N'ayez
pas peur des caméras CCD
Les
caméras CCD professionnelles (VI)
Après
avoir décrit les caméras CCD amateurs, voyons quelles sont les dernières
technologies utilisées par les professionnels.
Les
CCD 8 et 12 kpixels
En
1995, à une époque où les amateurs travaillaient encore avec des CCD de 512 pixels, à
l'Observatoire du CFHT
d'Hawaï, David Jewitt
(aujourd'hui à l'UCLA) et ses collègues utilisaient déjà des modèles offrant une résolution
256 fois supérieure ! L'une des premières caméras CCD offrait une résolution de 8192x8192 pixels
(UH8K). Elle était habituellement attachée au foyer primaire du télescope de 2.2 m. Elle fut
utilisée pour découvrir le premier astéroïde transneptunien.
En
2001, les chercheurs ont acquis une caméra CCD de 12 kpixels de 15 microns (CFH12K).
Son champ atteint 42x28 minutes d'arc au rapport f/4, c'est-à-dire qu'il
couvrait l'entièreté de la Lune !
Attachée
au CFHT, dans cette configuration sa résolution est
de 0.206" par pixel. En d'autres termes, sans même faire de la haute
résolution, si les astronomes agrandissent l'image ils peuvent déceler des
détails d'environ 1 km sur la Lune ! A l'époque, c'était la caméra CCD la
plus puissante en terme de résolution. Elle dépassait d'un facteur 10 la plus
sophistiquée des caméras CCD amateur.
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CCD de 8192x8192 pixels |
CCD
de 12 kpixels de 15 microns |
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Prenons
un exemple en comparant la CFH12K à la caméra Lynxx
de Spectra Source Instruments fabriquée pour les amateurs à la même époque
(~2000). Cette dernière exploite un chip TC255 qui dispose de 336x243 pixels de
10 microns. La matrice CCD à la même taille que celle de la SBIG ST-4 décrite
en première page. Elle est équipée d'un obturateur élecro-mécanique et
dispose d'un convertisseur A/D de 12 bits permettant 4096 niveaux de gris, un
progrès substantiel par rapport à la ST-4. Bien que sa taille soit modeste,
elle offre une résolution enviable de 0.25" par pixel sur un télescope de
300 mm à f/29, proche de celle de la CCD 12k. Seul inconvénient, à ce rapport
focal le champ ne dépasse pas 87x63 secondes d'arc, tandis qu'à f/4 sa
résolution tombe à... 1.8" par pixel, soit 9 fois inférieur à celle de
la CCD 12k ! Si la Lynxx crée des images de 160 KB contenant 4096 niveaux de
gris, la CCD 12k requiert un espace disque de 200 MB pour chaque image !
Difficile donc de battre les professionnels...
La
MegaCam, 340 mégapixels
En
2003, le CEA fabriqua la MegaCam
: 40 CCD de 2048 x 4612 pixels pour un total de 340 mégapixels. Cette
CCD couvre entièrement un champ de 1 x 1° (le champ de 4
pleine Lune) avec une résolution de 0.187"/pixel de manière à échantillonner
correctement les signaux lorsque les conditions d'observations sont favorables
(le CFHT
où la MegaCam est installée atteint en moyenne une résolution de 0.7").
Inconvénient, le système qui la contient pèse 375 kg et mesure 1.7 m de hauteur
pour 1.2 m de diamètre !
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A
gauche, gros-plan sur la MegaCam en cours de fabrication en 2002 au CEA
de Saclay en France. A droite, gros-plan sur la première image du ciel
profond réalisée avec la MegaCam et publiée sur le site de Terapix
de l'IAF en septembre 2004. Il s'agit d'un compositage RGB
de 250 images individuelles. Plus de 600000 objets sont visibles
jusqu'à la magnitude 26. Cliquer sur l'image pour l'agrandir en grand
format (2367x2477 pixels, 1.7 MB). |
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L'OmegaCAM,
268 mégapixels
Depuis
2011, le sommet du mont Paranal où sont installés les quatre télescopes VLT
est complété par le télescope VST
(VLT Survey Telescope) de 2.65 m de diamètre.
