Rencontres Astrociel (voir Galaxies, Nébuleuses, Soleil, Comètes). On prfite jusqu'à la fin d'une belle nuit dans lueurs de l'aube avec l'amas globulaire de M31, le fameux Mayall 2 (ou G1). Au T1000, sa caractéristique ne fait aucun doute, comparable à l'observation d'un petit globulaire dans un 115/900
Amas globulaires
Année 2022
Année 2013
Extraordinaire voyage au Chili en août 2013 (voir « nébuleuses »). La configuration du ciel permettait l'observation comparative des plus beaux amas globulaires du ciel et de pourvoir comparer les formidables objets australs avec nos « étalons boréals » que son M13 et consort. Je me suis lancé sans grande conviction dans la représentation de quelques-uns, ce genre d'exercice n'étant pas ma tasse de thé. Pour M4 passant au zénith, c'est un dessin commencé en Nouvelle Calédonie et peaufiné ici. J'ai voulu placer le maximum d'étoiles identifiées individuellement (rude besogne), le reste étant figuré à l'état de nébulosités souvent filamenteuses par l'agencement en chaines de chapelets d'étoiles. Bien plus conséquent, 47 Toucan est résolu en milliers d'étoiles dans un effet de relief saisissant, sur fond de très légères nébulosités assez échevelées. Pour cette cible, seules quelques étoiles brillantes ont été positionnées sur le papier et le reste n'est que du pointillisme en tentant de rendre les changements de densité d'étoiles et cette sorte d'échancrure proche du centre, pour un résultat très perfectible. Comme exercice de postproduction en informatique, j'ai refait l'intégralité des étoiles pour un rendu plus propre, ce qui a pris un paquet d'heures. Enfin pour le plus majestueux d'entre tous, l'amas du Centaure, je n'ai su par quel bout prendre ce monstre extra galactique. Il est totalement résolu en étoiles au T400-c et me semble vain de rendre cet effet de résolution sur un dessin informatique de dimension réduite lors de ce séjour. Aussi, j'ai laissé le dessin brut d''observation, tout en pointillisme aléatoire, en tentant d'évoquer au mieux quelques chaines d'étoiles remarquables ou des structures ressenties dues aux changements de densité. Pour ce genre d'exercice, il faudrait y consacrer un temps considérable, sur la base d'un champ pré-étoilé garni de quelques étoiles repère remarquables et travailler en grand format. Mais décidément, que je ne prends que très peu de plaisir à positionner au mieux des centaines d'étoiles...
Année 2012
Joli ciel d'été à Port Royal, qui m'inspire à regarder les amas globulaires, cibles que généralement je délaisse. Je tente un croquis de M92 au T400-cx460, mais avec comme but de positionner le maximum d'étoiles individualisées sur le dessin, et de noter les variations lumineuses des zones non résolues. Le résultat n'est pas satisfaisant. Mais il ouvre un potentiel certain que je me promets de revoir ultérieurement. Une chose est de rendre un aspect général d'un AG, une autre en est de vouloir être précis sur le placement des étoiles. Ce sera en tout cas un prochain chalenge.
Année 2006
M13, l'amas globulaire d'Hercule au T250 à 150x. Petite sortie avec les copains à Port Royal (78) pendant les congés, le 28/07/06. Le ciel n'est pas terrible, un petit vent et une forte turbulence n'arrangent pas les observations. Je consacre cette soirée aux objets stellaires, avec notamment une belle liste d'étoiles carbonées. Je termine cette nuit par ce rapide dessin du célèbre amas.
Année 2001
Pour mes premières vacances sous le tropique du Capricorne, à la Réunion en juin 2001, j'ai apporté mon ETX 90 pour jouir des merveilles du ciel austral. Voici 1 monstre stellaire : l'énorme amas globulaire dans le Centaure. Quel régal, mais aussi, quels regrets que ne disposer que de 90 mm d'ouverture... C'est promis, pour mes prochaines virées, il me faudra un instrument plus conséquent.
Année 1995
Une vieille série de dessins numérisés et mis en ligne en 2021 (voir Galaxies et Nébuleuses). Lors de vacances sur l'île de Chypre, j'avais emporté la lunette terrestre KOWA TSN2 L80, outil bien pratique pour l'observation des oiseaux, mais aussi le soir venu, assis sur le sable de la plage en compagnie du livre de S. Brunier, de faire mes premiers dessins d'observation d'objet du ciel profond. C'est sur les amas globulaires que j'ai trouvé la chose amusante passionnante, au point de commencer à en faire une liste exhaustive parmi les Messier. Ce goût du dessin pour les amas globulaire s'estompera par la suite au profit des autres cibles du ciel.
Amas ouverts
M45, NGC 4755,Année 2014
Weekend du 13 décembre à la Foa au T400-c. La qualité du ciel s'améliore au fil des heures pour atteindre une valeur SQM de 21.88 peu avant le lever de Lune. Sur un champ pré-étoilé dessiné à la main d'après une image, je dessine les nébulosités bleutées particulièrement diffuses des Pléiades, observées au Nagler 26mm. Bien que peu contrastées, on note des variations de formes autour des étoiles principales. En post production, je recale le dessin et travaille le rendu du vaste champ stellaire en ajoutant aigrettes et halo de diffusion sur les astres les plus brillants.
