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Quelle est la meilleure optique astronomique ?

L'étoile double gamma Andromedae photographiée par Arpad Kovacsy avec une lunette Astro-Physics  de 155 mm équipée d'un boîtier numérique Nikon Coolpix CP 950 et d'un oculaire UO de 18mm Orthoscopique monté sur une Powermate 5x. L'étoile primaire A brille à la magnitude 2.1 tandis que son compagnon B de couleur bleue est de magnitude 4.8 et se situe à une distance de 9.8". La composante B cache une petite étoile à 0.45" de distance pratiquement invisible dans un intrument de moins de 250 mm d'ouverture.

écrit en collaboration avec Ed Ting de Scopereviews

Les résultats du test (II)

L'équipe d'observateurs a passé quelques nuits d'hiver à tester chacun des instruments sous des cieux relativement clairs et peu turbulents. Les trois optiques ayant déjà été appréciées par le passé ce dernier test se limita donc à tester les performances absolues de chaque modèle, en bref à déterminer quelle était la meilleure optique en analysant méticuleusement les images d'un stricte point de vue qualitatif, en considérant des critères comme la netteté du champ, la clarté ou contraste des images, la couleur, les aberrations, les reflets, etc.

Voici tout d'abord un tableau récapitulatif résumant les principaux objectifs analysés et les résultats significatifs  relevés pour chaque instrument :

Sujet

AP de 130 mm EDT

Starmaster de 178 mm

Intes MN61 de 150 mm

Jupiter, Saturne

ballet des satellites joviens (transit, etc)

Par turbulence image très nette mais moins belle que l'Intes.

Par faible turbulence plus de détails planétaires, meilleur contraste que l'Intes

Appréciation globale un rien en dessous du Starmaster (4 des 10 premières places)

Image la plus brillante

Par faible turbulence image comparable à celle de l'AP. 

Aigrettes de diffraction des bras supportant le miroir secondaire empêche d'observer certains satellites en transit.

Un rien meilleur que l'AP (5 des 10 premières places) en observation planétaire.

Par turbulence image la plus nette mais lorsque la turbulence se calme, les détails ne s'améliorent pas vraiment. Battu par ses concurrents.

Placé dernier 8x sur 10 malgré une première place pour un des observateur concernant les détails sur Jupiter.

M74, objet à très faible contraste

Meilleur contraste sur le fond du ciel.

Fond du ciel bien noir.

Image encore plus détaillée que dans l'AP.

Sujet difficile à observer voire même invisible, nécessite un oculaire plus puissant et des astuces.

Fond du ciel pas aussi sombre que ses concurrents

Ciel profond

Image pure, parfaite.

Placé globalement 2x à la première place sur 5 votes, légèrement inférieure à celle du Starmaster

Qualité d'image étonnante.

Les aigrettes ennuient certains car entourent les étoiles brillantes ou faibles sinon à égalité avec l'AP. Placé 3x à la première place sur 5 votes.

Image plus sombre et objets pâles difficiles à observer en raison du faible contraste de l'optique et de sa perte lumineuse. Placé 10x dernier.

Etoiles

Image parfaite sans fausse couleur conforme aux spécifications de toute lunette apochromatiqe qui se respecte.

Totale netteté du champ.

Miroir légèrement sous-corrigé.

Totale netteté du champ.

Mis à par les aigrettes autour des étoiles brillantes l'image est superbe, comparable à celle de l'AP.

Miroir légèrement sur-corrigé.

Aberration purement académique sans effet sur la qualité. Meilleur résultat parmi tous les catadioptriques testés.

Totale netteté du champ.

Magnitude limite

13.9 soit +0.2 magnitude plus loin que sa limite théorique soit 5% de mieux que le Maksutov !

Compagnon B de Rigel clairement visible.

Une excellente 14.3e.

Compagnon B de Rigel clairement visible.

Modeste avec 13.7. L'image est plus sombre que ses concurrents.

Compagnon B de Rigel à la limite de la visibilité.

Globalement

Jamais placé à la dernière place dans aucune catégorie

Juste derrière l'AP en raison des aigrettes et des performances de son diamètre comparées à celles de l'AP.

Ne supporte pas la comparaison

Observations planétaires

Au premier coup d'oeil, le dobsonien offre l'image la plus brillante. Elle est toutefois entachée par les aigrettes de diffraction induite par les bras supportant le miroir secondaire. Ce défaut nuit parfois à l'observation des satellites qui sont noyés dans le reflet provoqué par les aigrettes.