Il
est équipé d'une caméra CCD OmegaCAM
de 16k x 16k pixels (~26 cm de côté) enregistrant des images de 268 MB. Comme
le VLT ou le futur LSST (voir plus bas), il produit 30 TB d'images brutes chaque
année qui sont ensuite transmises à l'ESO pour traitement.
Le Zwicky Transient Facility,
606 mégapixels
Le
Zwicky Transient Facility (ZTF)
est une caméra CCD robotique et cryogénique de 606 mégapixels composée d'une mosaïque de
16 CCD de 6144x6160 pixels chacune. Elle est
installée depuis 2017 sur la chambre Schmidt du télescope Samuel Oschin de 1.22 m (48")
du Mont Palomar. Grâce à un champ photographique hors norme d'environ 47° carrés (235 fois
le diamètre apparent de la pleine Lune), la caméra ZTF scanne plus de 3750° carrés par heure
et tout le ciel boréal en seulement deux nuits dans trois bandes optiques (g, r et i) jusqu'à
la profondeur ou magnitude 20.5 avec une résolution de 1.0"/pixel. Voici une photo de la
galaxie M51 extraite de l'une de ses
images recadrée (crop) exposée 3 fois 30 secondes.
Son
grand champ et sa sensibilité permettent au ZTF de détecter presque toutes les supernovae
à moins de 1.5 milliard d'années-lumière de la Terre ainsi que tout autre phénomènes
lumineux transitoires comme des novae ou des TDE dont certains sont associés à des émissions
de rayons X, γ ou de neutrinos pour lesquels d'autres observatoires prendront la relève
(par exemple les satellites pour les émissions X et γ et l'IceCube pour les neutrinos).
L'Hyper
Suprime-Cam, 870 mégapixels
En
2012, le télescope Subaru de 8.2 m fut équipé de l'Hyper Suprime-Cam (HSC).
Construite par l'Observatoire National Astronomique du Japon (NAOJ) en
collaboration avec des partenaires académiques et industriels internationaux,
le système comprend une matrice de capteurs CCD, un train de lentilles,
des filtres et un obturateur. L'ensemble est à l'échelle du télescope :
la caméra HSC mesure près de 3 m de longueur, la première lentille mesure 82
cm de diamètre pour un poids total d'environ 3 tonnes.
La
caméra HSC comprend une matrice de CCD offrant une résolution de 870 mégapixels
et couvre un champ de 1.77° de diamètre soit sept fois la surface apparente de la
pleine Lune. Les CCD sont installées dans un dewar cryogénique sous vide
refroidit à -100°C où le courant d'obscurité devient négligeable. L'alignement
mécanique de l'optique est assuré par six actuateurs.
La
Gigacam, 1.4 gigapixel
En
2007, les astronomes de l'IfA d'Hawaï en collaboration avec les ingénieurs du
MIT Lincoln Laboratory ont poussé la prouesse technique encore plus loin
avec la Gigacam
GPC1 : 4096 CCD offrant une résolution totale de 1.4 gigapixel. L'image
composite mesure environ 40 cm de diamètre, l'ouverture de la CCD mesurant 56 cm de diamètre.
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 |
A
gauche, l'un des 64 OTAs constituant une rangée ou une ligne de
CCD équipant la Gigacam GPC1. Chaque OTA comprend 8x8 CCD qui
peuvent être contrôlées et lues individuellement. Chaque OTA offre une résolution de
360000 pixels. A droite, la GPC1 installée dans sa monture dont
l'ouverture mesure 56 cm de diamètre. Au total, la GPC1 présente
une résolution de 1.4 gigapixel. Documents IfA. |
|
Comme
on le voit ci-dessus, le système est constitué d'une aire de 64 x 64 CCD offrant chacune une
résolution de 600x600 pixels. Les CCD sont montées dans des aires de 8x8 sur
un chip de silicium appelé "orthogonal transfer array" (OTA)
qui mesure environ 5 cm2. Chaque CCD de chaque
OTA peut être contrôlée et lue individuellement.
Ce procédé permet
également de gagner environ 0.2" en résolution (test réalisé au Kitt
Peak) du fait que les étoiles brillantes saturent moins les photocapteurs, ce
qui permet d'enregistrer des images plus fines. Au
total, 66 OTAs sont placées dans le plan focal du télescope (les 4 coins sont
omis car trop éloignés de l'axe optique). Ce système permet de photographier
des objets jusqu'à la magnitude +24 en 60 secondes d'intégration, soit 10 millions
de fois plus faibles que les objets les plus pâles visibles à l'oeil nu.

