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Exploitation civile de l'énergie nucléaire

   

Liste des incidents, accidents et délits (III)

Années 1990

Dans la nuit du 27 au 28 décembre 1999, une tempête mémorable frappa l'Ouest de l'Europe. L’arrêt d’urgence du réacteur de la centrale nucléaire de Blaye en Gironde en France a été imposé après que tous les systèmes de sécurité aient été inondés, les digues de protection n’ayant pas résisté à la tempête.

Le 30 septembre 1999 à Tokai-Mura au Japon, suite à une mauvaise manipulation, 16.6 kg d'uranium contaminent une cuve de décantation et provoquent un effet Cherenkov intense conduisant à une réaction critique. Cet accident de Niveau 4 sur l'échelle INES exposa plus de 600 riverains et 49 employés à des gaz radioactifs. Deux ouvriers y laisseront leur vie. Après enquête on découvrit que les installations n'avaient pas été inspectées depuis 27 ans !

Le 25 mai 1998, une usine espagnole fit accidentellement fondre une capsule radioactive dans ses hauts-fourneaux. L'incident passe inaperçu. Le 9 juin, le gouvernement Suisse annonça que les détecteurs placés sur son territoire avait mesuré un taux de radioactivité mille fois supérieur au niveau normal, dépassant localement 1 Bq/m3. La source était inconnue. La France, l'Allemagne et l'Italie ont confirmé ces mesures. Le lendemain, une fabrique d'acier proche d'Algeciras en Espagne signala à l'Agence Espagnole de Sécurité Nucléaire que des fuites radioactives avaient été détectées dans l'un des systèmes de filtration de ses hauts-fourneaux. L'agence n'avait toutefois pas observé une élévation du niveau des radiations sur ses appareils de mesure.

Dispersion de la concentration du Cs-137 relevée sur une période de 7 jours début juin 1998. Ces mesures ont permis d'identifié l'usine espagnole à l'origine de cette pollution accidentelle. Un air de déjà vu... Document LLNL.

Le 12 juin, la source d'émission est identifée comme étant un appareil de radiothérapie médical contenant une source de Césium-137 qui apparemment avait fondu dans les hauts-fourneaux de la fabrique d'acier récupérant les déchets métalliques. La quantité de césium et la durée du processus n'ont jamais été connus mais on estime que l'incident s'est produit durant la dernière semaine de mai 1998.

Le 12 juin, l'AIEA annonçait officiellement l'incident et spéculait sur son éventuelle relation avec les niveaux élevés de césium-137 détectés en Europe fin mai et début juin 1998.

Des simulations ont été réalisées par le National Atmospheric Release Advisory Capability du LLNL (NARAC) sur base des concentrations de césium et des courants atmosphériques et ont permis d'identifier le lieu exact d'émission de césium. Il en ressort que l'usine libéra au total 1850 GBq de césium-137 (50 curies), une valeur plus favorable que celle estimée par le gouvernement Espagnol (296-2960 GBq, 8-80 curies).

Selon le NARAC, l'incident libéra trop peu de radionucléides pour produire un effet mesurable sur la santé. Toutefois, le fait que le NARAC ait pu tracer de si faibles quantités de polluants à de si grandes distances démontre à quel point un accident peut affecter de vaste zones géographiques et une grande population. Grâce en quelque sorte à cet incident, l'ARAC a pu améliorer ses modèles et les appliquer à plus grandes échelles.

Le 12 mai 1998, peu après la mise en service du réacteur de nouvelle génération à la centrale de Civaux-1, situé dans la Vienne en France, la canalisation du réfigérant s'est rompue. Nous sommes passés très près d’un accident majeur. Il a fallu 53 jours pour remettre le réacteur dans son état de fonctionnement normal.

Le 25 octobre 1992, à Snovosi Bor, situé près de St Pétersbourg en Russie, un tube de force du réacteur RBMK N° 3 se ferme, détruisant l'élément de combustible et le tube de force.

