Mot Définition
EclatDans le cas de sources lumineuses on utilise plus fréquemment la notion d'"intensité lumineuse". On distingue l'éclat apparent qui est l'éclairement donné par un astre et l'éclat absolu qui est l'intensité lumineuse d'un astre. Pour les étoiles cet éclat dépend de leur constitution et de leur distance. Sa mesure permet de déterminer la magnitude.
EclipseL'éclipse solaire totale du 11 août 1999Obscurcissement d'un corps céleste par un autre, soit directement par passage de l'un devant l'autre, soit par projection de l'ombre de l'un sur l'autre.
Phénomène par lequel un astre entre dans l'ombre d'un autre, comme c'est le cas, par exemple, lors d'une éclipse lunaire. On appelle aussi ainsi d'une manière d'ailleurs impropre, un phénomène d'occultation par lequel un astre passe devant un autre et l'obscurcit, comme à l'occasion d'une éclipse solaire.

Pour plus d'information :
Éclipse solaire du 11 août 1999 : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89clipse_solaire_du_11_ao%C3%BBt_1999

Eclipse annulaireEclipse solaire durant laquelle un anneau de la photosphère solaire reste visible.
Eclipse lunairePassage de la Lune dans l'ombre de la Terre.
Eclipse au cours de laquelle le disque de la Lune pénètre dans le cône d'ombre de la Terre, et ainsi s'assombrit. Les conditions pour qu'une éclipse lunaire puisse s'observer sont identiques à celles d'une éclipse solaire : la Lune doit passer près de l'un des noeuds de l'orbite terrestre, alors qu'elle est en opposition au Soleil, donc dans la phase de Pleine Lune. Une telle condition se produit avec une périodicité inférieure à six mois et peut donc survenir 2 ou, au maximum, 3 fois par an. Les éclipses lunaires sont moins fréquentes que les éclipses solaires, mais visibles par un plus grand nombre de personnes : pouvant concerner parfois un hémisphère entier, elles semblent bien plus nombreuses.
Pendant la phase d'immersion dans le cône d'ombre, et l'émersion qui s'ensuit, on peut noter que le contour de l'ombre n'est pas net à la surface de la Lune, mais tamisé (la Lune a une teinte rougeâtre) : cela tient à la réfraction, dans l'atmosphère terestre, des rayons solaires. lesquels sont courbés par cette atmosphère. Les éclipses de Lune, comme celles de Soleil, se répètent selon le cycle de Saros; on peut calculer leurs fréquences en étudiant les données sur les mouvements solaire et lunaire fournies par les annuaires astronomiques.
Eclipse solaireLe 11 aôut 1999, c'était magnifique !Passage de l'ombre de la Lune à travers la Terre.
Eclipse au cours de laquelle le disque de la Lune s'interpose devant celui du Soleil. Puisque le plan de l'orbite de la Lune est incilé de 5°9', la condition pour qu'une éclipse de Soleil ait lieu est que la Lune passe à proximité de l'un des noeuds de son orbite, quand elle est en conjonction avec le Soleil, ou bien en phase de Nouvelle Lune. Il peut y avoir 2 à 4 éclipses solaires par an. Lors de celles-ci, le disque de la Lune commence par couvrir celui du Soleil d'ouest en est, puisqu'ils bougent ensemble en sens direct. Cependant, la Lune est environ 13 fois plus rapide que le Soleil : l'obscurcissement augmente jusqu'à ce qu'il soit complet s'il s'agit d'une éclipse totale ou qu'il soit incomplet s'il s'agit d'une éclipse partielle; après quoi, une fois achevée cette phase totale ou partielle, l'obscurcissement diminue jusqu'à s'annuler. Puisque les diamètres apparents du Soleil et de la Lune varient selon leur éloignement de la Terre, et ont une valeur qui se différencie au maximum de quelques minutes d'arc, au moment culminant d'une éclipse de type centrale, c'est-à-dire au cours de laquelle les deux disques sont concentriques, le diamètre apparent de la Lune peut être plus grand, égal, ou plus petit que celui du Soleil. Dans le premier cas, il s'agit d'une éclipse totale; dans le second, d'une éclipse totale instantanée; dans le troisième d'une éclipse annulaire, la Lune laissant à découvert un anneau de photosphère solaire.
EcliptiqueTrajectoire apparente du Soleil tout au long de l'année; le même trajet est suivi par les planètes et la Lune. Elle correspond au plan de révolution du globe autour du Soleil. Les planètes se situent toujours dans cette bande, car, sauf pour Pluton, leurs trajectoires restent cantonnées dans le même plan. C'est aussi le lieu des éclipses.
Cercle que décrit la Terre sur la sphère céleste au cours de sa révolution autour du Soleil. C'est sur ce cercle que sont situées les constellations du Zodiaque. Le plan de l'écliptique sert de référence dans le système de coordonnées dites équatoriales. Incliné sur le plan de l'équateur céleste, il fait un angle d'une valeur moyenne de 23°27'. Cet angle, appelé obliquité de l'écliptique, est sujet à des déplacements progressifs et périodiques causés par les perturbations planétaires. L'obliquité de l'écliptique engendre l'alternance des saisons.
