Mars est l'une des planètes principales du système solaire après Mercure, Vénus et la Terre, dans l'ordre des distances croissantes au Soleil. Elle est nommée d’après le dieu romain de la guerre Mars. En raison de son apparence rougeâtre, Mars est aussi appelée la « Planète rouge ». son aspect rougeâtre est dû à l’oxyde de fer III (Fe2O3) (couramment nommé hématite) contenu dans les minéraux de sa surface. Le relief de Mars est très accentué, on y trouve la plus haute montagne du système solaire (le volcan Olympus Mons) et le plus grand canyon (Valles Marineris). Mars est entourée d’une mince atmosphère principalement constituée de dioxyde de carbone (CO2) et a disposé également d'une hydrosphère active : de l’eau a coulé sur Mars. L'orbite de Mars, très elliptique (excentricité : 0,093), permit à Kepler de découvrir les deux premières lois du mouvement de cet astre autour du Soleil. A l'aphélie (le point de l'orbite le plus éloigné du Soleil), la distance est de 249 millions de kilomètres. Mars peut être observée à l’œil nu, c’est le quatrième objet le plus visible depuis la Terre avec une magnitude apparente maximale de -2,91 après le Soleil (-26,73), la Lune (-12.74) et Vénus (-4.6). DE LONGUES SAISONSLa durée de l'année martienne est de 688 jours, c'est-à-dire qu'elle équivaut à un peu moins de deux fois celle de la Terre. Le globe de Mars, d'assez petites dimensions, a un diamètre de 6 750 kilomètres, soit un peu plus de la moitié de celui de la Terre, tandis que sa masse est environ le 1/10e de celle de notre planète. De ce fait, Mars possède une densité de 3,96, plus faible que celle de la Terre (5,52). La gravité représente approximativement le tiers de la gravité terrestre et il semble improbable que Mars possède un noyau central métalique. La durée de rotation de Mars sur elle-même (24 h 37 min 22,7 s : jour sidéral martien) permet de déduire la durée du jour solaire sur Mars : 24 h 39 min 34 s. Son axe de rotation est incliné de 24° 46' 8" par rapport à la perpendicuaire au plan de l'orbite. Les saisons martiennes ont une durée double de celles de la Terre, et l'hémisphère sud est celui qui reçoit les plus grandes chaleurs en été (car la planète se trouve, à ce moment, au voisinage de son périhélie) et connaît les froids les plus vifs en hiver. OBSERVATION DE MARSLes différentes missions martiennes ont mis en place des satellites artificiels. Ils servent de relais pour les télécommunications et cartographient le sol martien. Cinq satellites artificiels orbitent actuellement autour de Mars dont trois en fonctionnement, c'est plus que toute autre planète (sauf la Terre) : Mariner 9, Mars Global Surveyor, 2001 Mars Odyssey, Mars Express et Mars Reconnaissance Orbiter. Extraordinaire ! En mars 2008, en survolant les environs du pôle nord martien, la sonde Mars Reconnaissance Orbiter, vient de saisir une avalanche sur le vif. Les poussières soulevées au bas de la pente (stries parallèles) de 700 m de haut sont parfaitement visibles Sur l'image ci-contre. En photographiant cette zone, les chercheurs de la Nasa espéraient observer des changements printaniers dans la calotte de glace carbonique de Mars. Mais ils n'imaginaient pas découvrir une preuve d'érosion si spectaculaire ! Qu'est-ce qui a bien pu dessiner ces étranges rayures sur la surface de la planète rouge ? Des avalanches de sable ! La sonde Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) a pris ce magnifique cliché, avec une résolution de 30 cm, dans la région d'Arabia Terra, parsemée de cratères. Sur leurs pentes, les glissements de terrain ont entraîné avec eux la couche de sable superficielle, mettant ainsi à jour le matériau noir sous-jacent. Les zébrures les plus sombres correspondent probablement aux avalanches les plus récentes ; et les plus claires, aux avalanches les plus âgées. Avec le temps, elles ont peu à peu été recouvertes d'une nouvelle couche de poussière martienne. Deux études parues en 2008 confirment les observations effectuées en 2005 avec