En 1992, un accident dans un accélérateur linéaire de 15 MeV à Hanoi, USA, coûta la main et quelques doigts à un directeur de recherches.

En 1991, un travailleur bélarus fut exposé à du cobalt-60 après avoir détourné plusieurs mesures de sécurité. Il mourut 113 jours plus tard.

En 1991, un travailleur du Maryland, USA, ignorant les règles de sécurité fut exposé à une dose de 50 Gy (50 J/kg) émis par un accélérateur linéaire de 3 MeV. Il sera amputé de quatre doigts.

En 1990, un travailleur israélien fut exposé à du coblat-60 suite à la défaillance d'une alarme. Il mourut 36 jours plus tard.

Années 1980

En 1989, un incendie se déclara à la centrale de Vandellos en Espagne.

En février 1989, trois travailleurs du El Salvador furent brûlés par radiation après avoir été exposés à du cobalt-60. Aucun d'eux n'avait reçu de formation pour travauller sur cet équipement vendu par la société Atomic Energy of Canada Ltd. L'un de travailleurs mourut et les deux autres seront amputés de leurs bras

En juin 1988 une capsule de cesium-137 radioactif contamina un bâtiment à Decatur en Georgie, USA. L'incident fut maîtrisé mais deux ou trois travailleurs transportèrent par inadvertance  les déchets radioactifs dans leur voiture et leur habitation.

En 1988, quelque 70000 cartons de lait, solutions pour lentilles de contact et d'autres containers furent expédiés par une société américaine après avoir été éclaboussés par de l'eau radioactive. On estime qu'environ 1% des containers contaminés furent récupérés. La décontamination coûta plus de 30 millions de dollars à la population, après quoi le gouvernement reconnut que "la santé publique et la sécurité auraient été compromis".

En 1988, la NRC cita plus de 30 violations des règles de sécurité du chef de Martin Welt, président de la société américaine Radiation Technology International (RTI) et de son ingénieur William Jouris. Ils avaient notamment jeté des déchets radioactifs dans une poubelle ordinaire, rédigé des fausses déclaration en violation avec la Loi sur l'Energie Atomique, accusé de conspiration et fraude à l'encontre de la NRC, etc. Ils seront également condamnés pour obstruction à la justice. Jouris bénéficia d'une liberté surveillée mais Welt sera condamné à 2 ans de prison plus une année de liberté surveillée et au paiment de 50000 dollars d'amende.

En 1987, l'ICRP nous rappelle dans ses "Annals of ICRP" (ICRP Publication 86, 30, N°3, 2000) qu'une source scellée de Chlorure de Césium-137 utilisée en radiothérapie abandonnée sur un site en cours de destruction fut piratée à Goiania, au Brésil pour récupérer le métal. Le produit radioactif (51 TBq) produisait une lumière bleue et fut distribué aux proches, contaminant 249 personnes et tuant 4 civils. Une superficie de 67 km2 a été contaminée et 42 habitations durent être décontaminées. L'ensemble de la population locale fit l'objet d'un suivi médical et psychologique.

Le 3 octobre 1986, à 770 km des Bermudes, un feu suivi d'un court-circuit du système primaire se déclenche à bord du sous-marin stratégique russe K-219 de classe Yankee I, tuant au moins quatre membres d'équipage. Ce sous-marin contenait 16 missiles nucléaires et deux réacteurs atomiques. Un marin se sacrifia pour couper manuellement le réacteur. Le président Mikhail Gorbatchev avertit le président Ronald Reagan en privé avant de reconnaître publiquement l'accident le 4 octobre. Deux jours plus tard, le sous-marin coula dans la mer des Sargasses par 5500 m de profondeur. Les réacteurs nucléaires n'ont pas été récupérés.

Salle de commande de l'un des réacteurs de Tchernobyl en production, probablement le N°3, dans les années 1990. Document AP.