Ecroulement gravitationnel(Voir effondrement).
Effet de serrePhénomène thermique bien connu sur Terre et sur la planète Vénus où l'atmosphère laisse passer une partie du rayonnement ultraviolet du Soleil qui vient frapper le sol. Réchauffé, celui-ci émet un rayonnement infrarouge qui est en partie ou totalement piégé par l'atmosphère rendue "imperméable" par la présence entre autres d'une forte proportion de gaz carbonique (CO2). Il y a alors échauffement général de la planète.
EffondrementPhénomène se produisant dans certaines étoiles lorsque la pression radiative engendrée par les réactions thermonucléaires internes n'est plus suffisante pour contenir la pression gravifique des couches supérieures. Cet effondrement est très bref, vraisemblablement de l'ordre de 0,1 seconde, et provoque la combinaison des protons et des électrons pour former des neutrons. Une onde de choc en est la conséquence faisant exploser les couches extérieures : c'est une supernova.
EjectatMatériau éjecté lors de l'impact d'un bolide à la surface d'une planète. Ce sont les roches qui sont retombées tout autour des cratères météoritiques après avoir été arrachées par le choc.
Eléments (abondance des)Composition chimique des corps célestes et de la matière interstellaire ou, plus généralement, pourcentage entre les différentes espèces atomiques de la matière dans l'Univers. Nos connaissances viennent de l'étude des météorites, des analyses effectuées par les sondes automatiques envoyées sur diverses planètes et, en ce qui concerne les corps célestes plus lointains et donc inaccessibles, des analyses spectroscopiques de la lumière émise.
Eléments orbitauxParamètres définissant un mouvement orbital képlérien. Il s'agit principalement du demi-grand axe, de l'excentricité, de l'inclinaison, de la longitude du noeud ascendant, de l'argument de latitude du périastre et de l'instant de passage au périastre.
ElectronParticule élémentaire ayant une charge électrique négative, la plus petite que l'on connaisse, et égale, quoique de signe opposé, à celle du proton qui est positive.
Electronvolt (eV)Unité de mesure utilisée en physique nucléaire pour exprimer soit la masse, soit l'énergie cinétique des particules. Sa définition est la suivante : une particule de masse quelconque, et de charge électrique égale à une charge élémentaire accélérée de la différence de potentiel de 1 volt, acquiert une énergie cinétique de 1 électronvolt. Son symbole est : eV (1 ev = 1,6.10-19 J).
EllipseFigure géométrique décrite par les orbites des planètes autour du Soleil et dont il occupe un foyer.
Ellipsoïde terrestreSurface de révolution qui avoisine le plus la forme réelle de la Terre : elle vient de la rotation d'une ellipse de demi-axes a et c (avec a > c) autour de son petit axe. Les demi-axes a et c coïncident avec les demi-axes réels de la Terre; plus précisément, a est le demi-axe équatorial, et c, le demi-axe polaire.
ElongationLorsque, vue de la Terre, une planète inférieure atteint sa plus grande distance angulaire du Soleil, on dit qu'elle est dans sa plus grande élongation occidentale ou orientale.
Distance angulaire d'un astre au Soleil pour un observateur terrestre. Pour les planètes inférieures (Mercure et Vénus), cette distance passe par un maximum appelé plus grandes élongations ou élongation orientale ou occidentale selon que la planète est à l'Est ou à l'Ouest du Soleil pour l'observateur. Pour Mercure, elles sont de 16° et 27°, pour Vénus 45° et 47°.
EmersionFin d'une occultation. Réapparition d'une étoile au bord lunaire ou celle d'un satellite d'une planète après son passage derrière celle-ci.
Emission (spectre d')Spectre de raies brillantes émises par un corps porté à très haute température. Permet de déceler la présence d'atomes dans l'objet étudié.
Empyrée(du grec empurios, en feu) la dernière des sphères célestes, ou le dernier des ciels imaginés par Saint Anselme. Lieu du séjour immobile de Dieu.
Encke (division de)Division fine dans l'anneau A de Saturne.
EnergieC'est la mesure de la capacité, potentielle ou effective, d'un système. Dans le système international, l'unité de mesure est le joule (J), égale à 1 Newton/mètre (N/m). L'énergie se présente sous diverses formes (chimique, cinétique, électromagnétique, potentielle, thermique), et peut être convertie de l'une à l'autre, quasiment sans exception.

Pour plus d'information :
Bureau International des Poids et Mesures : http://www.bipm.fr/

Energie (conservation de l')Principe fondamental selon lequel l'énergie ne peut être ni créée ni détruite, mais seulement transférée d'un corps à un autre ou bien transformée de l'une de ses formes en une autre.
Energie cinétiqueEnergie possédée par un système en mouvement, égale à la moitié du produit de sa masse par sa vitesse au carré.