Lorsque la turbulence est modérée le Makustov donne une meilleure image que ses concurrents, et l'impression n'est pas subtile. Par contre lorsque la turbulence se calme et l'atmosphère stabilisée, bien que le Maksutov donne de belles images, on distingue plus de détails et l'image présente un meilleur contraste dans les deux autres instruments qui offrent pratiquement les mêmes performances malgré leur diamètre différent. A quatre contre un les observateurs apprécient plus la lunette d'Astro-Physics et le Starmaster au détriment du Maksutov d'Intes.

A gauche, Saturne photographiée le 12 mars 2004 par Wes Higgins avec un télescope dobsonien Starmaster de 368 mm f/4.3 à f/24. Barlow 5x et Webcam Philips ToUCam Pro. Empilement de 462 images de 0.03s chacune. A droite, Saturne et ses satellites photographiés le 9 avril 2007 par Thierry Gauthier avec un télescope Intes MN61 de 150 mm f/6 sur monture EQ5. Barlow TV 3x, filtre IRcut et webcam Philips ToUCam Pro. Empilement de 3000 images N/B et couleurs.

Objets à faible contraste

Dans le catalogue de Messier, la galaxie M74 des Poissons (1h36.7m, 15°47') brille faiblement à la magnitude 9.8. D'aspect globuleux et mesurant environ 10' de diamètre c'est un objet très difficile à distinguer en raison de sa surface présentant un très faible contraste. Il s'agit en fait d'une belle galaxie spirale Sc vue de face et légèrement bleutée. Les amateurs des Marathons la redoute à juste raison. C'est par contre un sujet remarquable pour tester les performances lumineuses d'une optique et juger rapidement sa qualité.

Et ici il n'est pas étonnant que la lunette apochromatique sorte du lot en raison de son contraste plus élevé. La galaxie est bien visible au premier coup d'oeil et se détache bien devant le fond du ciel qui prend une couleur noire. Le Starmaster la trouve facilement aussi, gage de qualité. Par ailleurs le dobsonien permet de distinguer quelques détails supplémentaires près du noyau de la galaxie qui sont presque invisibles dans la lunette. Ici les 15% de diamètre supplémentaires se font sentir.

Quant au Maksutov, les observateurs ont presque manqué la galaxie et il a fallu user d'astuces d'observateurs pour l'observer : augmenter le grossissement, utiliser la vision décalée pour favoriser la zone de la rétine plus sensible aux faibles lumière, tapoter sur le tube optique pour déceler le mouvement de la galaxie, toutes choses inutiles en utilisant les modèles concurrents. Par ailleurs le ciel vu dans le Maksutov n'est pas aussi sombre que celui de l'Astro-Physics ou du Starmaster. Un des cinq observateurs n'a même pas vu la galaxie ! En fait il y a une explication à cela : si vous comparez les trois optiques, le Maksutov dispose d'une lentille additionnelle, le ménisque qui ferme l'ouverture; cet élément provoque une réduction notable de la luminosité avec un effet direct sur la qualité des images. Comme les oculaires, au moins il y a de surface à traverser au plus claire sera l'image. Les défauts du concept Maksutov se payent donc cash dans ce cas-ci.

Les objets à faible contraste comme les galaxies pâles et les comètes sont des sujets tout indiqués pour tester les performances d'une optique. A gauche M74 dans les Poissons est une petite galaxie pâle d'environ 10' de diamètre et de magnitude 9.8. Cette magnifique image a été prise par Kunihiko Okano avec un télescope de 300 mm f/5 newtonien équipé d'une caméra CCD SBIG STS-6. A droite la comète Linear 2000A photographiée par Peter Ward avec un lunette Astro-Physics de 130 mm f/6 EDF équipée d'une caméra CCD SBIG ST-10E.

Les étoiles

Globalement les trois optiques sont comparables et présentent une excellente qualité. La lunette apochromatique est pratiquement parfaite et on observe aucune fausse couleur, aucune aberration. Le dobsonien de Starmaster présente un miroir primaire légèrement sous-corrigé tandis que celui du Maksutov d'Intes est légèrement sur-corrigé.

Ici aussi les aigrettes de diffraction du Starmaster ennuient plus d'un observateur car elles sont présentes tant autour des étoiles brillantes que des plus pâles et empêchent parfois de distinguer le compagnon d'une étoile. Pour les observateurs que cela ne dérange pas, le Starmaster présente une qualité équivalente à celle de la lunette d'Astro-Physics.