|
Le
télescope Pan-STARRS 1 de 1.80 m équipé d'une gigacam de
1.4 Gpixels installé au sommet du Mt Haleakala à Hawaï. Document PS1SC. |
La
caméra GPC1 a été montée en août 2007 sur le premier des quatre télescopes
PS1 (Pan-STARRS-1) de 1.8 m de diamètre installé au sommet du mont Haleakala sur l'île de Maui, à Hawaï.
La caméra couvre un champ de 3° avec une résolution spatiale de
0.3"/pixel. Le système peut balayer 6000 deg2
par nuit ! Au cours d'un cycle lunaire, l'instrument peut ainsi balayer 3 fois
la même région du ciel visible la nuit depuis Hawaï.
Grâce
notamment à l'architecture pipeline des processeurs qui assure l'exécution
en chaîne des instructions, l'infrastructure informatique associée à ce système
permet de traiter l'ensemble des 6000 images prises chaque nuit
en 15 heures de traitement. Les données sont donc pratiquement de suite
disponibles pour les astronomes affiliés au programme.
Grâce
à ces télescopes à la pointe du progrès qui rejoignirent ceux du Kitt Peak déjà opérationnels, en 2010
les astronomes avaient recensé 90% des plus grands NEO
dont tous ceux potentiellement dangereux et pouvant précipiter une catastrophe globale.
Côté
performances, la nuit du 29 janvier 2016, grâce au PS1 les astronomes
ont découvert 19
nouveaux NEA. PS1 a également à son actif la découverte de plusieurs supernovae
et de nouveaux satellites Troyens
autour de Neptune.
Les
PS1-4 travaillent principalement dans le visible entre 500 et 800 nm ainsi que dans les
bandes photométriques standards G, R, I, y compris dans la bande Z dans laquelle
travaille le SDSS, ainsi qu'en infrarouge dans
la bande Y à 1 micron, où par nature les CCD sont toujours très sensibles.
La
CCD de 3.2 gigapixels du Vera Rubin
Le
télescope de 8.40 m de diamètre de l'Observatoire Vera Rubin
(VRO) installé au sommet du Cerro Pachón, au Chili, vit sa première lumière le 14 avril 2025.
Il est équipé d'une caméra CCD LSST de 3.2
gigapixels. C'est un record. La gigacam LSST (Large Synoptic Survey Telescope)
mesure 1.65 m de diamètre et pèse plus de 3 tonnes. Ce système refroidit à -120°C couvrira
un champ supérieur à 3° dont la surface est équivalente à 40 fois le diamètre apparent de
la Lune.
Comme
on le voit ci-dessous, au plan focal l'aire CCD mesure environ 64 cm de
diamètre. Grâce à ce système, ce télescope qui fontionnera entre
400-1060 nm enregistrera des images de 3 GB toutes les 17 secondes,
générant 30 TB de données chaque nuit.
La
mission du Vera Rubin sera de réaliser des photographies régulières du ciel afin de
relever tout changement d'une période à l'autre dans le but de mieux comprendre
la nature et les propriétés de l'énergie noire et la dynamique de l'Univers.
A
propos des caméras pnCCD
Rappelons
que les capteurs CCD des instruments à rayons X, comme ceux utilisés sur les
satellites XMM-Newton ou eROSITA/SRG, reposent sur une technologie similaire aux CCD
photoniques classiques. Dans les deux cas, il s'agit d'une technologie de transfert
de charge à travers un réseau de pixels, avec un photocapteur constitué de semi-conducteurs
dopés et utilisant une jonction de type p-n. Cependant, les pnCCD dédiés aux rayons X
diffèrent dans leur conception et leur optimisation afin de répondre aux exigences
spécifiques de la détection des rayons X.
Dans
une caméra CCD classique, les électrodes de lecture se trouvent à la surface du capteur,
ce qui limite la sensibilité aux photons X, car ces derniers peuvent être absorbés
avant d'atteindre la couche sensible. Elle est conçue principalement pour détecter
la lumière visible, bien qu'elle puisse être adaptée pour d'autres domaines du spectre
électromagnétique, notamment de l'UV à l'infrarouge thermique.