E = ( m . v² ) / 2

Energie de liaisonEn chimie, énergie de liaison chimique qui maintient soudés les atomes d'une molécule.
Energie potentielleEnergie associée à un système isolé en vertu de sa configuration géométrique et de sa position dans l'espace.
EpacteNombre de jours écoulés depuis la dernière Nouvelle Lune jusqu'au premier janvier. Une fois connue l'épacte, il est possible, en utilisant des tableaux appropriés, de calculer les dates de Nouvelle Lune de l'année.
EphéméridesTables astronomiques donnant pour chaque jour de l'année la position des astres.
Recueil de tables donnant généralement au jour le jour les données astronomiques calculées d'un astre (ascension droite, déclinaison, magnitude, heures de lever et de coucher...). Elles Sont éditées annuellement par le Bureau des Longitudes.
EpicycleDans le système de Ptolémée, cercle dont le centre décrit un autre cercle et sur lequel une planète se déplace avec un mouvement uniforme.
EquantPoint autour duquel le mouvement d'une planète est le plus voisin du mouvement uniforme. Dans le système de Ptolémée, centre du cercle (l'excentrique) décrit par le Soleil ou par le centre d'un épicycle.
EquateurCercle de la sphère céleste dont le plan est parallèle au plan équatorial terrestre. Sert de plan fondamental pour certaines coordonnées astronomiques.
Equateur célesteGrand cercle de la sphère céleste perpendiculaire à l'axe du monde, à mi-chemin entre les pôles apparents de rotation. Il correspond à l'intersection de la sphère céleste avec le plan de l'équateur terrestre.
Equateur galactiqueTraînée blanchâtre que les Anciens avaient nommé Voie lactée. Elle correspond au plan dans lequel se trouvent la plupart des étoiles de la galaxie.
Equation de la lumière (ou temps d'aberration)C'est le temps que met la lumière à parcourir la distance qui sépare un astre donné de la Terre. La vitesse de la lumière étant finie, ce temps dépend de la distance à laquelle se trouve l'astre observé, et fait que la vision de l'Univers reçue n'est pas contemporaine mais d'autant plus lointaine dans le passé que la distance à l'astre observé est grande.
Equation du temps (ET)Correction, en minutes et en secondes, qu'il faut apporter à l'heure locale pour avoir l'heure solaire vraie.
Chaque jour, différence de temps entre le moment de la culmination supérieure du Soleil vrai et l'instant analogue du Soleil moyen. C'est donc la différence qui existe, au midi vrai, entre le temps vrai et le temps moyen.
EquatorialInstrument astronomique à monture équatoriale.
Equilibre de convection (ou radiatif)Ce sont les deux conditions thermodynamiques possibles pour une étoile. L'énergie d'une étoile, qui est produite dans le noyau central où les hautes températures permettent le maintient des réactions nucléaires, se propage vers la surface par convection, ou par radiation, donnant des conditions possibles d'équilibre qui sont déterminées par la plus ou moins grande stabilité de l'étoile. L'intérieur des étoiles de grande masse est en équilibre de convection et leur partie externe, en équilibre de radiation, alors que celles de petite masse, comme le Soleil, sont dans une situation opposée.
EquinoxeUne des deux intersections de l'écliptique avec l'équateur céleste. L'équinoxe de printemps ou point vernal est le point où se trouve le Soleil aux environs du 21 mars; au environs du 23 septembre, il se trouve à l'équinoxe d'automne.
Instant où le Soleil traverse l'équateur. Lorsqu'il passe de l'hémisphère Sud à l'hémisphère Nord, c'est l'équinoxe de printemps (20 ou 21 mars), dans le sens inverse, c'est l'équinoxe d'automne (22 ou 23 septembre). A ces dates, il y a égalité du jour et de la nuit sur toute la Terre.
Eruption solaireLa structure interne du SoleilPhénomène solaire apparaissant dans la chromosphère et lié à l'apparition des taches solaires. Leurs durées peuvent aller de quelques minutes à plusieurs heures. Elles donnent parfois lieu à des éjections de matières (protubérances, surges). Elles sont la source d'émissions de particules (protons, électrons) qui peuvent parvenir jusqu'à la Terre, occasionnant des perturbations ionosphèriques et des orages magnétiques.

Pour plus d'information :
Soleil (Les éruptions solaires) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil#Les_.C3.A9ruptions_solaires

EspaceL'espace désigne les zones relativement vides de l'Univers, au delà des atmosphères des corps célestes.

Pour plus d'information :
Espace (cosmologie) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_%28cosmologie%29

Espace-tempsAlbert EinsteinL’espace-temps est un concept mathématique inventé par Albert Einstein dans sa théorie de la relativité, décrivant de façon indissociable l’espace dans lequel nous nous déplaçons, et le temps qui s’écoule. On a l’impression que l’espace et le temps sont deux choses indépendantes, mais Albert Einstein a montré que le temps est perçu différemment suivant la façon dont on se déplace.

