Mot | Définition |
A | L'une des 10 classes spectrales d'étoiles de la nomenclature établie par l'observatoire de Harvard. Les étoiles de type A sont moins chaudes que les étoiles de type B ou O. Elles ont une température superficielle comprise entre 7500 et 10000 K. Elles sont de couleur bleue ou blanche et leur spectre est dominé par les raies de l'hydrogène et du calcium ionisé. Ex. : Véga de la Lyre. |
Aérolithe (ou aérolite) | "Pierre venue de l'air", toute pierre venant du ciel constituant une catégorie de météorites composés de silicates de métaux légers. Pour plus d'information : |
AAS | Sigle de American Astronomical Society. |
AAVSO | Sigle de American Association of Variable Stars Observers. |
Aberration | En physique, on dit qu'un système optique présente une abberation lorsqu'il ne fournit pas une image nette et exacte de l'objet considéré.
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Aberration annuelle | Par suite du mouvement de la Terre autour du Soleil, on voit les étoiles décrire en un an dans le ciel de petites ellipses, parallèles au plan de l'orbite terrestre, dont le centre coïncide avec la position réelle des étoiles, et dont le demi-grand axe est égal au rapport des vitesses de la Terre et de la lumière : environ 30 / 300 000 radian ou, très précisément, 20,495 52 " (constante de l'aberration). Ces ellipses nous apparaissent d'autant plus aplaties que les étoiles correspondantes sont plus proches du plan de l'orbite terrestre. |
Aberration chromatique | Une image d'une étoile obtenue au moyen d'une lentille présentant ce défaut est entourée d'une frange colorée. |
Aberration de la lumière | Le phénomène de l'aberration de la lumière a été découvert en 1727 par l'Anglais J. Bradley. Il s'agit du déplacement apparent d'une étoile dû à la combinaison du mouvement de la Terre et de la propagation à vitesse finie de la lumière. Il s'apparente à la variation de la direction de chute des flocons de neige ou des gouttes de pluie que peut constater un observateur selon qu'il est immobile ou qu'il se déplace. On distingue l'aberration annuelle, due au mouvement orbital de la Terre autour du Soleil, et l'Aberration diurne, beaucoup plus faible, liée à la rotation de la Terre sur elle-même : toutes deux sont des aberrations de position. |
Aberration de position | Ecart entre la direction réelle d'un astre et celle où on l'observe dû aux vitesses relatives de l'observateur et de l'astre. Les mouvements de rotation et de révolution de la Terre provoquent pour un observateur terrestre deux types d'aberration : l'aberration diurne (maximum 0"32) et l'aberration annuelle (maximum 20"5). |
Aberration de sphéricité | Le foyer de la lentille où convergent les rayons lumineux n'est pas le même pour les rayons centraux que pour les rayons extérieurs. |
Aberration diurne | L'aberration diurne a une amplitude négligeable pour les étoiles et n'est mesurable que pour les astres du système solaire. |
Absorption | Fraction de la lumière d'un astre extérieur absorbée par l'atmosphère terrestre et dont la valeur est proportionnelle à la couche traversée. |
Accélération | Variation de la vitesse dans un intervalle de temps donné. L'unité de mesure du système international est le m/s². Pour plus d'information : |
Accélération de la pesanteur | Augmentation de la vitesse d'un objet attiré par un champ gravitationnel (attraction terrestre par exemple) tombant en chute libre et proportionnelle au temps. Cet accroissement appelé accélération de la pesanteur est de 9.81 m/s² et a pour symbole la lettre g. Pour plus d'information : |
Accrétion | Capture de matière par un objet compact et massif, sous l'effet de son attraction gravitationnelle. Phènomène d'accumumation de matière à la surface d'un astre. |
Achromatisme | Propriété de certains instruments optiques supprimant toutes les aberrations chromatiques, les irisations qui accompagnent l'image d'un objet par exemple. L'achromatisme peut être corrigé en superposant deux lentilles, l'une convergente, l'autre divergente, constituant un doublet achromatique. |