le spectromètre OMEGA de la sonde spatiale Mars Express. L'instrument avait observé des minéraux argileux datant d'environ 4 milliards d'années et n'ayant pu se former que dans des conditions humides. Ces résultats suggérant que la jeune planète Mars était baignée d'eau, viennent d'être vérifiés grâce au spectromètre embarqué dans la sonde Mars Reconnaissance Orbiter (MRO). On compte désormais un millier de sites présentant une grande diversité de minéraux argileux. Apparemment, les quantités d'eau à la surface de la jeune planète Mars étaient encore plus importantes que ce que l'on pensait. le 1er août 2008, la NASA décide de prolonger la mission du robot martien Phoenix jusqu'au 30 septembre 2008. Selon les responsables, l'engin qui s'est posé sur Mars le 26 mai, à 68° de latitude nord, est en bon état. Surtout, avec la confirmation de la présence d'eau dans le sol gelé, ses résultats sont à la hauteur des espérances. Les scientifiques vont maintenant essayer d'y trouver des molécules organiques complexes, précurseurs de la vie... En octobre 2008, à l'approche de l'hiver au pôle Nord martien, la sonde Phoenix de la Nasa a détecté des chutes de neige. Elle a sondé des nuages distants de 4 km avec un instrument laser, le Lidar, dont la lumière s'est reflétée sur des cristaux de glace dans l'atmosphère. Certains sont d'une taille suffisante pour tomber. Cette neige, détectée à distance, s'est vaporisée avant d'avoir atteint le sol de la planète rouge, mais d'autres observations doivent suivre dans les prochains mois pour déterminer si ces cristaux peuvent saupoudrer le sable ocre de cette région polaire. En novembre 2008, Phoenix a cessé toute transmission avec la Terre. Depuis le 2 novembre, la Nasa n'a plus reçu de signal de sa sonde posée près du pôle Nord de Mars. L'arrivée de brumes dans le ciel martien ainsi que la diminution de l'ensoleillement dû à l'avancée de l'automne ne permettent plus aux panneaux solaires de l'engin de lui fournir l'énergie nécessaire à son fonctionnement. Sa mission est donc considérée comme terminée... Ces nombreuses cannelures, longues de plusieurs kilomètres, dans la région martienne d'Euménides Dorsum ont été sculptées par le vent. La sonde européenne Mars Express les a photographiées en décembre 2007 avec une résolution de 13 m/pixel. Ce cliché, publié le 28 novembre 2008 par l’Agence spatiale européenne, couvre une région de 12000 km² dans ces montagnes situées au niveau de l'équateur et au sud-ouest d'Olympus Mons. En charriant du sable, les vents ont creusé les roches sédimentaires dans le sens nord-sud. Les roches volcaniques, plus résistantes, ont persisté et montrent une surface très lisse. Les variations d'inclinaison de l'axe de rotation de la planète rouge ont rythmé son histoire climatique. Les scientifiques peuvent désormais l’affirmer, dans un article paru dans la revue Science du 5 décembre 2008, grâce à une série d’images obtenues par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter (MRO). En décembre 2008, la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) a trouvé un indice fort de l'existence d'eau douce dans le passé de la planète rouge. Et qui dit eau douce, dit conditions propices à l’apparition de la vie... Les images infrarouges de MRO ont en effet permis de repérer des carbonates, notamment dans la région de Nili Fossae. Alors que Spirit et Opportunity battent des records de longévité sur la planète rouge, en janvier 2009, la Nasa vient de fixer la date de lancement du plus grand robot martien jamais conçu. Ce sera 2011. MSL, pour Mars Science Laboratory, est une voiture, un Rover alimenté par énergie nucléaire, capable de rouler 30 kilomètres, de survivre à une année martienne, et de transporter 70 kg d’expériences scientifiques. A bord, CHEMCAM, la caméra chimique développée par l’équipe de Sylvestre Maurice, sera capable de mesurer la composition d’une roche après l’avoir touchée lors d’un tir laser. A la clé, la question de l’habitabilité d’une planète.