Dans
une caméra pnCCD, la structure est inversée : la jonction pn est directement exposée
aux photons, augmentant l'efficacité quantique pour les rayons X. Les charges générées
par les photons X sont collectées directement dans une couche sensible sans passer par
des couches superflues.
Mais où s'arrêteront-ils ?...
Le
savoir-faire
Si vous aimez ce type de technologie et le traitement d'image, on ne
s'improvise pas "gourou en imagerie CCD" du jour au lendemain.
Si vous pouvez maîtriser un APN ou une caméra CCD en l'espace de quelques heures,
l'obtention d'images en haute résolution ou réussir à empiler des images pour augmenter
leur finesse et réaliser un parfait traitement d'image requièrent une certaine expérience
que l'on ne peut acquérir que par une pratique régulière.
Ceci
dit, étant donné la relative facilité d'utilisation des logiciels de
prétraitement et de traitement d'image, la difficulté apparente de la
prise en main ne devrait rebuter aucun amateur qui s'intéresse au sujet.
Pour
plus d'informations
Revues
de produits
Astronomy Photographer of the Year: Equipment Analysis 2019-2021,
Skies & Scopes, 2021
Astrophotography
Cameras 2021: which are the best?, BBC/Sky at Night
Best
Cameras for Astrophotography within your budget in 2021, Antoine & Dalia
Grelin
The
best camera for astrophotography in 2021: tools and lenses to shoot night skies,
Jamie Carter and James Artaius
Astrophotography
Cameras, AstroBackyard, 2019
Vendeurs de CCD et adaptateurs
CCD's
manufacturers (1001 Links, lettre M)
2010
CCD camera buyers guide (par abonnement)
Teleskop
Service (toutes marques)
Apogee
Astrel
Instruments
Atik
Basler
Celestron
CentraIds
cooling DSLR system
Diffraction
Limited (SBIG)
FLI
ImagingSource
i.Nova
Lumenera
Meade
Moravian
Instruments (GXCCD)
Opticstar
Point
Grey (PGR)
QHYCCD
Quantum Scientific Imaging
(QSI)
Supercircuit
The
Imaging Source
ZWO
Optical
Elvitec
(Baumer, Imperx, Pixelink, etc)
PERSEU
Spectral
Instruments
Starlight
Xpress (SXCCD)
Pierro
Astro
Logiciels
Imaging
software (revue de logiciels, sur ce site)
CCD
Calculator, Ron Wodaski
CCD
Calculator by Ron Wodaski (.exe, v1.4,
v1.5)
CCD
Calculator addition images (.zip, on this site)
CCD
Suitability Calculator
Field-of-View
Simulator, Cloudmakers
Field
of view calculator, 12 Dimensional String
Adobe Photoshop
Anti-Blooming
Filter Software,
K.Takana
Astro
Pixel Processor
Astrostack
AstroSurface
AutoStakkert!
