|
La déconvenue vécue à propos
de notre miroir de 460 mm, et qui est à l'origine de ce site, doit
amener plusieurs conclusions :
Il est tout à fait possible de prendre beaucoup
de plaisir à contempler et photographier le ciel profond dans une
optique assez médiocre. Bien sûr la magnitude limite et le
rapport signal sur bruit ne sont pas optima. C'est une question
de choix que l'observateur doit faire en fonction de son niveau d'exigence
et de son budget. Le choix que nous avions fait était au contraire
de mettre le prix afin d'avoir un instrument aux meilleures performances
mécaniques et optiques, que nous aurions cherché à
exploiter pendant de nombreuses années. Ce prix fort était
de 37 000 F. Si nous avions fait dès le début le choix d'une
optique médiocre cela nous aurait coûté environ 6 000
F aux Etats-Unis.
Les astronomes amateurs qui engagent une bonne partie
de leurs économies dans leurs optiques doivent se munir d'esprit
critique et mettre au point avec leur fournisseur un protocole de validation
: si l'optique est prétendue de qualité, cette qualité
doit pouvoir être contrôlée
indépendamment
à la livraison, et le solde payé après si l'optique
répond aux exigences. Aucun opticien sérieux et honnête
ne s'en offusquera.
Enfin, nous pensons avoir montré que les tests optiques
sont à la portée de tous les amateurs, du moins en ce
qui concerne les tests visuels. Pour les tests un peu plus poussés
(Foucault et contraste de phase) il faut engager une énergie
et des sommes plus importantes, mais sans commune mesure avec celles
investies dans le précieux piège à photons.
|
||
Page
d'accueil |
|