Pour plus d'information :
Espace-temps : http://fr.wikipedia.org/wiki/Espace-temps

Essaim de météores ou pluie d'étoiles filantesEnsemble de météorites qui semble provenir d'un même radiant.
Phénomènes lumineux dans l'atmosphère terrestre dus à la pénétration de nombreuses météorites semblant provenir d'un même point du ciel appelé radiant. Certains essaims reviennent régulièrement et sont associés aux débris laissés par le passage d'une comète : les Perséides liées à la comète Swift-Tuttle, les Orionides à la comète de Halley par exemple.
EstL'un des points cardinaux. C'est l'une des deux intersections du cercle vertical perpendiculaire au méridien astronomique avec l'horizon.
EtéL'une des quatre saisons de l'année. Dans l'hémisphère boréal, il commence au solstice d'été (22 juin), et se termine à l'équinoxe d'automne (23 septembre). Dans l'hémisphère austral, il commence au contraire le 22 décembre, au solstice d'hiver, et prend fin le 21 mars, à l'équinoxe de printemps.
EtoileC'est chaud !Sphère de gaz incandescent formée par condensation (effondrement gravitationnel) à partir d’un nuage de gaz et de poussières, sa masse est suffisante pour que s’y amorcent des réactions nucléaires de fusion, sources énormes d’énergie. L'étoile la plus connue et la plus proche de nous est notre Soleil. C'est elle qui avec sa chaleur et sa lumière entretient la vie sur notre planète. Les astronomes mesurent l'éclat apparent des étoiles en termes de magnitudes. Dans des conditions parfaites d'observation, l'oeil nu peut distinguer des étoiles jusqu'à la magnitude 6 mais l'acuité visuelle individuelle et l'éclat du ciel nocturne abaissent souvent cette limite. Si le ciel est assez clair, seules les étoiles plus brillantes que la 3e magnitude sont visibles. En effet, l'éclairage urbain rend le ciel tellement brillant qu'il est parfois impossible de voir les étoiles.
On distingue des étoiles naines, des naines blanches, des naines brunes, des géantes, des supergéantes, des géantes rouges, des supernovae, des étoiles variables, des étoiles doubles, des étoiles à neutrons, des pulsars. Comme paramètres caractéristiques des étoiles, nous trouvons la luminosité, le type spectral, le champ magnétique éventuel, la masse, le rayon, la couleur, la densité moyenne, la température et la composition chimique. Elles sont constituées principalement d'hydrogène et d'hélium et aussi de petites quantités d'autres éléments.
Etoile à neutrons(Voir matière dégénérée). Fin d'évolution stellaire d'étoiles de masse relativement élevée, après le stade de supernova. Lors de l'explosion d'une supernova, le centre de l'étoile peut être énormément comprimé et s'effondrer jusqu'à devenir excessivement petit. Les étoiles de 1,4 à 4 masses solaires s'effondrent jusqu'à atteindre un diamètre de 20 km. A ce stade, les neutrons de l'étoile sont rapprochés au maximum les uns des autres. La plus grande partie de l'étoile est alors composée de gaz ne contenant que des neutrons et des particules encore plus petites comme les quarks (constituants des neutrons). L'étoile est maintenant une étoile à neutrons.

Pour plus d'information :
Les étoiles à neutrons : http://www.astropolis.fr/articles/les-objets-du-ciel/les-etoiles-a-neutrons/les-etoiles-a-neutrons.html

Etoile filanteSynonyme de météore. Si vous êtes dehors et levez la tête dans la soirée du 12 août, vous verrez probablement une étoile filante ou météore, qui traverse le ciel en moins d'une seconde. Vous êtes en train de regarder des particules solides - plus grandes que des poussières mais plus petites que des astéroïdes (minuscules planètes) - qui rencontrent l'atmosphère terrestre. Chaque année, le 12 août, l'orbite de la Terre croise le centre d'un groupe de particules qui produisent une pluie de météores assez importante: c'est l'essaim d'étoiles filantes des Perséides (parfois une par minute).
Etoile variableEtoile dont l'éclat varie. Nombreuses sont les étoiles dont l'éclat varie, de façon presque imperceptible pour les unes, considérable pour les autres. De telles fluctuations ont deux causes principales: une étoile peut en masquer une autre temporairement et à intervalles réguliers en tournant autour d'elle (binaire à éclipses) ou bien de véritables changements se produisent dans les conditions physiques régnant dans les couches extérieures de l'étoile. Ces dernières sont connues comme des étoiles variables.
Etoiles circumpolairesSont circumpolaires les étoiles qui décrivent des parallèles célestes situés complètement en dessous ou au-dessus de l'horizon d'un lieu donné.
Sont, au contraire, horaires, les étoiles qui décrivent des parallèles en partie situés en dessous et, en partie, au-dessus de l'horizon. Les étoiles horaires donc se lèvent, décrivent un arc visible, puis se couchent.
Les étoiles circumpolaires, au contraire, sont toujours visibles puisque leur culmination inférieure se fait au-dessus de l'horizon, ou sont toujours invisibles puisque leur culmination supérieure se passe sous l'horizon.
Etoiles doublesSystèmes stellaires constitués d'une ou plusieurs étoiles liées entre elles par d'étroits liens gravitationnels. les composantes du système font donc une orbite autour du barycentre commun, en un temps qui, selon leur distance, varie de quelques heures jusqu'au millier d'années. Les étoiles doubles prennent différentes appellations selon la technique d'observation :
Etoiles horaires(Voir étoiles circumpolaires).
Etoiles multiples(Voir étoiles doubles).
Etoiles nainesDiagramme HREtoiles qui appartiennent à la séquence principale du diagramme de Hertzs-prung-Russell. Le stade évolutif de l'étoile naine est le plus stable et le plus long dans la vie d'une étoile - il peut durer quelques milliards d'années.
Prennent, au contraire, le nom de naines blanches les étoiles qui se trouvent en dessous de la séquence principale. Elles sont très nombreuses parce qu'elles représentent le stade final de l'évolution d'une étoile du type du Soleil. La formation des naines blanches survient lorsqu'une étoile géante rouge, ayant épuisé son combustible nucléaire, entame un processus de contraction qui cesse lorsque la pression de dégénérescence des électrons compense la gravité. L'état de naine blanche, très stable, n'est pas sujet à une évolution ultérieure. Les naines blanches ont une température très élevée mais une luminosité absolue très basse (environ un millième de celle du Soleil) et sont donc difficilement repérables.
Par contre, les étoiles géantes rouges, beaucoup plus massives que le Soleil, n'atteignent pas l'état de naines blanches, mais s'écroulent jusqu'à devenir des étoiles à neutrons ou des trous noirs.