Mais la réelle surprise vient du Maksutov d'Intes qui réussi le test stellaire mieux que tous les autres télescopes catadioptriques, y compris les Schmidt-Cassegrain qui d'ordinaire s'en sortent difficilement. L'Intes présente toutefois de légères aberrations mais elles sont purement académiques et n'ont aucun effet sur la qualité de l'image et la mise au point. Dans cet exercice les trois instruments sont à égalité.

Les trois optiques sont également très bien corrigées pour la courbure de champ. Même à faible grossissement, toute l'étendue du champ est nette. Vous pouvez même effectuer la mise au point en bordure du champ, l'image reste nette sur l'ensemble du champ. Ici aussi les trois optiques sont à égalité.

Reste la magnitude limite. Habituellement testée sur l'amas M67 du Cancer, celui-ci se trouvait trop bas sur l'horizon et c'est NGC 1778 du Cocher qui servit de test au grossissement de 130x, somme toute confortable pour les trois instruments. Ici l'Astro-Physics atteint la magnitude d'environ 13.9, le Starmaster 14.3 et l'Intes 13.7. La lunette pourtant 38% plus petite que l'Intes atteint 0.2 magnitude de plus soit 5% de mieux que le Maksutov ! Même le Starmaster, de diamètre égal, dépasse l'Intes d'une-demi magnitude. Ceci s'explique en partie en raison des nombreuses surfaces que la lumière doit traverser dans le Maksutov et probablement aussi au fait que les images paraissent plus sombres dans l'Intes comparées à celle de ses concurrents.

Enfin, le couple Rigel confirme la faiblesse de l'Intes. Le compagnon B est clairement visible dans l'Astro-Physics et le Starmaster mais à la limite de la visibilité dans le Maksutov. L'Intes perd réellement de la lumière à travers son ménisque. C'est à ce point que lors d'une séance publique un obervateur crut que l'Intes utilisait un grossissement supérieur aux deux autres instruments. Tous trois travaillaient en fait à la même puissance.

Commentaires

Le dobsonien de Starmaster étonne par la qualité de ses images. Le miroir de Zambuto explique l'essentiel de ses performances et mises à part les aigrettes que certains ne voient même pas, l'image est comparable à celle affichée dans la lunette d'Astro-Physics. Et comme le faisait remarquer Ed, l'impression est aussi forte que celle que vous ressentez quand vous voyez une Ferrari : les images sont profondes et riches et vous avez l'impression de tomber dans le champ.

A gauche, M45 photographié par Chris Hetlage avec une lunette apochromatique Astro-Physics de 130 mm f/6 StarFire fixée sur une monture AP 600EGTO et équipée d'une caméra CCD SBIG STL-11000. Au centre, les galaxies M65, M66 et NGC 3628 du Lion photographiées par Ray Gralak avec une lunette apochromatique Astro-Physics de 128 mm f/8 FS équipée d'une caméra CCD SBIG ST-8E.

Globalement le Starmaster devance l'Astro-Physics d'une place en observation planétaire : 5x à la première place contre 4x pour l'Astro-Physics. Idem pour l'observation du ciel profond : le Starmaster arrive 3x premier contre 2x pour l'Astro-Physics.

Puis il y a l'Intes. Bien que son optique soit excellente, elle est légèrement dégradée en raison de la perte lumineuse engendrée par le ménisque et l'obturation centrale qui adoucissent malheureusement son contraste et lui font perdre une-demi magnitude et bon nombre d'objets de très faibles contrastes. Il se voit ainsi attribué 10x la dernière place pour l'observation du ciel profond. Sur les planètes également  l'Intes est arrivé dernier 8x sur 10 bien qu'il ait été gratifié d'une première place concernant l'observation de Jupiter et de sa tache rouge. 

En revanche, la lunette d'Astro-Physics n'a jamais été classée en dernière place dans aucune catégorie.

Avec un peu de recul il faut reconnaître qu'un tel test tend à accentuer les défauts des différentes optiques. Ces différences sont en réalité mineures et doivent être relativisées. Ces conclusions ne doivent en tous cas pas vous influencer à outre mesure. Prenons un exemple. Plusieurs membres de l'équipe d'observateurs ont acheté une lunette Tele Vue Pronto, une lunette semi-apochromatique qui affiche des aberrations et qui n'est pas en mesure d'observer M74 dans des conditions ordinaires car il faut vraiment un ciel limpide et très stable pour trouver cette galaxie. Cette optique est sous-corrigée d'environ l/4. Dans ce test tous les participants sont d'avis qu'elle aurait été placée à la dernière place. Or ces observateurs avertis l'ont choisi parmi leurs instruments favoris et l'utilisent régulièrement !

