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Spectrohéliographe avec un refracteur 90/1300
(2ème partie - modifications)

 

L'électronique

Reprise des grands travaux fin 2002.

Il s'agit maintenant de remplacer le capteur CCD issu de mon ancien scanner à main par un autre plus adapté à cette application, en l'occurrence, un ILX751A de Sony. Cette fois, j'ai la notice technique du composant avant de réaliser la mise en œuvre, et je dois dire que ça aide beaucoup. C'est aussi l'occasion pour moi de combler une lacune et de donner d'avantage d'informations à ceux qui hésitent à se lancer dans la réalisation d'un SHG du fait de la partie électronique.

Les avantages de ce capteur sont les suivants:

  • Sensibilité accrue d'un facteur 2 par rapport au précédent
  • Un seul registre à décalage au lieu de 2, ce qui, malgré un nombre d'impulsions d'horloge doublé simplifie l'électronique et donne aux pixels pairs et impairs des niveaux de réponse identiques
  • Un obturateur électronique (fonction shutter)

Le schéma fonctionnel change également: C'est le micro-ordinateur qui va fournir les impulsions d'horloge nécessaires à la lecture des pixels du CCD. Le reste du temps, c'est à dire hors lecture, une horloge externe prendra le relais. La fonction "shutter" permet de vider par une seule impulsion les charges accumulées dans les photosites. Il n'est donc plus nécessaire de faire des lectures à vide pour purger, ce qui était coûteux en temps (14 ms par purge).

J'ai décidé de continuer à utiliser la carte PIO que j'ai réalisée en 2000 comme interface car elle est très simple à gérer et en cas de modification du convertisseur Aanalogique/Numérique (CAN), passage de 8 bits à 10 ou 12 par exemple, il n'y a pratiquement rien à modifier. On peut aussi utiliser des bits en sortie pour commander des moteurs ou autres. Cependant, l'adaptation à un port parallèle reste simple: la méthode "habituelle" consiste à intercaler un multiplexeur entre le CAN et les 4 bits d'entrée du port parallèle. Un bit de sortie supplémentaire est nécessaite pour commander le multiplexeur (choix du quartet à lire). Cette solution sera indispensable pour les utilisateurs de micro-ordinateurs portables.


L'interface PIO

Voici le schéma de principe de l'interface PIO pour PC. La carte est enfichable sur un connecteur ISA et l'adresse des registres du PIO est choisie à l'aide de switches implantés sur la carte. Les 24 bits d'E/S sont envoyés sur un connecteur DB25 (type imprimante).

 


Les typons et l'implantation des composants se trouvent ici. Ne pas oublier les straps au travers de la carte. Il est nécessaire de récupérer un support de carte pour la fixer correctement à l'arrière du PC.


La carte PIO terminée doit ressembler à peu près à ça. Je dis "à peu près" car je me suis trompé en réalisant ma propre carte. Les faces sont interverties. Le coté composants s'est retrouvé en dessous et vice-versa. J'ai du "strapper" les pistes au niveau du connecteur ISA.

L'embase rouge et le fil qui y est soudé n'ont rien à voir avec le montage qui nous interesse ici.


La carte de contrôle du CCD et de numérisation

J'ai élaboré un schéma synthétique qui regroupe les fonctions de contrôle de la barrette CCD, la mise en forme et l'amplification du signal vidéo, et la conversion analogique/numérique.

La carte de contrôle du CCD et de numérisation

J'ai élaboré un schéma synthétique qui regroupe les fonctions de contrôle de la barrette CCD, la mise en forme et l'amplification du signal vidéo, et la conversion analogique/numérique.

N'étant pas électronicien, j'ai essayé de simplifier le montage électronique en cherchant des solutions logicielles. Ainsi, c'est le micro-ordinateur qui fournira l'horloge de lecture des pixels, ce qui evite la synchronisation sur les fronts d'une horloge externe. La vitesse de lecture s'en trouve d'ailleurs améliorée. Cela permet également à des micro-ordinateurs peu puissants de piloter ce CCD. En dehors des phases de lecture, une horloge externe prend le relais et libère ainsi le PC. 2 bits sont donc nécessaires pour la fonction horloge de lecture: 1 pour l'horloge proprement dite (CLK1) et 1 second pour la sélection de CLK1 ou CLK2 (horloge externe). L'horloge externe est constituée de portes inverseuses montées en oscillateur et fourni un signal rectangulaire d'une fréquence de 500 kHz environ. La sélection de l'horloge est réalisée grace à des portes NAND.

Les 2 autres bits en sortie du PC sont ROG (Read Out Gate) pour l'envoi des charges des photosites vers le registre de lecture, et SHUT (Shutter) pour envoyer la charge des photosites vers un drain, ce qui constitue une purge du CCD.

Le signal vidéo est immédiatement amplifié par un transistor monté en suiveur (2SA1175 ou autre) puis envoyé sur un double amplificateur opérationnel. Ce dernier à pour rôle d'inverser et d'amplifier le signal vidéo et de lui soustraire une tension pour ramener la ligne de base au potentiel de la masse. L'ampli LM358 étant monotension, le montage éléctronique est encore une fois simplifié.