Pour plus d'information :
Étoile naine :http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89toile_naine

EvasionPhénomène intéressant certaines particules (électrons, atomes...) qui arrivent à échapper au champ de gravitation qui les lie à la structure. S'applique aussi aux étoiles ou objets qui s'échappent du groupe auquel ils appartiennent.
Evasion (vitesse d')Vitesse initiale minimale qu'il faut donner à un corps pour qu'il puisse échapper définitivement à l'attraction. Sur Terre, cette vitesse est de 11,2 km/s.
Evection lunaireL'une des perturbations périodiques du mouvement de la Lune causées par le Soleil. Elle se manifeste comme une oscillation longitudinale de la Lune, d'une amplitude de plus ou moins 1°16' et d'une période de 31,8 jours.
Evolution stellaire (théorie de l')Théorie qui étudie les caractéristiques d'une étoile selon ses différents âges. Elle en prévoit le comportement futur et en retrouve les conditions passées à partir des caractéristiques actuelles.
ExcentricitéDegré d'aplatissement d'une ellipse.
Un des éléments orbitaux. C'est le rapport de la distance des foyers au grand axe. Symbole : e. Plus e est grand, plus l'orbite est allongée. Si e=0, nous avons un cercle.

Pour plus d'information :
Excentricité orbitale : http://fr.wikipedia.org/wiki/Excentricit%C3%A9_orbitale

Exobiologie(Voir astrobiologie).
ExoplanètePlanète extrasolaire.

20/01/2009 - La plus petite exoplanète encore plus petite que prévu

Découverte en juin 2008, la planète extrasolaire MOA-2007-BLG-192-L b se révèle bien plus petite qu'aux premières estimations : 1,4 masse terrestre, au lieu de 3,3. Elle reste à ce jour la plus petite exoplanète connue. Les calculs ont été refaits car l'étoile autour de laquelle elle gravite est plus massive que prévu.

Découverte de la plus petite exoplanète

En avril 2009, les astronomes viennent de mettre la main sur une planète poids plume : Gliese 581e, c'est son nom, est seulement deux fois plus massive que la Terre. Comme notre planète, elle serait également rocheuse. Mais la comparaison s'arrête là. L'astre est effet beaucoup plus proche de son étoile puisqu'il en fait le tour en un peu plus de 3 jours. Une proximité qui surchauffe à coup sûr sa surface et fait de lui un monde inhabitable.
La découverte n'en reste pas moins exceptionnelle. Fruit de deux ans d'observation, elle a été faite par une équipe dirigée par le suisse Michel Mayor, grâce au spectrographe Harps installé sur le télescope de 3,6 m de l'observatoire de La Silla, au Chili. L'instrument mesure avec une extrême précision les fines variations de lumière de l'étoile dues au fait qu'elle est perturbée dans son mouvement par sa planète. Et permet ainsi de déduire la masse de l'exoplanète.
La nouvelle venue est d'autant plus importante que cette exoplanète n'est pas seule autour de son étoile Gliese 581. En effet, trois autres corps de 16, 5 et 7 fois la masse de la Terre y ont déjà été mis au jour, toujours avec Harps, en 2005 et en 2007. Une série de découvertes facilitée par le fait que Gliese 581 est une naine rouge, une petite étoile plus sensible à l'influence de ses planètes que ne l'est le Soleil. Les deux super-Terre (de 5 et 7 masses terrestres) comptent d'ailleurs parmi les exoplanètes les plus prometteuses car elles se trouvent dans la zone habitable de leur étoile, c'est-à-dire dans une région où l'eau peut se maintenir à l'état liquide.
L'étape suivante pour les chasseurs d'autres mondes dans la Galaxie sera la détection d'une planète comme Gliese 581e, mais cette fois dans la zone habitable.