Alors que faut-il acheter ?

La question semble insoluble quand on sait que deux des trois modèles présentés sont indisponibles ou pratiquement impossible à acquérir... Seul l'Intes est en vitrine chez les différents représentants de la marque.

Posons la question autrement : si le prix n'entrait pas en ligne de compte, qu'acheteriez-vous ?

Quatre des cinq observateurs votent sans hésiter pour l'Astro-Physics malgré la cotation qu'elle a reçue légèrement inférieure à celle du Starmaster. Pourquoi ?  Ici la réponse est plus subjective et s'étend sur d'autres considérations. On entend parler de contraste, d'images nettes à couper au couteau, la finition, la valeur de revente voire des raisons mystiques et subjectives qui vous font parfois apprécier une marque envers et contre tout. "Bien sûr, avoue un observateur, j'ai plus souvent vôté pour le Starmaster, mais si je devais choisir un seul instrument pour le restant de ma vie, je choisirais une lunette Astro-Physics". Un autre précise que l'Astro-Physics dégrade le moins l'image. Enfin, le cinquième observateur est plus réaliste et acheterait tout de même le Starmaster, même si le prix n'entre pas en jeu, du fait que c'est plutôt un excellent résultat pour un télescope de $695 !

Les deux lauréats : le télescope dobsonien Starmaster de 178 mm et la lunette apochromatique de 130 mm EDT d'Astro-Physics. Le premier gagne en valeur absolue, la seconde pour des raisons subjectives. Documents E.Ting.

Maintenant il y aussi une raison objective à choisir l'Astro-Physics plutôt que le Starmaster : pour certains la lunette n'ayant jamais été à la dernière place durant ce test, rien ne peut vraiment justifier que l'on change d'avis - mis à part son prix trop élevé -. Par contre le Starmaster présente le problème des aigrettes qui peuvent vraiment déranger l'observation de petits objets tandis que l'Intes à le défaut de son optique : faible contraste et perte de lumière.

La lunette d'Astro-Physics sort donc du lot, laissant les deux outsiders se partager les restes du marché.

Et si le prix était à considérer ? Placé dans l'équation, ce terme grève effectivement le résultat de manière très significative. Deux des cinq observateurs prendraient le Starmaster, soit à présent 3 amateurs contre 2. Ces derniers choisiraient malgré tout la lunette d'Astro-Physics, malgré son prix.

En conclusion

Que pouvons-nous conclure de ce test ? Si nous nous référons aux chiffres qui sont neutres par nature, le Starmaster est le grand gagnant. Son miroir laisse loin derrière lui n'importe quelle optique et son diamètre de 178 mm f/5.6 est suffisamment performant pour s'attaquer au ciel profond sans aucune difficulté et observer les objets planétaires en haute résolution. Comme il s'agit d'un dobsonien il est également facile à transporter et à assembler.

Si nous regardons la conception et nous attachons à des considérations plus subjectives, l'Astro-Physics est la grande gagnante. D'une finition irréprochable, équipée d'une optique légendaire, offrant un incroyable contraste et un piqué d'images que l'on a jamais vu dans un télescope, c'est la lunette mytique que tout un chacun aimerait posséder. Astro-Physics propose plusieurs modèles ouverts entre f/6 et f/8 mais attendez-vous à être inscrit au bas d'une liste d'attente qui peut dépasser 2 ans aujourd'hui.

Et que devient l'Intes ? Comme tout Maksutov de qualité, il reste un instrument de classe supérieure offrant des images très nettes, affichant un excellent piqué et de superbes images planétaires. Si vous recherchez une optique de qualité c'est un instrument que je vous recommande. Certains considèrent toutefois qu'il faut viser le 200 mm pour s'affranchir ou du moins être moins sensible aux problèmes de clarté du champ.

S'il fallait encore dire deux mots sur les catadioptriques, sachez que les optiques Schmidt-Cassegrain sont loin de pouvoir rivaliser avec les performances optiques d'un Maksutov, quoi qu'en dise les publicités relatives à la taille effectuée jusqu'à la "limite de diffraction" publiées par Meade ou Celestron. Ces optiques sont de bonne facture mais rarement excellentes et intéresseront surtout l'amateur occasionnel voulant observer le ciel avec un grand télescope compact mais pas trop cher. 

Vous trouverez les meilleures optiques catadioptriques chez Ceravolo qui propose également un modèle hybride Maksutov-Newton. Astro-Physics entre également dans la course avec des modèles Maksutov-Cassegrain de 200 et 250 mm d'ouverture. Les prix suivent la progression géométrie du diamètre...