En juin 1986, deux responsables de la société International Neutronics de Palo Alto en Californie furent condamnés pour fraude et conspiration dans une affaire de pollution où 2274 litres d'eau furent contaminés avec du cobalt-60 radioactif. Ils demandèrent également aux travailleurs de falsifier leur dosimètre et postposèrent une inspection de la NRC concernant les aliments et produits chimiques irradiés. Le vice président de la société, Eugene O'Sullivan était un ancien membre de la Commission de l'Energie Atomique américaine et fut également condamné pour les mêmes motifs. Le nettoyage et le transport des déchets vers un site de retraitement coûta 2 millions de dollars aux contribuables.

Le 4 mai 1986 un réacteur expérimental de 300 MW (THTR-300) situé à Hamm-Uentrop en Allemagne libéra de la radioactivité suite à une action visant à dégager une conduite d'alimentation de fuel obstruée. Les manipulations endommagèrent la conduite, libérant des gaz jusqu'à 2 km de distance.

Le 26 avril 1986 à 1h23 du matin, heure locale, au cours d'un test et suite à de nombreuses erreurs humaines, le réacteur N°.4 de la centrale de Tchernobyl s'emballe et explose, provoquant un incendie qui dura 10 jours, libérant un nuage radioactif dans l'atmosphère. Entraîné vers le Nord et puis vers l'Ouest, le nuage contaminera 40% de la superficie de l'Europe et tua en l'espace de 20 ans des centaines de milliers de personnes des suites du cancer qu'elles contractèrent au contact des poussières radioactives. L'accident de Tchernobyl est classé comme accident majeur de Niveau 7 sur l'échelle INES, le plus grave dans l'histoire du nucléaire civil. Le coût d'installation du deuxième sarcophage en 2010 fut estimé entre 768 millions et 1 milliard de dollars à charge des Européens et des Américains.

Le 6 janvier 1986, à la centrale de retrairement de Kerr-McGee en Oklahoma, un cylindre d'hexafluoride d'uranium éclata suite à un chauffage inapproprié. L'accident tua un travailleur et blessa 30 employés.

En 1982, un travailleur norvégien reçut une dose de 10 Sv de cobalt-60 en essayant de débloquer un tapis-roulant. Il mourut 13 jours plus tard.

En 1981, un incendie se déclenche dans un silo au centre de retraitement de La Hague en France et provoque un incident de Niveau 3. Il suivit un accident de Niveau 4 survenu en 1980 à Saint-Laurent-des-Eaux en France.

Le 18 septembre 1980 au soir, une ogive nucléaire explosa sur la base aérienne de Little Rock AFB (LRF) située à Damascus, dans l'Arkansas. Le site abritait le complexe 374-7 contenant 18 silos à missile sous le commandement de la 308e escadrille de missiles stratégiques du Strategic Air Command (SAC) dont l'un contenait le missile Titan II portant une ogive nucléaire de 9 MT, la plus puissante à l'époque.

Le missile Titan II comprend deux étages. Le premier contient un réservoir de combustible hypergolique composé d'aérozine 50 surmonté d'un deuxième réservoir contenant le comburant ou oxydant composé de peroxyde d'azote. Il est surmonté par le second étage équipé de son propre moteur et de ses propres réservoirs qui propulse soit un vaisseau spatial (dans le cadre du programme Gemini) ou dans ce cas ci une ogive nucléaire qui contient également des explosifs plastiques.

Parmi les risques, si les deux liquides sont mis en contact, ils explosent immédiatement et personne ne savait comment réagirait l'ogive nucléaire. Les militaires savait juste que même si le circuit était inactivé, un feu pouvait l'activer à travers les contacts des circuits électriques. De plus toutes ces substances sont toxiques.