La première exoplanète rocheuse a été identifiée

Corot-7b est la première planète rocheuse détectéeCorot-7b, la plus petite exoplanète découverte, est rocheuse comme la Terre. Située à 500 années-lumière de nous, autour d'une étoile de même type que notre Soleil, elle avait été détectée en avril 2008 par le satellite européen Corot. Depuis, les astronomes n'ont cessé de l'étudier. Pendant un an, l'observatoire spatial l'a ainsi vue passer plus de 150 fois devant son étoile. Les variations d'éclat stellaire à chacune de ces éclipses ont permis de déterminer la taille de la planète. Verdict : Corot-7b mesure 1,75 fois le diamètre de la Terre.
Restait à déterminer sa masse afin de connaître sa densité, donc sa composition. C'est aujourd'hui chose faite ! Didier Queloz, de l'observatoire de Genève, et son équipe ont mesuré la vitesse radiale de l'étoile avec le spectrographe Harps, vissé sur le télescope de 3,6m de La Silla. Ils en ont déduit la masse de Corot-7b : 4,8 fois celle de la Terre.
"Une détection difficile, raconte Didier Queloz, car l'étoile est très active et les taches à sa surface induisent un signal semblable à celui d'une planète. Pour connaître enfin toutes les taches et pouvoir repérer la planète, nous avons observé pendant 70 heures ! Mais cela valait la peine: c'est la toute première fois qu'une planète de même densité que la Terre est caractérisée."
Couplée à la taille, la masse a en effet permis de déduire une densité de 5,6 g/cm3. Or, celle de la Terre est de 5,52g/cm3." Corot-7b est donc un corps tellurique, au même titre que notre planète, Vénus ou Mars. Mais attention, cela ne signifie pas qu'elle soit habitable ! Corot-7b est si proche de son étoile qu'une partie de sa surface doit être totalement fondue...

Des pluies de pierre sur Corot-7b ?

La planète extrasolaire Corot-7b est peut-être plus étrange encore qu'on ne l'imaginait. Non seulement ce petit corps rocheux de 5 masses terrestres tourne autour de son étoile en seulement 20 heures, mais il pourrait en plus abriter des nuages de minéraux.
Selon les modèles de Laura Schaefer et Bruce Fegley, de l'université de Washington à Saint-Louis, la partie de l'atmosphère qui est éclairée en permanence est suffisamment chaude (2500°C) pour que la silice, l'enstatite et d'autres minéraux qui entrent habituellement dans la composition des roches s'y retrouvent vaporisés. En se condensant en altitude, ils forment probablement des nuages...
Là, de même que la vapeur d'eau se condense en gouttelettes qui finissent par retomber sur Terre, ces minéraux pourrait se condenser en gouttes... de pierre ! Et du coup, « il pourrait pleuvoir (ou neiger) des silicates sur Corot-7b », écrivent les chercheurs dans leur étude. Il y a cinq ans, les mêmes avaient expliqué l'étrange éclat des sommet de Vénus par l'existence de « neiges » de sulfures de plomb sur la planète.

La première exoplanète rocheuse est un monde infernal

"NOUS EN RÊVIONS, c'est arrivé : nous avons trouvé la première exoplanète rocheuse !" s'enthousiasme Didier Queloz. L'astronome suisse et l'équipe Corot ont en effet identifié une planètes telluriques, comme la Terre, en dehors du Système solaire. Corot 7b se trouve à 500 années-lumière de nous, en orbite autour d'une étoile de type solaire, Corot 7 (les planètes extrasolaires sont désignées du nom de leur étoile, suivi d'une lettre en minuscule). Cette planète a d'abord été détectée grâce à la méthode des transits par le satellite Corot, en avril 2008. Une découverte qui a permis de déterminer son rayon : 1,75 fois celui de la Terre. Restait à mesurer sa masse afin de connaître sa densité, et donc sa composition. C'est aujourd'hui chose faite. Grâce au spectrographe Harps, vissé sur le télescope de 3,6 m à La Silla (Chili), les chercheurs ont mesuré la vitesse radiale de l'étoile et en ont déduit la masse de sa planète : 5 fois celle de la Terre. "Cette valeur nous donne pour Corot 7b une densité de 5,6 g/cm3, voisine de celle de la Terre (5,5 g/cm3)", explique Didier Queloz.
Corot 7b a beau avoir la même densité que la Terre, elle n'est pas habitable pour autant. Bien au contraire ! C'est la planète de tous les extrêmes. Elle est 20 fois plus proche de son étoile que Mercure du Soleil. Du coup, elle accomplit une révolution en seulement 20 heures.

