Le labo photo numérique
de nouveaux outils pour l'image astronomique
Par Olivier Dechambre

3 La calibration

Travailler avec le numérique rend obligatoire de calibrer sa chaîne graphique : il faut s’assurer d’un même rendu de l’image à chaque étape du travail. Nous sommes ici beaucoup moins rapides que dans un labo traditionnel ; le temps passé au scan, à l’écran et à l’impression doit être grâce à la calibration réduit au mieux.

Au scan on choisit une ou plusieurs images de référence qui serviront à élaborer une calibration de base. Celle-ci peut être déclinée selon le type d’original (diapos, négatifs, tirages papier).

Le moniteur doit être optimisé pour l’affichage exact à l’écran de nos images de référence. On peut s’aider de logiciels spécifiques pour une plus grande précision.

Grâce aux utilitaires fournis avec l’imprimante, les sorties doivent ressembler aux images visualisées à l’écran. Le contrôle des impressions s’effectue sous un éclairage constant, idéalement une table lumineuse avec des néons type lumière du jour.

La précision des calibrations est directement liée à celles des logiciels utilisés. C’est en effet la possibilité de modifier le maximum de paramètres qui rend plus précise la calibration d’un périphérique. Les modes automatiques sont difficilement utilisables en astronomie, on ne sait jamais quelle correction le logiciel a réalisé...

Cette chaîne graphique est ensuite à contrôler régulièrement pour éviter une dérive des périphériques. On peut également établir une calibration pour tous autres outils extérieurs.

Malgré tous ces efforts la calibration n’exclue pas les différences de perception des mêmes couleurs. La notion d’espace couleur est nécessaire pour comprendre ce phénomène.