A voir : Command and Control Official Trailer 1 (2016)

A gauche, un missile balistique intercontinental Titan II dans son silo. Il mesure 31.4 m de hauteur et 3.05 m de diamètre. Sa masse totale est de 154 tonnes et sa portée est de 10000 km. Il peut soit porter un vaisseau spatial soit une charge nucléaire de 9 MT. Entre 1963 et 1987 les Etats-Unis en détenaient 63. A sa droite, le lancement d'une fusée Titan II dans le cadre du programmle Gemini de la NASA. A droite du centre, plan général du missile Titan II. A droite, état du silo après l'explosion du missile Titan II le 19 septemre 1980 sur la base aérienne de Little Rock en Arkansas. Documents DoD via Arkansas online, NASA-JSC/Flickr, M.J. Anthony (2018) et D.R.

Ce jour là, deux jeunes militaires de l'équipe PTS (Propellant Transfer System) étaient chargés de rechercher la cause d'une légère baisse de pression dans le silo du missile. Après une journée de travail de plus de onze heures, l'un des soldats, Dave Powell, commit une erreur de procédure en utilisant un clé dynamométrique et laissa tomber une douille de 3.4 kg qui tomba le long du silo, rebondit 20 m plus bas et perça le réservoir contenant le comburant qui se mit à fuir dangeusement. Il fallut plus d'une demi-heure pour les militaires prennent conscience de la gravité de la situation.

Problème supplémentaire, en raison de la chute de pression dans la cuve inférieure, le réservoir de carburant situé juste au-dessus risquait de s'affaisser et de déclencher une explosion. Si jamais le missile venait à exploser, la charge nucléaire trois fois plus puissante que l'ensemble des bombes larguées durant la Seconde Guerre mondiale, y compris celles qui anéantirent Hiroshima et Nagasaki, causerait des millions de morts dans un rayon de plus de 500 km sans compter les effets du fallout radioactif.

Malheureusement les experts militaires du SAC et de la société Sandia qui fabriquait les bombes nucléaires ne parvinrent pas à contrôler la situation et le silo explosa le lendemin à 3h du matin tuant le caporal-chef David Livingston qui succomba à ses blessures à l'hôpital et blessant 21 autres personnes qui se trouvaient à proximité de l'explosion.  L'ogive fut propulsée dans l'air et retomba à 200 m de distance, près de l'entrée principale du complexe. Par chance, les dispositifs de sécurité avaient empêché le déclenchement de la bombe et la perte de matière radioactive. Tout le complexe fut détruit et un cratère de 75 m de diamètre se forma à l'endroit du silo.

Comme d'habitude, les autorités militaires n'ont jamais reconnus leurs tords ni l'incompétence de leur hiérarchie et chargèrent les militaires du PTS de tous les tords. L'ancien complexe fut désactivé et démonté. Il se trouve aujourd'hui sur un terrain privé. En 2016, la chaîne de TV ARTE diffusa un documentaire sur cet accident, l'un des dizaines que connurent les Etats-Unis.

Années 1970

Le 28 mars 1979, la centrale américaine de Three Mile Island installée le long de la rivière Susquehanna, près de Harrisburg, en  Pennsylvanie, connut un accident de Niveau 5 avec la fusion partielle du réacteur N° 2. Douze membres du personnel et environ 2000 civils seront très faiblement contaminés. Deux réacteurs sont aujourd'hui fermés. La centrale produit encore 816 MWe.

La centrale de Three Mile Island aujourd'hui. Document Ohio Citizen.

En 1979, une fuite se produit dans la centrale nucléaire d'American Atomics' Tucson. Elle contamina la nourriture d'une école publique proche par du tritium radioactif. C'est un accident de Niveau 5 sur l'échelle INES.

En 1979 à Hawaii, une fuite d'eau radioactive contamina un plafond et la pelouse du centre de recherche à Fort Armstrong. 45 tonnes d'acier, 80m3 de béton et 330 m3 de terre furent enlevés et déposés au centre de retraitement de Hanford.

Le site sera fermé en 1980 et le coblat-60 restant fut expédié à l'Université d'Hawaii. Les contribuables ont payé 500000$ pour la décontamination.