Année 2010
Voyage au chili 2010 (voir « nébuleuses ») avec le T400-c. Pendant le crépuscule, j'attends la nuit noire en dessinant mon premier ams ouvert, la "boîte à bijoux". Malgré la vision sympathique et colorée de l'objet, j'avoue ne prendre beacoup de plaisir dans ce genre d'exercice.
Etoiles
alp CMa, alp CMA, alp Cen, alp Cen, alp Cru, bet Cru, tet Eri, alp Gem, R Lep, mu Lup, bet Mon, bet Ori, lam Ori, sig Ori, BL Ori, W Ori, alp Sco, nu Sco,Année 2015
Le 17 et 18 avril à la Foa au T400-c. Très beau week-end de nouvelle lune avec un SQM de 21,7. Un seeing perfectible, et pourtant Sirius B se dédouble sans problème.
Le 21 mars à la Foa au T400-c. Jolie nuit sans Lune avec un SQM de 21,55 en moyenne, (voir galaxies). Une étoile triple, Mu du Loup, dont la composante principale est elle même une double serrée (1").
La Foa au T400-cx300. Castor est une belle double facilement résolue. Mais c'est un système multiple plus complexe comprenant cette étoile rougeâtre à proximité et celle du bas du dessin.
Année 2014
Weekend du 13 décembre à la Foa au T400-c.
Aprés avoir dessiner M45 (voir amas ouverts) et la Lune se levant, il ne reste à profiter que de quelques couples stellaires, comme lambda Orion et thêta Eridan. Je cherche à représenter très rapidement le rendu à l'oculaire, altéré par la diffusion et la turbulence.
Weekend du 5 décembre à la Foa au T400-c. Ce week-end de pleine Lune était plutôt dédié à l'exploration du limbe lunaire. Mais le seeing n'a pas été à la hauteur des attentes. 2 nuits durant, je me suis rabattu sur des cibles stellaires pour me familiariser avec ce genre que d'habitude je délaisse. Ces observations pêchent par des conditions très dégradées. Rigel est la première cible et la proximité de la Lune atténue l'éclat de la 6° étoile la plus brillante du ciel. Un compagnon orangé voisine avec le phare légèrement bleuté. Bêta de la Licorne est un joli triplet d'étoiles quasi identiques. Quant à sigma Orion, c'est un joli ensemble d'étoiles colorées. et voulant jouer avec les couleurs d'étoiles, je me promène parmi quelques étoiles carbonées comme, par ordre de rougeur, W Orion, R du Lièvre et BL d'Orion.
J'ai mis à profit cette nuit où Sélénée pleine passe au zénith, irradiant irrémédiablement de sa lumière blafarde le fond de ciel, pour observer au T400-c et dessiner quelques étoiles doubles, amusé par la précédente session sur ce sujet qui m'est encore inconnu.
Alpha Centaure est un magnifique et brillant doublet blanc-bleu, dont l'une des composantes est un peu plus lumineuse que sa comparse. Les 4 aigrettes orthogonales strient le champ de l'oculaire et toute la difficulté réside dans le rendu coloré de l'image altérée des taches de diffraction, mais aussi des speakles et du léger halo de diffusion, avec deux versions : vue de détail et champ plus large.
Scrutant les 4 étoiles principales de la Croix du Sud, je tombe sur Béta d'un bleu cobalt soutenu, merveilleusement accompagné d'un faible compagnon cramoisi. Le contraste de teintes est saisissant.
Enfin Alpha se montre comme un doublet bleu assez serré de magnitude quasi similaire. Dans le champ, quelques étoiles dont une particulièrement jaunâtre-orangé.
Nouvelle Lune de Juin, et encore une superbe nuit à la Foa au T400-c (voir galaxies). Une fois n'est pas coutume, un essai sur une étoile quadruple : nu du Scorpion, exercice proposé sur le forum Webastro. Je ne suis pas un grand fan de ces observations et encore moins de ces dessins. L'exercice me semble réussi si les écarts angulaires et de magnitude sont respectés. On corse la chose en transcrivant la perception colorée et aussi la vision de la tâche de diffraction plus ou moins altérée.
Pris au jeu des étoiles multiples, je réitère l'expérience la semaine suivante avec Antares, dont j'ignorais tout de cette particularité. Dans les speckles agités et orangés de la formidable supergéante apparaît en turquoise un petit compagnon. C'est vrai que le spectacle est charmant et je tente cette reproduction au T400-cx450.
Année 2012
Sirius B observée en compagnie de Nicolas à la grande lunette L380x300 Arago de l'Observatoire de Paris. Le chromatise de l'optique d'origine des frères Henry renforce le bleu de l'étoile. Bien souvent au gré des fluctuations atmosphèriques, l'étoile soeur apparait sans difficulté aux frontières des zones de diffraction.