En surface, un océan de magma

Corot 7b est si près de son étoile qu'elle est probablement en rotation synchrone avec celle-ci, c'est-à-dire qu'elle lui présente toujours la même face. "Si elle était complétement statique, il ferait 2500°C sur la face jour et -150°C sur la face nuit ! indique Olivier Grasset, de l'université de Nantes. Mais, il y a probablement des échanges dynamiques entre les hémisphères. Il doit exister une atmosphère composée de silicates (vaporisés), qui permet de faire circuler la chaleur. On peut donc imaginer qu'un océan de magma d'environ 100 km d'épaisseur recouvre le côté jour et qu'il 'déborde' du côté nuit, où il fait assez froid pour que des continents solides se soient formés". Cette planète infernale est-elle complétement dépourvue d'eau ? Pas sûr. D'après les modèles de formation planétaire en vigueur en 2009, Corot 7b n'a pas pu se former là où on l'observe actuellement, tout simplement parce qu'à cet endroit-là dans le disque protoplanétaire, il n'y avait pas suffisamment de matière. Elle doit être née plus loin, dans un environnement plus froid, voire au-delà de la limite des glaces (où toute l'eau était sous forme de glace). Il est donc possible que durant sa formation, il y a 1,5 milliard d'années, elle ait emmagasiné de grandes quantités de glace d'eau. "Nous ne pouvons pas exclure que, sur les continents côté nuit, existent des étendues d'eau liquide", souligne Olivier Grasset. "Corot 7b peut aussi être le vestige d'une géante de glace de type Uranus ou Neptune, qui a perdu 80 % de sa colossale atmosphère en migrant vers son étoile, propose Tristan Guillot, de l'observatoire de la Côte d'Azur. Dans ce cas, elle serait composée d'un mélange de fer et de silicate, puis d'une couche d'eau à haute pression et serait recouverte d'une atmosphère épaisse chargée en vapeur d'eau."

Un monde qui s'évapore

Qu'elle soit composée principalement d'eau ou de silicates, l'atmosphère de Corot 7b est sans doute en train de s'évaporer. "Nous avons déterminé son taux d'échappement en la comparant à la planète HD 209458b, dont on sait qu'elle s'évapore, raconte Tristan Guillot. Comme elle est plus dense que cette dernière, on s'attend à ce qu'elle retienne davantage son atmosphère, mais elle est aussi plus proche de son étoile, qui est plus active. Le taux d'échappement de Corot 7b doit donc ressembler à celui de HD 209458b, soit quelque 100000 tonnes par seconde."

Première photographie d'un corps planètaire autour d'un autre Soleil

Le corps GJ 758b, mis en évidence sur cette image du téléscope Subaru, est peut-être une planète géante placée sur une orbite aussi lointaine que celle de Neptune autour du Soleil. L'astre GJ 758c serait une autre planète, mais la découverte doit encore être vérifiée.Plusieurs exoplanètes ont déjà été photographiées. Mais cette fois, le télescope japonais de 8,3 m Subaru (JNLT) a réussi à saisir un corps de masse planètaire autour d'une étoile identique au Soleil, à 50 annéee-lumière de la Terre. Jusque-là, en effet, les planètes extrasolaires n'avaient pu être photographiées que très loin de leur étoile (par exemple, autour de Formalhaut) ou autour d'astres peu lumineux, comme des naines rouges. En révélant à 29 unités astronomiques de l'étoile GJ 758 (soit à peu près la distance Neptune-Soleil) un corps dont la masse s'établit entre 10 et 40 fois celle de Jupiter, les astronomes ont réalisé une prouesse technique très prometteuse. Celle-ci a été rendue possible grâce à un instrument masquant l'éclat de l'étoile afin de distinguer la faible luminosité des planètes éventuelles.

Le satellite Corot découvre une Jupiter tempérée

Pour la première fois, une équipe internationale a étudié en détail une planète géante “tiède” en dehors de notre Système solaire.
Corot-9b, une planète de la taille de Jupiter mais un peu moins massive, tourne en 95 jours autour de son étoile. Elle évolue sur une orbite comparable à celle de Mercure autour du Soleil, et n'est donc pas surchauffée.
La température de son atmosphère doit être comprise entre -20°C et +160°C. On est loin des 2000°C des “Jupiter chaudes”, très proches de leur étoile et qui boucle leur révolution en quelques jours
Le satellite Corot (voir le site du Cnes) a détecté la planète Corot-9b lors de son passage devant son étoile. Cette méthode, dite des transits, a permis de déterminer la taille de la planète. La masse de celle-ci a ensuite été mesurée depuis le sol, grâce au spectrographe Harps installé sur le 3,6 m de l'observatoire de La Silla (Chili), en observant le mouvement que la planète occasionne sur son étoile.
La masse et la taille permettent de calculer la densité de Corot-9b : environ 70 % de celle de Jupiter. Toutes ces données sont des outils précieux pour connaître la composition interne de l'astre, très similaire à celle de Jupiter et de Saturne.