L’image est monochrome, partiellement surexposée et granuleuse, mais elle constitue un document : le premier aperçu du fond de l’un des mystérieux «cratères-puits» identifiés sur Mars depuis 2007. Ces étranges cavités circulaires, aux parois si abruptes que la lumière du Soleil ne parvient pas à en éclairer le fond, sont considérées comme de possibles accès à des «grottes» martiennes. Certains géologues pensent qu’il s’agirait de tubes de laves effondrés en certains endroits. De fait, ces trous d’environ 150 m de diamètre ont tous été repérés sur les flancs de volcans, comme Arsia Mons ou Olympus Mons. Est-ce la fin du mystère du méthane martien ? Grâce à la sonde Mars Reconnaissance Orbiter, la doctorante américaine Bethany Ehlmann vient de découvrir de la serpentine dans la région de Nili Fossae. Ce minéral est connu pour créer du méthane lorsqu'il se forme. Il est donc une cause crédible de la présence de ce gaz dans l'atmosphère martienne. Du même coup, ceux qui lui supposaient une origine biologique (comme sur Terre) voient leur position affaiblie.
Ce sont les astéroïdes qui ont anéanti le champ magnétique de Mars lorsqu'elle avait 500 millions d'années, affirme une étude publiée dans le Journal of Geophysical Research. Privée de ce bouclier magnétique, l'atmosphère martienne aurait ensuite été soufflée peu à peu par le vent solaire, ne laissant aucune chance à la planète rouge de développer des conditions propices à la vie.
Une image détaillée prise par la sonde Mars Reconnaissance Orbiter va-t-elle remettre en cause l’idée que les scientifiques se font du passé climatique de Mars ? Daté d’octobre 2007, mais rendu public le 30 octobre 2009, ce cliché à haute résolution montre des chenaux de 250 m de large, visiblement creusés par des écoulements d’eau, qui ont pour origine des éjectas issus du cratère Hale, situé à 170 km plus au sud-est.
Le rover martien Opportunity a découvert près du petit cratère Concepcion une étrange couche de matériau noir et grisâtre qui enduit le socle rocheux et qui s’infiltre dans ses interstices. Seize élèves de l'école Evergreen, en Californie, ont détecté un trou dans un tube de lave sur les flancs du volcan martien Pavonis Mons. Cette percée vers le sous-sol de la planète rouge mesure 160 à 190 m de long, pour 150 m de profondeur. Ces chercheurs en herbe de 12-13 ans ont fait cette découverte dans le cadre du programme « Mars Student Imaging », démarré en 2004. Pour savoir où se forment les tubes de lave, leur sujet d'étude, ils ont analysé 200 images de l'instrument Themis, de la sonde Mars Odyssey. Sur l'une d'elles (ci-contre), ils ont repéré un petit rond noir : un trou creusé par l'effondrement de la paroi d'un tube de lave souterrain. Les scientifiques détectent ces cavités, aussi appelées « cratères-puits », depuis 2007. Comme la température du sous-sol est constante, elles apparaissent plus froides que la surface durant la journée et plus chaudes la nuit. Espérant apercevoir le fond de la cavité, les élèves ont présenté une demande pour observer le nouveau cratère-puits à haute résolution (30 cm/pixel) avec la caméra Hirise, de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter. Les scientifiques ont baptisé ce cratère « Œil de bœuf » en raison de sa forme étrange. Il a été photographié sur la planète rouge le 9 juillet 2010 par la caméra haute résolution HiRISE de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA. Orcus Patera garde son mystère. Pour tenter de le percer, la sonde Mars Express de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) a observé au plus près cette curieuse dépression elliptique martienne. En 1976, les sondes Viking ont peut-être découvert des matériaux organiques, briques élémentaires de la vie, à la surface de Mars, contrairement à ce que l'on croyait. Les flancs de ce cône volcanique de Nili Patera abritent peut-être la trace d'un ancien environnement propice à la vie sur Mars. Grâce à la sonde MRO, une équipe américaine vient d'y découvrir des minéraux typiques des sources hydrothermales, sous forme de buttes