs des bras et des jambes de la combinaison peuvent être
raccourcies ou allongées en ajustant la largeur des anneaux au
niveau des sections des bras et des cuisses. Cet ajustement
peut atteindre environ 2.5 cm pour les bras et jusqu'à 7.5 cm
pour les jambes.
Un
astronaute met environ 15 minutes pour enfiler sa combinaison. Il
doit d'abord enfiler le LCVG qui comprend le système de refroidissement
et de ventilation. Il enfile ensuite la partie inférieure du torse (cuisses et
jambes) puis attache ses bottes. Ensuite, l'astronaute se glisse à
l'intérieur du torse rigide sur lequel
est déjà fixé le système de survie qui, vu son poids, est suspendu à un
crochet spécial dans le sas d'habillage. Tous les systèmes sont
ensuite connectés et les joints sont solidarisés. L'astronaute
peut ensuite mettre ses gants et son casque. Si en théorie
l'astronaute peut s'équiper seul, en pratique et pour des raisons
de sécurité, il se fait aidé.
Le
casque
Le
casque (et les moyens de survie qui l'accompagnent) que portent les astronautes
les protège de la dépressurisation, du manque d'oxygène et des risques
liés au vide de l'espace. Il existe globalement deux modèles,
l'un porté à l'intérieur des cabines dépressurisées, que les
astronautes portent lors des manoeuvres de la navette spatiale
(dont l'ancien modèle LEH dit
"clam shell), l'autre réservé aux EVA.
Ce
que nous appellons le "casque" des astronautes qu'ils
portent lors des EVA correspond en réalité à ce que la NASA appelle à propos le "Helmet Assembly",
un ensemble constitué de deux principaux éléments : le casque a
proprement dit, constitué d'une bulle de verre pressurisé, anti-choc,
anti-buée qui était déjà utilisée par les équipages Apollo,
et un couvre-casque (EVVA) servant de protection et de support à
divers accessoires ainsi qu'on peut le voir sur les deux photos
suivantes.
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A
gauche, gros-plan sur le casque de l'un des
astronautes de la mission STS-103 en décembre
1999 destinée à la troisième maintenance du
Télescope Spatial Hubble. Dans les reflets du
casque, on reconnaît la baie cargo de la navette
spatiale Discovery. A droite, l'astronaute Mark Vande Hei
lors de l'EVA 47 sur ISS le 23 janvier 2018. Documents
HNASA/ESA/HST
et NASA. |
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Le
casque est fabriqué par ILC Dover. Il est constitué de plusieurs éléments,
l'essentiel étant composé d'une coque plus ou moins ovale en fibre de
verre qui offre un champ de vision sans aucune obstruction. La
transparence de la visière est garantie par l'utilisation de polycarbonate,
un polymère plastique qui remplace avantageusement le verre car il est
plus solide et très résistant sous toutes les déclinaisons de ce terme, y compris à
l'impact. La visière est très peu épaisse, de l'ordre de 3 mm.
Le polycarbonate (PC) est commercialisé sous le nom de Lexan.
Cette matière est utilisée pour confectionner les casques de
moto, les hublots des scaphandriers "pieds lourds" ainsi
que les coques des casques de vélo.
La
face arrière du casque des astronautes est recouverte d'une couche isolante
en Néoprène qui est également une matière anti-choc et
absorbante relativement légère.
Le
casque est équipé d'un couvre-casque appelé "Extravehicular
Visor Assembly" (EVVA) dont la fonction est de réduire l'intensité
du rayonnement solaire qui frappe le visage de l'astronaute
exposé en plein Soleil. Elle coulisse manuellement et couvre toute la surface de la visière.
L'EVVA fournit également une protection supplémentaire contre
les micrométéoroïdes et tout impact accidentel et protège
l'astronaute contre les rayonnements UV. Un revêtement spécial
doré constitué d'un multicouche est apposé sur cette visière.
Il a pour but de réfléchir la chaleur (IR) et la lumière, tout
en permettant à l'astronaute de voir au travers. Des protections oculaires
ajustables peuvent également être abaissées par-dessus la
visière pour fournir une protection supplémentaire contre les
reflets du Soleil et l'éblouissement.
Le
système de communication ou "Communications Carrier
Assembly" (CCA) est constitué de plusieurs éléments. Comme
cela se fait pour les pilotes, le communicateur consiste en un bonnet
tissé en fibres de Teflon (un polmère plastique offrant très peu de
friction) et de Nylon/Lycra (élastique et résistant) porté sous le
casque. Surnommé "Snoopy Cap" (la casquette de Snoopy),
il est équipé de deux écouteurs, d'un microphone duplex
et d'un harnais contenant le système électrique. Il s'attache avec
une sangle de menton. Ce système de communication s'attache à la
radio placée dans la partie supérieure du PLSS.
Ces
moyens radios permettent les communications entre tous les membres
d'équipage. Des informations médicales (EEG) passent également
avec la télémétrie (données techniques de vol) dans le CCA et
sont transmises en temps-réel au sol, au Mission Control
Center de Houston.