Avistack
DeepSkyStacker
easyHDR
FireCapture
FITSview
(FITS vers BMP)
FITS
Liberator (FITS vers TIFF)
HDRinstant
IRIS
Cyanogen MaxIm DL
Genika Astro
Gralak Sigma
MaxPilot
Axiom Research MIRA
PixInsight
+ Tutoriels (US)
Registax
WinJupos
+ Tutoriels
ou Tutorial (YouTube)
|
Vidéos
sur YouTube
Tutoriels
Initiation
à l'astrophotographie planétaire, D.Laurent
Creating my Image of
the Andromeda Galaxy, David Woods
Astrophotography
Tutorials, Doug German
Astrophotography,
Forrest Tanaka
Introduction
to Astrophotography, Orion Telescopes
Caméras DMK21/ DMK31 Firewire
d'Imaging Source
Clavius
au Maksutov-Cassegrain Orion 180/2700
Copernic
au Maksutov-Cassegrain Orion 180/2700
Platon
au Maksutov-Cassegrain Orion 180/2700
Manzinus
Maksutov-Cassegrain Orion 180/2700
La
Lune au Maksutov Sky-Watcher 180 mm
Arzachel
au télescope Intes Micro 715
Protubérances
solaires à la Tak 130 TAO (USB)
APN en mode vidéo
La
Lune - Canon EOS 550D sur Newton-Maksutov 350
La
Lune - Canon EOS 550D sur Sky-Watcher Skyliner 150
Eclipse
de Lune du 19 mars 2011 au Nikon D7000
Saturne
- Canon EOS 450D sur NexStar 5 SE XLT (traité)
Webcams
Vénus
au Newtonien de 178
Mars
au Maksutov Sky-Watcher 180
Jupiter
au Maksutov Sky-Watcher 180
Jupiter
à la lunette Celestron 150/750 (traité)
Saturne
au Celestron Maksutov C9.25
Sites amateurs
Les
bases de l'imagerie digitale, Denis Bergeron
Matt BenDaniel
Christian
Buil
Steve
Chambers
Antonio
Cidadão
Robert
Gendler
David
Haworth
Okano
Kunihiko
Thierry
Legault
Jerry
Lodriguss
John
McCubbin
William
McLaughlin
Florent
Poiget
Pedro
Ré
Sylvain
Weiller
Forums
et techniques
Astrocam
Yahoo usergroup
Quickam
User Group
VIDEOASTRO,
forum
Association
Polaris
CCD
Astrophotography wih a 3.5" Questar, R.Vanderbei
Quickcam
Pro 9000 modified for astrophotography, G.Honis
|
Sur le traitement d'image
L'empilement
d'images (les oppositions de Mars, sur ce site)
Traitement
d'image (éclipses totales de Soleil, sur ce site)
Traitement
d'images APN avec PixInsight, Arnaud Dominique, Arnaud Dominique
Digital
Darkroom (sur ce site)
Prétraitement
d'image avec PixInsight, Louis Joly
Livres
Astronomie
Planétaire, s/dir C.Pellier, Axilone, 2015 (in English too)
A
l'affût des étoiles, Pierre Bourge, Jean Lacroux et Nicolas
Dupont-Bloch, Dunod, 1969/2015
Astrophotographie,
Thierry Legault, Eyrolles, 2006/2013
La
photo du ciel, Patrick Lécureuil, Pearson France, 2010
Photographier
le ciel, Jean-Luc Dauvergne, Delachaux et Niestlé, 2008
Photographier
les astres en toutes saisons : Les plus beaux paysages du ciel,
E.Beaudoin, Dunod, 2007
Photographier
le ciel en numérique, Patrick Lécureuil, Vuiber, 2006
Astronomie
CCD, Christian Buil, Anae, 1989
Astrophotographie:
les techniques de l'amateur, Patrick Martinez, SAP, 1983
En
anglais
Understanding
CCD Read Noise, Jing Weimo
The
Deep-sky Imaging Primer, 3d edition, Charles Bracken, Deep-sky
Publishing, 2022
Capturing
the Universe: A Photographer' s Guide to Deep-Sky, Chris Woodhouse,
CRC Press, 2020
A
Beginner's Guide to DSLR Astrophotography, Jerry Lodriguss, 2014 (CD-ROM)
Lessons
from the Masters: Current Concepts in Astronomical Image Processing,
Robert Gendler, Springer-Verlag, 2013
A
Guide to Astrophotography with Digital SLR Cameras, Jerry
Lodriguss, 2013 (CD-ROM)
High
Performance Cooled CCD Camera Systems (PDF), Apogee, 2011
Adirondack
Video Astronomy, Astrovid, 2010
Capturing
the Stars: Astrophotography by the Masters, Robert Gendler,
Voyageur Press, 2009
Digital
SLR Astrophotography, Michael Covington, Cambridge University Press,
2007
The
Handbook of Astronomical Image Processing, Richard Berry,
Willmann-Bell Publishing, 2006
The
Image Processing Handbook, John C.Russ, CRC Press, 1999/2006
Introduction
to Digital Astrophotography, Robert Reeves, Willmann-Bell
Publishing, 2004
Astrophotography:
An Introduction to Film and Digital Imaging, H. J. P. Arnold, 2003
Photoshop
for Astrophotographers, Jerry Lodriguss, 2003
The
New CCD Astronomy, Ron Wodaski, New Astronomy Press, 2002.
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