brillantes d'une centaine de mètres de haut (flèches). QUELQUES SITES REMARQUABLES AU TELESCOPE1 - Valles Marineris La taille de Valles Marineris est démesurée : c'est le plus long canyon du Système solaire. Cette formation serpente le long de l'équateur sur 4500 km. Elle est large de 200 km pour 7000 m de profondeur ! Elle doit ses dimensions si gigantesques à son origine tectonique, et non à l'érosion. Il y a 3,5 milliards d'années, le bouclier de Tharsis s'est soulevé. Les contraintes exercées sur le terrain ont engendré cette immense fracture. Cette région bien contrastée est accessible avec des télescopes de 150 à 200 mm, quand le ciel est suffisamment stable. 2 - Sinus MeridianiSitué au bout de la bande sombre de Sinus Sabaeus, Sinus Meridiani se reconnaît à ses deux pointes sombres orientées vers le nord. L'astronome Camille Flammarion, à la fin des années 1870, a baptisé ainsi cette région car le méridien origine de Mars passe au beau milieu. Sur un plan scientifique, Sinus Meridiani retient l'attention des astronomes du fait de minéraux attestant de la présence d'eau dans le passé. C'est la raison pour laquelle la Nasa a choisi cette région comme site d'exploitation pour son robot martien Opportunity, à l'oeuvre depuis 2004. 3 - Syrtis MajorSyrtis Major est bien visible. Elle est l'une des formations martiennes les plus identifiables. Elle contraste nettement avec le bassin clair d'Hellas, situé juste au sud. En effet, c'est la formation la plus sombre et la plus contrastée de la planète rouge et historiquement, la première découverte sur une autre planète, en 1659 par Christiaan Huygens. Large de 1000 km, elle est détectable avec des instruments de 60 à 100 mm d'ouverture. Il s'agit d'une structure volcanique, qui culmine à 6000 m. Sa couleur sombre est due aux roches basaltiques. Son aspect peut néanmoins changer au fil des saisons avec, par périodes, des dépôts de poussières apportés par le vent. 4 - La calotte polaireLorsque le pôle nord de Mars est légèrement incliné vers nous, la calotte polaire est alors bien visible. La période de révolution de Mars (687 jours) est nettement plus longue que celle de la Terre. le tythme des saisons se déroule donc au ralenti. Au printemps boréal, nous assistons à la sublimation de la calotte polaire nord. Mais, comme dans le même temps Mars s'éloigne du Soleil, l'énergie perçue au sol diminue. Ainsi, on constate habituellement une pause dans la récession de la calotte au milieu du printemps martien. 5 - Le vocan géant : Olympus MonsOlympus Mons, large de 650 km pour une altitude de 27 km, est le plus grand volcan du Système solaire. Néanmoins, il reste peu contrasté et difficile à détecter en observation visuelle. En imagerie, il apparaît comme une zone légèrement plus claire. Souvent, l'apparition de nuages à son sommet est propice à son observation car ils sont bien plus visibles que le volcan lui-même. La formation de nuages dépend de la hauteur du Soleil sur Olympus Mons. Non loin de là, au sud-est, les trois sommets de Tharsis Montes peuvent aussi arborer des nuages. DE CURIEUX SATELLITESLes deux satellites de Mars, Phobos et Déimos, sont minuscules. Ils furent nommés d’après la mythologie grecque où Phobos (la peur) et Déimos (la terreur) sont les enfants d’Arès, le dieu de la guerre. Ils furent découverts en 1877 par l'américain Asaph Hall. Leurs orbites, quasi circulaires, sont situées dans le plan équatorial martien. |
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Numéro | Nom | Description |