Plus grand ? Moins cher ?

Quelles alternatives avez-nous si nous voulons acheter un télescope de plus grande ouverture, moins cher, et offrant des qualités équivalentes aux modèles testés ? Existent-ils seulement ? Oui, il existe plusieurs modèles qui devraient nous satisfaire en attendant de pouvoir poser nos mains sur notre future Astro-Physics.

Ainsi que nous l'avons expliqué dans le classement des lunettes et des télescopes, du côté des lunettes apochromatiques il y a la Takahashi FS-128 dont les performances sont pratiquement équivalentes à celles de l'Astro-Physics. Seul problème son prix est pratiquement 20% plus élevé ($5500)... et il faut encore lui ajouter les accessoires (la monture, le chercheur, le renvoi en diagonal, les oculaires, etc) ce qui peut doubler le montant de la facture.

Sinon, pour la moitié du prix de la Takahashi FS-128, mais toujours sans accessoires, il existe également la Takahashi FS-102 (2500 €), la Tele Vue 101 (3700 €) et la Vixen Fluorite AX 103S (3000 €). Certaines d'entre elles sont parfois proposées en occasion.

Quatre lunettes apochromatiques en concurrence avec Astro-Physics : de gauche à droite une Tele Vue de 102 mm f/8.6 à 2 éléments (~3000 €), une Vixen de 130 mm f/6.6 trois lentilles ED (~6000 €), une Takahashi FSQ de 106 mm f4.2 à 4 éléments dont 2 en Fluorite (~12000 €) et une Pentax de 125 mm f/6.4 traitée SMC. Documents constructeurs.

S'il vous faut un Starmaster de plus grand diamètre, cela existe et même équipé d'un miroir de Zambuto : les modèles Starmaster EL de 250 mm ($1900) ou de 300 mm ($2500), le Starsplitter de 200 mm f/8 ($1400) ou un Portaball de 200 mm f/6 ($1300) ou de 300 mm ($2900).

Dans la catégorie Maksutov d'Intes, citons les modèles vendus par APM en Allemagne, Optique Unterlinden en France, ITE, Orion Telescopes & Binoculars ou Earth & Sky aux Etats-Unis. Le modèle Intes MN56 fait également 150 mm d'ouverture mais il est plus léger ($795). Sinon reportez-vous sur le modèle Intes MN86 de 200 mm ($4300).

Bien sûr ces optiques restent malgré tout des hauts de gamme et sont dédiées aux amateurs avertis pour qui l'astronomie est vraiment une passion. Car investir plusieurs mois de salaires dans un instrument nécessite de mettre en balance les avantages mais également les inconvénients d'un tel investissement (ou dépense).

Un bon conseil, n'achetez ces instruments (oui plusieurs, cela s'est déjà vu) que si vous avez matériellement le temps de passer vos nuits la tête en l'air et si le facteur météo est de votre côté. Si c'est pour laisser un instrument d'une telle valeur dans un garage et le sortir une fois l'an lorsque le ciel est enfin clair, dites-vous que vous frisez la décadence... à moins que vous soyez fortuné. Sinon resaisissez-vous et choisissez plutôt une petite lunette achromatique ou un petit télescope catadioptrique dec 125 mm équipé d'un redresseur terrestre. Vous en aurez plus d'utilité, y compris en vacance. Si cela vous intéresse consultez l'article rédigé à ce sujet.

Dans tous les cas faites le bon choix !

Je remercie Ed Ting pour son aimable participation à la rédaction de cet article. Vous trouverez tous les détails de cette étude sur son site Scopereviews. Article mis à jour en 2007.

Pour plus d'informations

Revue générale

How to choose a telescope, Sky & Telescope, 2022

The advantages and disadvantages of the different build-types at a glance, Astroshop, 2022

Fabricants d'instruments d'optique

Astro-Physics - Borg - Bresser - Celestron - Daystar filters - Levenuk - Lichtenknecker Optics - Lunt Solar Systems - Meade

Officina Stellare - Sky-Watcher - Takahashi - TAL - TEC - TeleVue - Vixen - William Optics

Dealers et webmarchands

L'Astronome - Maison de l'Astronomie - Médas - Optique Perret - Optique Unterlinden

APM Telescopes - Astroshop - Baader Planetarium - Teleskop-Express - Teleskop Service

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Orion Telescopes & Binoculars - Adorama - Binoculars Expert

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