Activité du Soleil | C'est ainsi qu'on qualifie l'ensemble des phénomènes qui ont lieu à la surface et à l'intérieur du Soleil. Le phénomène le plus connu est celui des taches solaires. Celles-ci se forment au centre d'activité, c'est-à-dire dans les zones où le champ magnétique solaire, qui a normalement des valeurs d'un ordre de grandeur de 1 gauss, atteint une intensité d'une centaine ou d'un millier de gauss. L'activité solaire se manifeste aussi par d'autres phénomènes, telles les facules, les éruptions chromosphériques, les protubérances et les émissions soudaines d'ondes radio et de faisceaux de particules. |
Age de l'Univers | Evalué entre 15 et 20 milliards d'années depuis l'explosion primordiale (Big Bang). |
Age de la Lune | Temps qui s'est écoulé depuis la dernière Nouvelle Lune. |
Age de la Terre | Calculé à partir de la désintégration de certains isotopes. On l'estime à 4,5 milliards d'années. |
Aires (Loi des) | Loi s'appliquant à tous les mouvements à force centrale et en particulier en astronomie au mouvement képlérien : la surface balayée par le rayon vecteur est proportionnelle au temps. Pour plus d'information : |
Albédo | Pouvoir réfléchissant d'un corps appartenant au système solaire (ou encore : pourcentage de lumière solaire que ce corps reflète). La Terre a un albédo de 0.34; ce qui veut dire qu'elle réfléchit 34% de la lumière solaire qu'elle reçoit. L'albédo des planètes va de 0.06 pour Mercure à 0.54 pour Neptune. Le plus fort est celui de Vénus : 0.64, alors que la Lune qui absorbe 92% de la lumière qu'elle reçoit du Soleil a un albédo de 0.073. La mesure de l'albédo permet de caractériser la composition de la surface ou de l'atmosphère de l'astre. |
Almageste | Un des anciens catalogues d'étoiles, établi par l'astronome Claude Ptolémée d'Alexandrie. L'Almageste contient l'indication de la position de 1170 étoiles (1000 déjà répertoriées par Hipparque, et les 170 autres mentionnées pour la première fois par Ptolémée). On y trouve également la célèbre division de ces objets, considérés comme immuables (ils sont "encastrés" dans ce qu'on appelle précisément la sphère des "étoiles fixes", au-delà de l'orbite de Saturne), en six catégories de grandeur, jusqu'à la limite du visible (6e grandeur). |
Almanach | (de l'arabe, "à la prochaine Lune") XIIIe siècle. Ephéméride, tableau donnant les positions du Soleil et de la Lune, calendrier pour les activités agricoles en rapport avec les phases de la Lune, parfois avec une image. |
Almicantarat | Introduit en Europe au XIe siècle par H. Von Reichnau, désigne les cercles de la sphère céleste parallèles à l'horizon. Est aussi appelé "cercle horizontal". |
Alpha | Lettre grecque qui caractérise en principe l'étoile la plus lumineuse d'une constellation. |
Alpha (particule) | En physique, on appelle particules alpha les noyaux d'hélium composés de deux protons et de deux neutrons. Ils ont une charge électrique positive : +2e (e = 1,6.10-19 coulombs). Les particules alpha sont émises spontanément par la majeure partie des éléments radioactifs naturels sous forme de rayons alpha (ou radiations alpha) qui, avec les protons, sont les constituants fondamentaux de la radiation cosmique primaire. Elles ont un pouvoir ionisant élevé mais une faible force de pénétration, ce qui fait qu'elles sont arrêtées par des matériaux de petite épaisseur (0,01 mm d'aluminium par exemple). |
Altazimutale (monture) | Monture d'un instrument analogue au théodolite qui sert à déterminer en même temps la hauteur et l'azimut d'un astre. |
Altitude | Distance angulaire (habituellement mesurée en degrés) au dessus de l'horizon. |
Amas | Groupe d'étoiles. |
Amas de galaxies | Concentration de galaxies dans l'espace. On parle parfois aussi de super-amas. Ex. : Amas de la Vierge, Amas de la Chevelure de Bérénice. |
Amas galactique | (Voir amas ouvert). |