Les
émetteurs-récepteurs utilisés lors des EVA disposent de deux
canaux UHF pour la transmission, de trois canaux de réception et
d'un simple switch. Ces radios disposent d'une antenne discète
dite "à faible profil" placée dans un boîtier de
30x11x9 cm au-dessus du PLSS. L'ensemble telecom pèse 3.94 kg ce
qui est comparable aux radios portatives V/UHF du commerce (en
tenant compte du micro-casque).
Une caméra est
également fixée sur le couvre-casque pour enregistrer les EVA. Deux paires de lampes frontales
sont disposées de part et d'autre de l'EVVA pour éclairer
l'objet que manipule l'astronaute si par exemple il est obligé de
travailler dans l'ombre.
Durant
des années, avant les sorties dans l'espace, les astronautes
devaient badigoner la surface intérieure de leur visière avec un
aérosol anti-buée. Ce temps est révolu. Aujourd'hui, pour éviter
la formation de buée ou de glace, un treillis de fils électriques
est enfoui dans le polycarbonate pour le réchauffer. En
complément, ainsi que nous l'avons expliqué, un petit
ventilateur est fixé à l'arrière et à l'intérieur du casque
pour diffuser l'oxygène par dessus la tête de l'astronaute.
Dans le casque
se trouve également une pièce buccale (une paille) reliée à un
sac d'eau (IDB) que l'astronaute peut utiliser s'il a soif. Ce sac est
proposé en deux tailles et est placé dans la partie supérieure du
HUT. Il peut contenir 21 ou 32 oz. soit 0.6 ou 0.9 litre d'eau. Ce sac
est sécurisé avec du velcro.
Le
casque interne transparent est posé sur un anneau métallique de fixation
contenant 80 loquets qui permet de le solidariser à la partie supérieure
du torse rigide de la combinaison. Contrairement au casque des combinaisons
Mercury et Gemini qui tournait en même temps que la tête de l'astronaute,
à partir des missions Apollo le casque qui, en théorie, pouvait tourner sur
360 degrés, était fixe une fois verrouillé sur le HUT, ce qui ne doit
pas améliorer le sentiment d'être comme un poisson dans un bocal.
Le
casque et la visière sont généralement fabriqués en utilisant la
technique classique du moulage préformé. Des billes de polycarbonate
sont injectées dans un moule où elles sont fondues et mises sous
forme à la dimension approximative du casque. Lorsque le
moule est ouvert, la pièce principale du casque est confectionnée.
Il reste à lui attacher l'anneau métallique de fixation, le
système de ventilation, les valves de purge que l'astronaute
utilise avec la réserve d'oxygène, le système de communication,
l'EVVA, les lampes frontales, la caméra extérieure et la
protection TMG.
Contrôle
qualité
Le
processus de fabrication d'une combinaison spatiale EMU est
complexe. On peut le diviser en deux phases de production. Tout
d'abord les usines confectionnent les éléments individuels.
Ensuite, ils sont envoyés à la NASA où ils sont assemblés dans
des usines classiques. A ce stade de la production, la
combinaison EMU n'est plus testée dans le vide et peut
directement être portée par l'astronaute pour ses entraînements
ou ses missions.
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A gauche, Carlos
I. Noriega au cours de la mission STS-97 le 5 décembre 2000. A droite, Aki Hoshide lors de l'expédition
32 sur ISS en septembre 2012. Son Nikon
D2X se reflète dans sa visière EVVA. Documents NASA
et NIX. |
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Le
contrôle qualité est réalisé à chaque étape du processus de
production. Il garantit que chaque pièce est fabriquée en
respectant strictement les standards définis dans le cahier des
charges et fonctionnera dans l'environnement hostile de l'espace.
La NASA conduit également des batteries d'essais sur la
combinaison achevée en condition ambiante et dans le vide. On
vérifie notamment s'il n'y a pas de fuite d'air, de
dépressurisation ou un dysfonctionnement du système de
survie. Ce contrôle qualité est primordial car la panne la plus
anodine peut avoir des conséquences dramatiques pour l'astronaute
exposé au vide et sous les feux du Soleil.
La
durée de vie d'une combinaison ISS EMU de dernière génération
est d'environ 15 ans et certifiée pour 25
EVA avec des maintenances de routine entre les vols. Comme les anciennes
combinaisons Apollo, elle a tendance à se détériorer et les premiers modèles
se sont désagrégés au bout d'environ 30 ans, vers 2010. Aujourd'hui nous
n'avons pas de solution pour résoudre ce problème et les ingénieurs
étudient de nouveaux matériaux plus stables. D'un
autre côté ce délai est suffisamment long car la combinaison sera
de toute façon démodée sur le plan technologique et avantageusement
remplacée par des modèles plus adaptés, généralement plus légers,
plus souples, plus résistants et moins encombrants.
Prochain chapitre
Les
modules de propulsion
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