I | Phobos | Satellite de Mars (n°1), découvert en 1877 par l'américain Asaph Hall. Demi-grand axe de son orbite : 9 380 km. Période de révolution sidérale : 0,319 jour, soit 7 h 39 min. Dimensions : 27 x 21 x 19 km. Les engins spatiaux américains Mariner 9 en 1971-72, puis Viking Orbiter 1 et Viking Orbiter 2 à partir de 1976 ont révélé ses caractéristiques physiques. Comme Deimos, l'autre satellite de martien, c'est un bloc rocheux de forme irrégulière, à la surface saturée de cratères météoritiques, en rotation synchrone autour de Mars; il s'agit vraisemblablement d'un astéroïde capturé par l'attraction de Mars. En 1989, deux sondes soviétiques Phobos devaient effectuer un survol très rapproché de ce satellite et larguer des instruments scientifiques à sa surface. Elles sont malheureusement tombées en panne avant d'avoir pu remplir leur mission. Phobos 2 s'est approchée néanmoins à 190 km de Phobos, et en a fourni des images atteignant, pour un quart de la surface de l'astre, une résolution spatiale meilleure que celle obtenue lors des missions antérieures. Le 23 juillet 2008, la sonde européenne Mars Express est passée à seulement 97 km de Phobos, l'un des deux satellites de la planète rouge. Depuis cette distance record, elle a pu photographier ce petit corps de 22 km de diamètre avec une précision jamais atteinte. Grâce au clichés réalisés, les scientifiques espèrent un peu mieux comprendre la nature de Phobos, dont l'origine reste incertaine. S'agit-il d'un astéroïde capturé, comme le laisse penser sa surface cabossée, ou bien au contraire d'un résidu de la formation de Mars ? En 2009, une sonde russe baptisée Grunt s'envolera vers Phobos pour tenter d'y voir plus clair. Objectif : collecter des échantillons de la petite Lune et les ramener sur Terre. Pour aider à préparer cette mission, Mars Express a photographié deux sites potentiels d'atterrissage pour la sonde. La surface de Phobos, un des deux satellites de Mars, a été photographiée avec une résolution de 4,4 m par pixel le 7 mars 2010. Auteur du cliché, la sonde européenne Mars Express a ainsi permis de visualiser les lieux sur lesquels le vaisseau automatique russe Phobos-Grunt devrait tenter de prélever quelques échantillons en 2011. La zone avait déjà été photographiée par Mars Express en juillet et août 2008, mais cette fois, l’éclairage du Soleil était plus favorable, ce qui donne de meilleures indications sur les reliefs alentour aux responsables de la mission. Mars Express était à 130 km de la petite lune de 27 km de long le 7 mars 2010, lorsqu’elle a pris cette image. Un survol plus rapproché encore a eu lieu le 3 mars 2010. L’engin n’était alors qu’à 67 km de la surface de Phobos. |
II | Déimos | (mot grec signifiant épouvante). Satellite de Mars, découvert en 1877 par l'américain Asaph Hall. Demi-grand axe de son orbite : 23 460 km. Période de révolution sidérale : 1,262 jour, soit 30 h 18 min. Diamètre : 15,6 x 10,2 km. Densité moyenne : 1,8. Les engins spatiaux Mariner 9 en 1971-72, puis Viking Orbiter 1 et Viking Orbiter 2 à partir de 1976 ont révélé ses caractéristiques physiques. C'est un bloc rocheux de forme irrégulière, dont la surface, très sombre (albédo voisin de 0,06), apparaît saturée de cratères, partiellement oblitérés pour la plupart. En rotation synchrone autour de Mars, il présente toujours la même face à la planète, vers laquelle son grand axe reste constamment dirigé. Il s'agit vraisemblablement d'un astéroïde capturé par l'attraction de Mars. |
Du 21 au 23 août 1924, la marine américaine a guetté d'éventuels signaux radio émis depuis la planète Mars, alors à l'opposition. Retrouvé par le blog Letters of Note, un télégramme du ministre de la marine de l'époque Curtis D. Wilbur, demande à toutes les bases militaires de signaler toute tentative de communication extraterrestre. Wilbur avait visiblement été convaincu par des astronomes que des martiens pourraient profiter du passage de leur planète à "seulement" 55 millions de kilomètres de la Terre pour tenter de communiquer avec nous. |
Pour plus d'information :
Mars, la planète rouge : http://www.astropolis.fr/articles/etude-du-systeme-solaire/Mars/astronomie-mars.html
Mars (planète) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_%28plan%C3%A8te%29
Phobos (lune) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Phobos_%28lune%29
Déimos (lune) : http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9imos_%28lune%29
Mars Express effleure Phobos : http://www.cieletespace.fr/evenement/1593_mars-express-effleure-phobos
Prepare For Contact : http://www.lettersofnote.com/2009/11/prepare-for-contact.html