Amas globulaire | Groupement sphérique d'étoiles de même origine; étoiles généralement très vieilles. Les amas globulaires sont généralement très éloignés: l'amas M15, par exemple, est à 34000 années-lumière. Ces amas sont relativement peu nombreux dans notre galaxie; actuellement, on en connaît un peu plus d'une centaine, mais il n'y en a certainement pas beaucoup plus. Leur position dans notre galaxie est bien précise: ils se trouvent en majorité vers le centre, tandis que d'autres sont disposés de telle sorte qu'ils forment une véritable couronne autour de notre cité stellaire. Un amas globulaire est constitué de centaines de milliers d'étoiles pour ne pas dire de millions, qui se sont formées il y a une dizaine de milliards d'années, c'est-à-dire au moment où est née notre propre galaxie. Ex. : l'Amas d'Hercule M13. |
Amas ouvert | Groupement irrégulier d'étoiles de même origine récente. En général, les amas ouverts ont une forme irrégulière, vaguement arrondie; ils contiennent de quelques centaines à quelques milliers d'étoiles dans un espace d'un diamètre assez restreint, qui ne dépasse pas une dizaine d'années-lumière. Ex. : les Pléiades, les Hyades. |
Amplitude | Arc de l'horizon compris entre le point auquel un astre se lève ou se couche et les directions de l'est et de l'ouest. |
An | (Voir année). |
Analemme | Figure en forme de 8, représentant l'équation du temps et les variations de l'altitude du Soleil dans le ciel durant sa course annuelle. |
Angle de position (AP) | Pour une étoile double, l'angle de position est l'angle compté dans le sens contraire des aiguilles d'une montre formé par les deux demi-droites issues du centre de l'étoile brillante et dirigées l'une vers le nord, l'autre vers le compagnon faible. |
Angle horaire | Angle que forme le cercle horaire de l'astre avec le plan méridien, compté en heures positivement vers l'ouest. C'est l'une des deux coordonnées dans le système dit des coordonnées horaires. C'est l'angle compris entre le méridien local sud et le cercle horaire qui passe par l'astre observé. Compté de 0 à 12 heures avec le signe + vers l'ouest et le signe - vers l'est. |
Angstroem | (du nom du physicien) Unité de longueur d'onde ou de distance, équivalente à 1/10 000 µm ou 1/10 000 000 000 m. Dans le système international, la tendance est à le remplacer par le nanomètre (1/1 000 000 mm). |
Année | Temps de révolution de la Terre autour du Soleil. Année tropique ou solaire : temps écoulé entre deux passages du Soleil au point vernal (365 jours 5 heures 48 minutes 45 secondes). L'année sidérale est le temps écoulé entre deux coïncidences du Soleil avec une étoile fixe; elle est un peu plus longue (365 jours 6 heures 9 minutes 9 secondes). Dans le calendrier grégorien, c'est la période d'un premier janvier à l'autre. |
Année grégorienne | Année dont la durée est fixée conventionnellement à 365,425 jours suite à la réforme du calendrier par le pape Grégoire XIII en 1582. |
Année julienne | Année dont la durée est fixée conventionnellement à 365,25 jours suite à la réforme du calendrier par Jules César en 46 avant JC. |
Année lumière (a.l.) | Unité astronomique de distance; c'est la distance que parcourt la lumière en une années à la vitesse de 299 776 km/s, soit 9 460 000 000 000 km ou 63 240 U.A. |
Année sidérale | Temps mis par le Soleil pour revenir à un même point par rapport aux étoiles. Elle vaut 365,263 jours. |
Année tropique | Intervalle de temps entre deux passages du Soleil par le point vernal. Elle est plus courte que l'année sidérale : 365,242 jours. |
Anneau | Formation annulaire mince située dans le plan équatorial des planètes géantes. Constitué de particules de poussières, de blocs de matière et de glace dont les dimensions peuvent aller du micron à des dizaines de mètres, qui gravitent autour d'une planète. Ex. : anneaux de Saturne, d'Uranus. |
Anomalie | L'un des éléments képlériens d'une orbite planétaire. C'est l'angle qui détermine la position d'un astre en mouvement autour d'un autre. On distingue :
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Antapex | Point opposé à l'apex. |
Antenne | En télécommunications, élément ou ensemble d'éléments qui servent à émettre (antenne de transmission) ou à recevoir (antenne réceptrice) les ondes électromagnétiques. Il existe des antennes isotropiques, omnidirectionnelles et directives.