Le signal arrive finalement au convertisseur A/N. La tension générée par le LT1009 sert de référence. Le signal de conversion est donné par l'horloge CLK2 inversée. L'information vidéo se retrouve à la sortie du CAN 1 micro-seconde plus tard sous forme de 8 bits. Le micro-ordinateur peut ainsi lire et enregistrer cette donnée et générer l'impulsion d'horloge suivante.

Entre la carte PIO et la carte de controle du CCD, on veillera à ne pas utiliser un cable de plus de 1.50 m, sinon il pourrait être nécessaire d'amplifier toutes les lignes.


Début janvier 2003.

Retour sur le circuit de commande de la barrette CCD, de l'ampli et du convertisseur Analogique/Numérique. Un petit montage sur une platine de test pour vérifier que ça fonctionne et faire quelques vérifications coté logiciel. Le CCD, c'est le long circuit à gauche...


Lundi 13 janvier.

C'est parti pour les premières soudures sur la carte d'acquisiton. Je n'avais pas envie de faire un typon et de jouer au chimiste avec de la soude et du perchlo, alors j'utilise une carte prototype.


Samedi 18 janvier.

Le capteur change et donc, il me faut aussi changer le petit morceau de circuit qui le supporte dans sa platine de positionnement. J'ai découpé un disque dans un bout de carte prototype et les composants sont soudés. Sur la photo, la barrette CCD n'est pas encore soudée. Il reste encore à passer un coup de peinture noire en bombe avant de souder définitivement le capteur.


Début février.

Les différents éléments sont cablés. La carte principale n'est pas bien grosse mais de nombreuses liaisons doivent etre réalisées entre différents éléments, d'où l'aspect "spaghetti" du montage

vers moteurs du reseau vers moteur rotation CCD connexion avec carte PIO regulateurs de tension potentiometres gain et offset carte horloge, ampli et CAN connexion raquette moteurs

Changement de l'entrainement du réseau

 

8 février.

Un élément reste encore à modifier qui retarde le montage de la carte d'interfaçage. Le système de rotation du réseau est équipé d'un moteur pas-à-pas. Afin d'avoir une vitesse de balayage du spectre rapide pour passer par exemple de la raie H-alpha à la raie K, la démultiplication est faible, ce qui implique de faire fonctionner le moteur à basse fréquence pour l'ajustement d'une raie sur le CCD. Il s'ensuit un parasitage du signal électrique et des vibrations que je souhaite éliminer définitivement. La solution que j'ai retenue pour obtenir 2 vitesses très différentes consiste à utiliser 2 moteurs et un réducteur à différentiel. Un circuit de contrôle à modulation de largeur d'impulsion logé dans une raquette de commande permet de varier encore la vitesses de rotation de sortie.


15 février.

La carte est installée dans le SHG et les différents éléments raccordés et testés. Tout semble marcher comme prévu, y compris le balayage en longueur d'onde qui ne montre plus de vibrations. Il faut maintenant tout recollimater ... et s'attarder du côté du logiciel ...


 

Sortie supplémentaire vers une webcam

 

Un nouveau "flip mirror", copie du précédent destiné à la sortie vers un oculaire, a été construit et placé juste en amont.


 

Système de mise au point de la collimatrice

 

La focalisation de la lentille de collimation (60/900) n'est pas parfaite. c'est en fait la position de la fente qui varie, à la fois par rapport à cette lentille et à l'objectif principal chargé de donner l'image primaire du Soleil. Cela se traduit par une mise au point correcte de l'image du soleil mais des raies spectrales floues ou inversement.

Je reviens donc sur cette partie pour essayer de l'améliorer en donnant une possiblité de translation de la collimatrice le long de l'axe optique. En l'occurence, le mécanisme qui permet le déplacement du laser dans un lecteur de CD constitue une solution presque toute faite. très peu de jeux, faible encombrement, course suffisante et démultiplication importante.

La première étape a consisté à éliminer tous les éléments inutiles : laser, lentilles, composants, fourche opto-électronique, etc...


Ensuite, la cloison verticale qui sépare les 2 tubes du spectro est déposée et l'objectif enlevé. Une découpe rectangulaire dans la cloison est faite afin de loger l'ex-platine de lecteur de CD. L'encombrement de cette dernière est idéal.


Mise en place de la platine dans son logement et fixation par 4 vis. La rigidité de la cloison sera conservée.
Le bloc mobile qui supportait le laser est guidé par 2 rails et est entraîné par une vis sans fin que l'on devine dans la partie supérieure.


L'objectif est ensuite rendu solidaire de la platine. Une pièce en U en aluminium permettant une bonne assise de l'objectif est montée entre objectif et bloc mobile (radiateur pour transistor) . La monture de l'objectif est percée et taraudée - après démontage des lentilles évidemment. L'ensemble est finalement maintenu par une vis.


 

Une tige en laiton (y'avait pas d'alu au bricomachin du coin) destinée à actionner la vis sans fin de la platine laser est montée dans des petites "équerres palliers". L'extrémité de la tige reçoit la poulie et la courroie de transmission.


L'ensemble est fixé le long de la cloison du spectroscope. Un bon coup d'aspirateur dans le spectro permet d'enlever les inévitables débris et poussières.

 


Le renvoi de la commande vers l'extérieur du spectro est fait au moyen de 2 pignons à denture à 45°. Un roulement à bille permet un passage de l'axe sans fuite de lumière ainsi qu'un mouvement doux et précis. Un bouton de potentiomètre vient agrémenter l'extremité de la tige...


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