La Nasa annonce la découverte d'une planète soeur de la Terre

Une vue d'artiste de la planète Kepler-22 diffusée par la Nasa.L'existence d'une nouvelle planète soeur de la Terre hors de notre Système solaire a été confirmée le lundi 5 décembre 2011 par l'agence spatiale américaine, ce qui porte à trois le nombre de planètes potentiellement habitables découvertes par la communauté scientifique internationale.
C'est la première fois que la sonde américaine Kepler, lancée en mars 2009 et dotée d'un puissant télescope, confirme la présence d'une planète orbitant autour d'une étoile autre que le Soleil dont les caractéristiques sont propices à l'apparition de la vie.
Cette confirmation signifie que les astronomes de la Nasa ont vu passer à trois reprises au moins l'exoplanète devant son étoile. Ils ne peuvent cependant pas dire si une certaine forme de vie s'y trouve mais seulement que les conditions sont requises pour qu'elle puisse s'y développer.
De telles planètes se trouvent à la bonne distance de leur étoile pour une éventuelle présence d'eau à l'état liquide. Par ailleurs, leur température et leur atmosphère sont propices à l'apparition de la vie et à son évolution.
"Nous sommes certains qu'elle se trouve dans une zone habitable", a assuré à des journalistes Bill Borucki, expert de la Nasa à propos de Kepler 22.
Celle-ci, 2,4 fois plus massive que la Terre, se trouve à une distance d'environ 600 années-lumière et tourne autour de son étoile en 290 jours. Les scientifiques ne savent cependant pas si elle est constituée de roches, de gaz ou de liquide.
"Si elle dispose d'une surface, la température doit y être agréable", a souligné Bill Borucki. Selon la Nasa, la température près de la surface de l'exoplanète serait de 22 degrés Celsius.
Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France) avait été le premier en mai 2011 à annoncer qu'une des planètes tournant autour de l'étoile naine Gliese 581 pourrait s'avérer "habitable" avec un climat propice à la présence d'eau liquide et à la vie. En août 2011, des astronomes suisses avaient confirmé l'existence d'une autre exoplanète, appelée HD 85512b et située à 36 années-lumière de la Terre contre 20 années-lumière pour Gliese 581d.
Lancée en mars 2009, la sonde Kepler a pour mission de rechercher des planètes soeurs de la Terre susceptibles d'abriter la vie, en observant plus de 100 000 étoiles semblables au Soleil.
La Nasa avait annoncé début 2010 que la sonde avait découvert ses cinq premières exoplanètes, mais toutes trop chaudes pour abriter la vie.
Kepler a aussi découvert des bizarreries cosmiques comme une étoile avec un petit objet en orbite et dont la température est plus élevée que la sienne.
Le principal instrument de Kepler est un photomètre permettant de détecter de très faibles changements lumineux indiquant le passage d'une planète devant son étoile.
La mission de Kepler est de scruter pendant trois ans et demi plus de 100 000 étoiles ressemblant à notre Soleil, situées dans les constellations du Cygne et de la Lyre, dans la Voie lactée.
Le jour même de la confirmation de l'existence de Kepler 22, des astronomes de l'université de Porto Rico ont diffusé sur internet le classement, en fonction de leur habitabilité, de 47 des près de 700 exoplanètes découvertes depuis 1995 par différentes équipes d'astronomes. Kepler 22 n'y figure pas encore, mais HD 85512b et Gliese 581d y occupent les premières places.
Ainsi, si comme Clément LENOBLE, vous êtes fatigués de votre vie sur Terre, allez sur le site http://www.phl.upr.edu et choisissez votre destination future pour un nouveau départ.

Pour plus d'information :
Cnes - COROT (Mission d'astronomie. Du cœur des étoiles aux planètes habitables) : http://smsc.cnes.fr/COROT/Fr/
The Planetary Habitability Laboratory at the University of Puerto Rico at Arecibo : http://www.phl.upr.edu

ExosphèreZone de l'atmosphère d'une planète (au-dessus de 1000 km pour la Terre) où les atomes légers échapent à la pesanteur et s'évadent vers l'espace interplanétaire.
Expansion de l'UniversMouvement observé par Edwin Hubble selon lequel d'une manière générale, les galaxies s'éloignent les unes des autres, comme si le volume de l'Univers augmentait. L'expansion a commancé avec le big bang (explosion primordiale), il y a environ 15 milliars d'années.
Théorie issue de celle du big bang estimant que l'espace où se situe l'Univers croît au cours du temps cosmique. Cette théorie a trouvé confirmation par la découverte par Hubble de la "fuite" des galaxies, du rayonnement fossile à 3 K par Penzas et Wilson.
Explosion primordialeDébut de l'expansion de l'Univers à partir d'une singularité, la vitesse d'expansion étant infinie. On l'appelle couramment "Big Bang".
Explosion stellairePhénomène de l'expansion gazeuse plus ou moins violente qui touche certaines zones d'une étoile ou l'étoile entière. Dans le premier cas, le phénomène relève de l'activité normale de chaque étoile, alors que, dans le second, il s'agit d'un événement exceptionnel. Si l'explosion stellaire n'est pas très violente, l'étoile observée prend le nom de "flare star". Dans le cas contraire, on assiste à la naissance d'une nova ou d'une supernova.
ExtinctionDiminution du flux lumineux qui vient d'un astre. Elle est due à l'absorption atmosphérique. Le phénomène est d'autant plus marqué que l'astre est proche de l'horizon puisque, dans de telles conditions, la lumière traverse une plus grande quantité d'atmosphère. En plus, puisque les gaz atmosphériques diffusent plus facilement la lumière qui a une courte longueur d'onde, comme la lumière bleue, l'astre paraît aussi avoir une coloration plus rouge que l'original. Lorsque le phénomène intéresse la traversée des espaces interstellaires, ou intergalactiques, dans lesquels la matière est diffusée, on parle d'extinction interstellaire ou intergalactique. L'extinction se mesure en magnitudes stellaires.
ExtragalactiqueEspace extérieur à notre Galaxie.
ExtraterrestreEspace extérieur à notre planète.