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Antimatière | Matière composée de particules dont la polarité est l'inverse de celle de la matière ordinaire. |
Antiparticules | Particules élémentaires correspondant à chacune des particules fondamentales avec lesquelles elles partagent certaines propriétés identiques (masse, spin), quand d'autres sont opposées (charge électrique). Leur rencontre les fait s'annihiler et les conduit à se transformer en énergie. |
Apesanteur | Absence de pesanteur due à l'annulation ou à un extrême affaiblissement du champ de gravitation. |
Apex | Point du ciel vers lequel semble se diriger l'ensemble du système solaire avec le Soleil. Ce point est situé en bordure de la constellation d'Hercule près de celle de la Lyre. Ce mouvement se fait à une vitesse de 20 km/s. |
Aphélie | (de Hélios = Soleil) Point d'une orbite le plus éloigné du Soleil. Il s'agit de l'Apoastre d'une orbite décrite autour du Soleil. L'inverse est le périhélie. |
Aplanétique | Système d'au moins deux lentilles optiques dans lequel l'aberration de sphéricité est compensée. |
Aplatissement | Déformation du corps sphérique d'une planète causée par la rotation rapide de l'astre sur lui-même. |
Apoastre | Point de l'orbite d'un astre le plus éloigné d'un autre astre autour duquel il tourne. L'opposé est le périastre. |
Apogée | Point de l'orbite de la Lune ou d'un satellite artificiel où cet objet se trouve le plus loin de la Terre. Il s'agit de l'apoastre d'une orbite décrite autour de la Terre. L'inverse est le périgée. |
Appulse | Passage d'un astre au voisinage du bord lunaire sans qu'il y ait occultation. |
Apsides (ligne des) | On appelle en général apsides les points sur lorbite dun corps céleste où celui-ci se trouve à la position la plus proche ou la plus éloignée de lobjet autour duquel il tourne.
La ligne des apsides lie ces deux points et correspond par conséquent au grand axe des orbites elliptiques. |
Arctique | (du grec arktos, ours) le cercle arctique du ciel enserre les étoiles toujours visibles, avec en particulier la Grande et la Petite Ourse. |
Ascension droite (a.r.) | Angle mesuré d'ouest en est entre le point vernal et le point d'intersection de l'équateur céleste avec le cercle horaire de l'astre. C'est une coordonnée céleste analogue à la longitude sur la Terre. C'est une des coordonnées du système dit des coordonnées équatoriales. |
Ascension verse | Coordonnée équatoriale similaire à l'ascension droite mais comptée dans le sens rétrograde. |
Aspect | (du latin aspectus, regard) situation particulière de deux ou plusieurs astres à un moment donné, par exemple lorsque deux planètes se trouvent dans un certain angle par rapport à un observateur terrestre (0° conjonction, 180° opposition, 90° quadrature, 120° trigone, 60° sextil). |
Astéroïde (ou petite planète) | Petite planète de forme irrégulière. Les astéroïdes constituent une population d'objets dont les dimensions varient de quelques centaines de kilomètres (il s'agit d'un très petit nombre de corps) à quelques mètres (on suppose qu'il y en a un nombre considérable), qui gravitent autour du Soleil dans les régions situées entre les orbites des planètes: la zone d'astéroïdes la plus riche et la mieux étudiée se trouve entre Mars et Jupiter. Il s'agit de la Ceinture d'astéroïdes. Pour plus d'information : |
Astre | Corps célestes, incluant les étoiles, les planètes et les comètes. Il s'agit de tout objet céleste naturel visible. |
Astrobiologie (ou cosmobiologie) | Science qui étudie les phénomènes et les problèmes ayant trait à la diffusion de la vie dans l'Univers. Selon son champ de recherche, l'astrobiologie est dite solaire ou galactique. |
Astrolabe | Instrument servant à mesurer la hauteur d'un astre au dessus de l'horizon. Il s'agit d'un ancien instrument qui permettait d'avoir une représentation du ciel à un instant donné. |
Astrologue | Personne qui croit, à tort, en profitant de la crédulité des gens, pouvoir prédire lavenir des hommes à partir de linfluence des astres, et en particulier du Zodiaque. Pour plus d'information : |
Astrométrie | Branche de l'astronomie qui traite de la détermination de la position et des mouvements des corps célestes. L'ensemble des notions géométriques qui concourent à fixer la position d'un corps céleste est connu sous le nom d'astronomie sphérique. Cette dernière s'occupe seulement de déterminer la position des astres, sans tenir compte de leur distance à l'observateur. |
Astronaute | Pilote ou passager dun vaisseau spatial. Les russes disent cosmonaute et les français spationaute. Le premier homme de lespace fut Youri Gagarine : en 1961, il fit un tour de Terre. |
Astronautique | Science de la navigation en dehors de l'atmosphère terrestre. |
Astronome | Scientifique qui étudie le ciel et les astres. |