En 1977, dans le centre de retraitement de Radiation Technology International (RTI) dirigé par Martin Welt, à Rockaway dans le New Jersey, Michael Pierson fut exposé à une dose de 200 à 300 rems (2-3 Sv) suite à la défaillance d'un système de protection destiné à protéger les travailleurs contre le cobalt-60. La compagnie sera citée par la NRC pour avoir sciemment désactivé le système de sécurité.

En 1976, dans le centre de retraitement de Radiation Technology International (RTI) dirigé par Martin Welt, un feu se déclencha près d'un stock de cobalt, libérant des produits chimiques dans une piscine qui provoqua la corrosion des barres de cobalt et entraîna des fuites radioactives dans la région. Le béton situé autour de la piscine ainsi que les sanitaires furent contaminés et furent transportés dans un centre de retraitement. La quantité de radiation libérée dans le système d'égouts n'a jamais été déterminé.

En 1975, un travailleur italien fut exposé à du cobalt-60 en refusant de se soumettre à tous les systèmes de contrôle, montant sur un tapis-roulant pour entrer dans une salle de radiation. Il mourut 12 jours plus tard.

En 1974, le directeur William McKimm travaillant dans une société manipulant du cobalt-60 à Parsippany, dans le New Jersey, fut exposé à une dose presque fatale de 400 rems (4 Sv) pendant qu'il stérilisait du matériel médical. Il fut blessé et resta à l'hôpital durant un mois.

Etc, etc., la liste des incidents est longue. Rappelons toutefois pour terminer deux évènements plus anciens qui ont marqué leur époque et parfois modifié la politique nucléaire.

Années 1960 et antérieures

Entre 1950 et 1963, l'Angleterre connut plusieurs incidents avec ses piles à combustible ou ses centrales et, comme beaucoup de pays, elle déversa des fûts de déchets radioactifs en haute mer, notamment dans les eaux de la Mer du Nord. Aujourd'hui la plupart de ces fûts métalliques sont rouillés et dans quelques années la radioactivité pourrait se propager dans la mer. D'autres fûts ont été déversés dans toutes les eaux du monde. Personne ne les contrôle car on estime que le volume d'eau offre un écran biologique suffisant et dissipera la radioactivité. Toutefois tous les Etats nucléarisés ont reconnu que ces déversements en mer devaient cesser et que les déchets devaient être vitrifiés et enfouis sous terre.

Le 7 octobre 1957, un grave incendie se produisit dans la centrale nucléaire de Windscale en Angleterre, qui durera plusieurs jours. L'incendie entraîna une contamination à l'iode des habitants et la consommation de lait fut interdite pendant deux mois. L'accident fut classé de Niveau 6 sur l'échelle INES.

Le 29 septembre 1957, l'un des systèmes de refroidissement de la centrale de Kychtym du complexe de Mayak explosa, libérant dans l'atmosphère la moitié de la radioactivité qui s'échappa de Tchernobyl, l'équivalant de 10 fois l'explosion d'Hiroshima ! Au moins 200 personnes sont mortes. Quelque 10000 habitants furent évacués mais la plupart succombèrent suite à la radioactivité. Selon des résidents, pratiquement chaque semaine un habitant mourait de cancer ! On estime qu'il y eu 272000 victimes ! L'accident est de Niveau 6 sur l'échelle INES. La Russie a longtemps caché l'accident puis inimisa les faits. Elle n'a pas appris la leçon.

Entre 1948 et 1956 les rejets de déchets nucléaires directement dans la rivière Techa bordant le complexe russe de Mayak (situé près de la frontière nord du Kazakhstan, à 3500 km de Bruxelles) et les fuites radioactives du complexe ont exposé 124000 habitants à des doses moyennes et élevées de radiations ionisantes.

Pour plus d'informations

Les accidents nucléaires militaires (sur ce site)

Nuclear Facilities Attack Database (NuFAD), START

AFCN (actualités belges)

ASN (actualités françaises)

Liste des incidents survenus à la centrale nucléaire de Civaux

Timeline of Nuclear Age

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