Astronomie | Etude scientifique des astres et de tous les phénomènes et objets célestes. C'est l'une des sciences les plus anciennes et les plus modernes à la fois. Ses liens avec l'astrophysique, la météorologie, la chimie et la biologie se font de plus en plus étroits. |
Astronomie solaire | Etude des phénomènes du Soleil parmi lesquels se trouvent ses cycles, sa structure et notamment son activité. Surtout lactivité de la couronne qui déclenche les éruptions solaires et, par son mouvement d'expansion, véhicule le vent solaire qui exerce une influence importante sur latmosphère et le champ magnétique terrestres. |
Astronymie | Science des noms d'astres. |
Astrophysique | Science dont l'objet est l'étude des corps célestes et, plus généralement, de l'Univers dans son ensemble. Au sens large, l'astrophysique, intermédiaire entre les méthodes et principes de l'astronomie et de la physique, se propose d'interpréter et d'unifier les données observées par la recherche astronomique en élaborant les lois physiques qui peuvent les expliquer. |
Atlas | Roi mythique de Lybie (de Mauritanie) fils du Ciel et de la Terre, qui aurait conçu le premier globe céleste. Confondu ensuite avec le géant mythologique condamné à porter le ciel sur ses épaules. Collection de cartes publiées ensemble (Mercator, 1585), de même format in-folio (1607). Terme devenu générique après 1630. |
Atmosphère | Couche gazeuse qui enveloppe certaines planètes. Sans notre atmosphère, nous ne pourrions vivre sur Terre. En astronomie, enveloppe gazeuse entourant un corps céleste et pouvant contenir des particules en suspension (poussières, gaz, aérosols...). Les étoiles ont toutes une atmosphère gazeuse dont la température est très élevée engendrant une émission de lumière. Pour plus d'information : |
Atome | La plus petite particule de matière non divisible chimiquement, qui reste donc inaltérée dans n'importe quel type de réaction chimique. Il est constitué d'un noyau (de charge positive) autour duquel gravite un nombre variable d'électrons (de charge négative). |
Aube | Premières lueurs du jour. Pour plus d'information : |
Aurore polaire | Phénomène qui consiste en une émission de lumière par la haute atmosphère terrestre dans les zones proches soit du cercle polaire arctique (aurore boréale), soit antarctique (aurore australe).Ça n'est qu'exceptionnellement qu'on observe des aurores polaires à des latitudes plus basses comme, par exemple, en France. Le phénomène se manifeste à des altitudes comprises en moyenne entre 100 et 1000 km d'altitude. Elles sont provoquées par l'excitation de particules en suspension dans l'atmosphère par des particules électrisées provenant du Soleil. Ces dernières canalisées par le champ magnétique terrestre pénètrent dans l'atmoshère au niveau des pôles.Les aurores polaires s’éclairentLe mystère des aurores, ces magnifiques draperies de lumière qui apparaissent dans le ciel des régions polaires, vient enfin d'être percé. Après plus d'un an d'observations minutieuses, les 5 satellites de la mission de la Nasa Themis, lancés en février 2007, ont permis d'expliquer en détail le mécanisme.Le Soleil éjecte en permanence un flot de particules dans l'espace. C'est le vent solaire qui, à proximité de notre planète, suit les lignes du champ magnétique terrestre. Lors des éruptions solaires, ces lignes sont déformées et elles peuvent se briser et se reconnecter entre elles. D'après les responsables de Thémis, cette «reconnexion magnétique» étudiée sous toutes les coutures par le quintet de satellites, constitue une étape clé : c'est elle qui propulse vers la Terre un nuage de protons et d'électrons, large comme la moitié de la planète et 10 fois plus long. En frappant la haute atmosphère, les particules créent alors les aurores polaires. Avant ces observations, on soupçonnait déjà la reconnexion magnétique de jouer un rôle de première importance dans l'apparition des aurores. La preuve en est désormais faite. Pour plus d'information : |
Austral | Sud. |
Axe céleste | Droite autour de laquelle la sphère céleste tourne apparemment, du fait du mouvement réel de la Terre autour de son propre axe. L'axe céleste est donc parallèle à l'axe terrestre et ses points d'intersection avec la sphère céleste sont les pôles célestes. |
Axe de déclinaison | Second axe de rotation d'un instrument à monture équatoriale, perpendiculaire à l'axe polaire. |
Axe de rotation de la Terre | Droite ayant pour origine le pôle sud de notre planète, passant par le centre de la Terre, et ressortant par le pôle nord. |
Axe du monde | (Voir axe céleste). |
Axe polaire (ou axe horaire) | Axe de rotation d'un instrument à monture équatoriale et donc parallèle à l'axe du monde. |
Azimut | Angle compté positivement vers l'ouest à partir du sud le long de l'horizon jusqu'au pied du cercle vertical de l'astre. Avec la hauteur et la distance zénitale, il constitue les coordonnées horizontales. Angle dans le plan horizontal entre l'observateur et l'objet visé. Compté de 0 à 360° dans le sens rétrograde à partir du sud en astronomie. |